– Nom : Culotte du désespoir
– Age : 1 an
– Caractéristiques : Noire, en dentelle avec une petite jupette, avec pour ne rien gâcher un petit nœud doré agrémenté d’un petit diamant devant.
– Taux de réussite : 10/20
Vous sentez ce léger décalage entre le nom dont j’ai affublé cette culotte et ses caractéristiques ? Eh bien moi aussi j’aurai aimé le sentir avant de l’acheter.
En effet lors de l’achat de cette culotte plutôt affriolante à mon gout et pleine de sous-entendus, je la prédestinais à être une sorte de grigri. Oui, oui je suis une fille qui décide ses superstitions, cela rend les choses beaucoup plus agréables selon moi.
Alors je décidais de la tester quelques jours plus tard, lors d’une soirée pour laquelle j’avais des attentes, dirons nous de déclaration enflammée (ne faites pas genre, je sais très bien que nous sommes toutes des adeptes des rêves préconçus). Mais ce soir là, rien du tout, tout comme peut-être les 6 occasions où je la portais avec espérance. Pas besoin de vous préciser la déception qui m’habite à propos de cette culotte dans laquelle j’avis mis tout mes rêves et mes espoirs (en effet c’est du Cabrel, alors tu as le droit de le dire avec l’accent)
Pourtant un soir où je portais mon vieux shorty Winnie l’Ourson décoloré, qui n’a encore le droit d’exister seulement grâce à son confort indubitable, se réalisa le dit rêve préconçue (promis, juré, craché).
Alors j’ai décidé (en toute solennité) de mettre 10/20 à cette culotte car elle me permet de me sentir belle en toute circonstance (même si personne ne la voit) et surtout car elle m’a fait comprendre que ce n’est pas en préparant tout à l’avance que les choses se déroulent comme on le voudrait, leçon que nous savons toutes par cœur mais qu’on ne peut s’empêcher d’oublier le moment voulu !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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