Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Et voici débarquant sans prévenir l’un de mes coups de cœur du Nikon Film Festival dans la catégorie comédie : Je suis un apprentissage.
Je suis un apprentissage, c’est l’histoire d’une rencontre, et d’un cadeau que va faire un jeune homme à une jeune femme.
Réalisé par Valentin Chetelat et Antoine Dricot, ce court-métrage devrait faire naître un sourire sur tes lèvres – je ne précise pas lesquelles tu verras pas toi-même (j’assume très moyennement cette vanne mais j’ai sciemment décidé de la laisser).
Je suis un apprentissage, une comédie à tendance féministe
Je suis un apprentissage n’est pas seulement très bien réalisé, il a aussi tout un propos que je te laisse découvrir.
Clique pour découvrir le court métrage !
Personnellement, ce court-métrage m’a vraiment fait rire. Je trouve qu’il dédramatise très bien le sujet du clitoris et du plaisir féminin qui est encore assez mal compris.
Antoine Dricot, l’un des co-réalisateurs m’explique d’ailleurs avoir choisi ce sujet pour cette raison précise :
« L’idée est partie d’une vague d’articles qui parlaient de l’apparition du clitoris dans les manuels de SVT. Le jour où j’ai lu ça, j’ai trouvé ça pas si surprenant mais très sexiste, et je considère que le sujet est intéressant et important.
Je me suis dit qu’une comédie était la bonne forme pour aborder ce sujet souvent tabou. »
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Je suis un apprentissage, pour faire tomber le tabou du plaisir féminin ?
Pour moi, c’est positif à la fois pour toutes les personnes détentrices d’un clitoris (il y a de l’espoir pour que notre plaisir bénéficie de l’attention qu’il mérite), et pour toutes celles qui pratiquent le sexe avec ces dernières (pas de panique si t’es pas spécialement doué·e, ça s’apprend !)
La démarche est volontairement féministe :
« Je m’intéressais au sujet depuis assez longtemps, mais en étant plutôt pas éduqué.
Finalement dans l’équipe tout le monde était assez partant.
Peut-être que ce qui a demandé le plus de discussion c’est que le film est très explicite, mais on a eu la chance d’avoir des gens très très ouverts d’esprits qui se laissent convaincre. »
Pour retrouver le travail d’Antoine et Valentin, tu peux jeter un coup d’œil au collectif Zombitch, c’est dans ce cadre qu’ils ont participé au Festival !
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Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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