Publié le 1 septembre 2019
C’est le nom de plume que n’importe qui peut prendre pour raconter une partie de jambe en l’air un peu spéciale, quel que soit son genre ! (Les hommes aussi sont bienvenus, donc : ils seront José l’Obsédé !)
Tu as vécu des histoires de sexe qui méritent d’être entendues selon toi ? Des anecdotes insolites, amusantes, sérieuses, surprenantes, différentes ou communes ? Et si tu (te) racontais sous la plume de Josée L’Obsédée ?
Envoie-nous un mail à jaifaitca [at] madmoizelle.com avec « Josée L’Obsédée » en objet.
Dans une voiture, dans une tente, dans des douches de camping, dans une piscine municipale, dans un lit, un canapé, sur un plan de travail…
Tout autant de lieux banals ou insolites où la Josée accomplie que je suis a eu l’honneur de faire du sexe.
Et pourtant, avant ce week-end, jamais je n’avais eu l’occasion d’expérimenter le coït en plein air, fesses sur la pelouse au bord d’un étang, avec cris à l’orée de la forêt.
Ceci est le récit d’un cunni orgasmique sous les étoiles, dans la fraîcheur et le noir d’une nuit d’été, et avec pour seuls spectateurs quelques heureuses grenouilles et joyeux cloportes.
Partir en week-end camping dans la nature
Quoi de mieux que le sexe dans un lit tout confort ? Pas grand-chose selon moi.
Et les quelques fois où j’ai expérimenté le sexe en-dehors de ce lieu sacré, c’était par pure nécessité, en cas d’envie très pressante ou de parents à la maison.
Pourtant, manquer de confort, ça ne me dérange pas. Adepte des soirées et des nuits folles dans les champs à danser dans la boue, comment est-il possible que je n’ai jamais fait l’amour derrière un arbre ou à la lisière d’un champ de colza ?
Il y a quelques semaines, la Josée depuis peu en couple que je suis a décidé de proposer à son José un petit week-end dans la nature.
Au programme : marche, forêt, soleil, dodo en tente, pique-nique, et nique. Et une hygiène corporelle plus que négligeable (ça va avec le packaging roots).
Notre nid douillet au bord d’un étang
C’est à quelques kilomètres de Paris que nous nous sommes rendus, le sourire aux lèvres et le lubrifiant dans le sac.
Peu de temps après notre arrivée dans un magnifique parc naturel, José l’aventurier a mené notre marche de 4h dans la forêt après un pique-nique copieux.
L’objectif de cette marche : me faire transpirer et cracher mes poumons, et trouver un endroit isolé près d’un point d’eau où il pourrait me faire crier en paix.
Après quelques suées et beaucoup de rires pendant notre marche soutenue, nous avons trouvé l’endroit parfait. Un petit étang arboré près d’un pré occupé par des vaches.
Après avoir déplacé la voiture, embarqué tout notre équipement à bout de bras et non sans peine, nous avons installé notre petit nid d’amour.
Une fois la tente posée et les bougies parsemées, nous étions prêts à prendre l’apéro, assis au bord de l’eau.
Apéro, musique, et câlins sous les étoiles
Ont suivi plusieurs minutes (voire plusieurs heures) de discussion sur un fond de musique toujours bien choisie par José.
Le soleil se couchait, et petit à petit je prêtais de moins en moins attention aux bestioles octopodes qui couraient autour de nous.
Et puis c’est un pipi dans la nuit désormais noire qui a fait changer le cours des évènements. José, lampe et bite en main, face à l’étang et les yeux levés vers le ciel, s’est écrié :
« C’est INCROYABLE toutes les étoiles qu’il y a dans le ciel ! »
Ni une ni deux, nous avons décidé de nous déplacer de l’autre côté de l’étang pour sortir de sous les arbres et pouvoir admirer le spectacle.
Nous nous sommes donc retrouvés allongés au sol, lui en t-shirt, réchauffé par sa bouteille de vin rouge, moi emmitouflée dans son gros pull et recroquevillée sur son épaule.
Lui comme moi n’avions pas vu un ciel aussi dégagé depuis bien longtemps. Les étoiles filantes se succédaient, et je faisais secrètement le même vœu à chaque fois : que cet instant magique ne soit que le premier d’une longue lignée.
Un cunnilingus orgasmique sous le ciel étoilé
Tout à coup, ma libido est venue tapoter au carreau, avec une envie pressante de sucer José pour accompagner sa contemplation du ciel.
Ni une ni deux, après deux-trois baisers passionnés, il se retrouvait le jogging sur les genoux et sa Josée entre les jambes.
Puis au bout de quelques minutes, il m’a invitée à m’allonger, m’a ôté mon jean, et a commencé à me pénétrer. J’étais ravie de ces coups de bassins doux mais bien sentis. Il m’a alors glissé à l’oreille :
« Ouvre les yeux et regarde les étoiles, regarde comme c’est beau »
Quelques minutes plus tard, José descendait délicatement entre mes jambes, et commençait ce doux jeu de langue que j’aime tant.
Fascinée par sa dextérité et par l’immensité du ciel qui nous surplombait, sans trop attendre le plaisir a commencé à monter.
Le silence était tel que mes respirations et mes cris de plaisir fendaient la nuit. Rapidement, mes cuisses ont commencé à trembler jusqu’à ce qu’un orgasme chaud et diffus saisisse tout mon être.
À l’arrivée de cette rafale de plaisir, le contact de la langue de José ne s’est pas arrêté : c’est une multitude de petites décharges qui m’ont parcourue.
Pendant que mon corps savourait, mon cerveau réalisait la beauté de l’instant que j’étais en train de vivre.
Puis quand tout s’est terminé, José m’a remis mon pantalon, puis mes chaussures, et s’est rallongé près de moi pour continuer à savourer le silence désormais revenu…
À lire aussi : 5 façons de rendre le sexe en tente plus sympa
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires