Attrape ton parchemin, ta plus belle plume, et prends note : voici 3 bonnes raisons d’aller voir ce film tout en poésie !
Tolkien, un biopic qui lie imaginaire et réel
Tolkien explique-t-il les origines du Seigneur des anneaux ?
Oui et non. Le but n’est pas de dévoiler l’origine de l’histoire, mais de mettre en lumière les rencontres, tragédies et autres moments qui ont façonné J.R.R. Tolkien et son univers.
Le film tente ainsi un jeu d’équilibriste entre évènements marquants de la vie de l’écrivain et scènes puisant dans le fantastique, avec des clins d’œil évidents mais modérés aux romans qui ont fait son succès.
Ainsi, les collines de la campagne anglaise où il a grandi ne sont pas sans rappeler celles de la Comté.
De façon encore plus explicite, son expérience de la Première Guerre Mondiale et son passage dans les tranchées ont inscrit dans l’esprit de Tolkien l’image de ce qui se traduira dans ses livres par les Nazgûl, terrifiants cavaliers noirs.
Pourtant, le film ne porte pas tant sur ce qui a inspiré Tolkien pour écrire le Seigneur des anneaux, que sur son amour de la langue (ou plutôt des langues), sur sa vie d’étudiant à Birmingham puis à Oxford, et sur ses histoires de cœur et d’amitié.
Nicholas Hoult, convainquant dans Tolkien
J’ai découvert Nicholas Hoult dans Warm Bodies, comédie de zombies où il incarnait un mort-vivant tombant amoureux d’une humaine.
Si le film m’avait fait sourire, je n’en garde cependant pas un souvenir impérissable.
Mais entre 2013 et aujourd’hui de l’eau a coulé sous les ponts, et la carrière de l’acteur britannique a bien évolué.
C’est donc prête à découvrir une nouvelle facette de Nicholas Hoult que je me suis rendue à la projection de Tolkien
.
Et quelle agréable surprise !
Pendant un peu moins de 2 h j’ai été bercée par sa voix douce (please allez le voir en VO), ses grands yeux bleus et son jeu d’acteur qui le rendent convainquant dans le rôle d’un jeune J.R.R. Tolkien, passionné et passionnant.
Tolkien : une communauté de la masculinité positive
Une enfance difficile, un amour pour les lettres, l’expérience traumatisante des tranchées : la vie de Tolkien a forgé son imaginaire… tout comme les personnes qui ont entouré l’auteur.
Sa famille, son premier et unique amour (d’après le film), mais aussi et surtout ses amis et frères d’armes.
Le film ne laisse pas de côté le groupe de jeunes hommes qu’il a rencontré durant ses études, et qui ont pris une place centrale dans son histoire.
Tolkien prend le temps de souligner l’importance de cette amitié, de ces individus qui ont fini par s’apprivoiser pour former une communauté, malgré des débuts compliqués.
Il ne fait aucun doute Geoffrey Smith (Anthony Boyle), Robert Gilson (Patrick Gibson) et Christopher Wiseman (Tom Glynn-Carney) ont marqué de leur présence la vie et le travail du célèbre écrivain.
Il y a dans leur amitié quelque chose de très doux et d’innocent.
Avant la guerre ils se retrouvent en dehors des cours pour refaire le monde : en construire un nouveau, avec plus de magie, de poésie, de musique et de théâtre !
Ils se passionnent d’art, de légendes et de sport, et s’entraident dès que l’un d’eux a des ennuis, que ce soit sur une relation compliqué avec une figure paternelle violente, ou l’écriture d’un roman… Bel exemple de masculinité positive !
S’il manque parfois de profondeur et ne prend pas toujours partie, Tolkien a le vrai mérite de prouver que la magie peut se trouver dans toutes les actions de notre quotidien, et dans chacune de nos interactions.
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