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Pourquoi suis-je plus sévère avec mes alliées qu’envers mes adversaires ?

Être critique permet de progresser, de faire avancer bien des débats. Mais quand la critique devient toxique, on se retrouve au point mort. Clémence explique comment elle a rééquilibré son propre rapport à la critique.

« La critique a du bon, je l’aime et je l’honore » écrivait Voltaire. Cette citation figure dans mon profil Facebook depuis 2007, pour la simple et bonne raison qu’elle résume l’un de mes principes directeurs, dans la vie : j’aime la critique.

La critique est mon moteur d’apprentissage : elle n’est pas toujours pertinente, pas toujours bienveillante, elle est parfois gratuite, c’est vrai.

Mais elle est souvent constructive, surtout lorsqu’elle met en lumière un angle mort dans ma réflexion, lorsqu’elle souligne un détail échappant à ma vigilance, ou encore lorsqu’elle ouvre une perspective qui manquait à ma vision.

Quand la critique tourne au poison

J’aime recevoir des critiques, j’aime donc également en formuler : c’est cadeau, toi aussi, progresse dans ta vie et dans ta pensée grâce à mes critiques.

Forcément, puisque j’ai une haute opinion de ces remarques, je ne gaspille pas de temps précieux à critiquer des idées ou des projets qui n’en valent pas la peine. C’est ainsi que je suis tombée quelques temps dans un travers dans lequel beaucoup de militant·es se reconnaîtront sans doute…

Pourquoi critiquer les prises de parole du Front National, de la Manif Pour Tous ? C’est donner beaucoup trop d’importance à ces gens, ils savent parfaitement ce qu’ils font, en plus, ils n’en ont donc strictement rien à faire que je leur démontre en trois parties et dix-huit sous-parties pourquoi leur projet de société est nocif, injuste et inégalitaire.

En revanche, les associations féministes, écologistes, anti-racistes, je vais les critiquer : ce sont des progressistes, des gens du même « camp » que moi, des gens qui revendiquent souvent des fonctionnements démocratiques, ouverts, collaboratifs.

Donc je fais entendre ma voix si je ne suis pas d’accord avec un projet, une action, une idée. Je ne le fais pas pour les enfoncer, les décourager, les empêcher d’agir, bien au contraire ! J’exprime des critiques justement pour que les actions menées soient les meilleures possibles ! La critique est un outil de progrès.

En théorie, absolument. Dans les faits, qu’est-ce que mon comportement, agrégé à celui de milliers d’autres personnes qui ont le même raisonnement que moi, provoque ? Cette citation de Jules Clarétie le résume parfaitement.

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Bon, visiblement à l’époque de Jules, les femmes de pouvoir et d’action, cela devait être un concept de science fiction

La critique a du bon, sauf lorsqu’on ne reçoit que ça, des critiques, et pas d’encouragements.

À lire aussi : Je suis féministe, mais… c’est pas toujours évident

Je suis toujours critique, mais moins sévère

Devinez ce qui m’a poussée à réajuster ma critique des milieux militants féministes, véganes, écolos et j’en passe ? C’est bien sûr le fait de me retrouver moi-même en situation d’agir.

Écrire sur un magazine en ligne comme madmoiZelle.com, c’est s’exposer quotidiennement à la critique. Je n’ai pas changé d’avis sur ce point : je la trouve toujours fondamentalement utile.

Mais j’ai clairement changé le degré de sévérité de la critique que j’exprime. Et surtout, j’ai rééquilibré l’ensemble de ma critique.

Je n’ai pas pour autant fait de compromis sur mes valeurs : je suis et je reste critique des actions, des idées qui ne me satisfont pas, même lorsqu’elles sont portées et défendues par mes alliées.

Mais je dépense désormais beaucoup plus d’énergie à critiquer mes adversaires idéologiques.

C’est par exemple la raison pour laquelle j’ai investi autant d’énergie à critiquer toutes les manoeuvres de La Manif Pour Tous, de Sens Commun, de tous les conservateurs qui menacent les droits des femmes, et dont les propos sont finalement assez peu analysés, commentés, critiqués, justement.

À lire aussi : Régionales 2015 : le FN menace-t-il les droits des femmes ?

Comment défendre ses idées sans entretenir une critique « déséquilibrée » ?

C’est un message posté sur le forum de madmoiZelle qui m’a inspiré cet article.

Mon propre parcours vis-à-vis de la critique date de mes débuts sur madmoiZelle, soit en 2013, et j’avais envie de partager avec le plus grand nombre les réflexions qui m’ont personnellement aidée à sortir de ce paradoxe : être toujours aussi exigeante, tout en étant davantage solidaire de mes alliées idéologiques.

C’est finalement une gymnastique intellectuelle pas si compliquée à mettre en oeuvre (même pas besoin de s’échauffer !).

Résumé des épisodes précédents : sous cet article, mettant en avant une sélection très subjective des femmes qui ont marqué l’année 2017 (selon la rédac), une lectrice regrettait notre « complaisance » envers Marlène Schiappa, l’actuelle secrétaire d’État en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Je ne considère pas que ne pas critiquer sévèrement la ministre sur la base d’un de ses nombreux écrits, en l’occurrence un bouquin humoristique paru en 2011, c’est « être complaisant ». Je considère justement que c’est là un « rééquilibrage » de mon usage de la critique.

Je me revois observer les premiers mois de Marlène Schiappa, être témoin du cirque médiatique exhumant absolument tous ses écrits, mettant en exergue celui qui déchaîne les passions sur les réseaux sociaux, et me dire : je vais attendre de voir cette membre du gouvernement à l’œuvre, je vais attendre d’écouter ses prises de parole directes et récentes, avant de condamner sa légitimité à représenter les droits des femmes, sur la base d’un écrit humoristique datant de 2011.

L’absence de critique de ma part sur madmoiZelle à ce sujet est une source récurrente de commentaires négatifs sous les articles d’actualité mentionnant Marlène Schiappa.

Ce qui m’amène au message qui a tout déclenché…

« Je m’en veux de penser ça, mais je culpabilise à propos des commentaires négatifs »

Le sujet du forum « Je m’en veux de penser ça » permet d’exprimer des paradoxes : nos membres y postent leurs ressentis, leurs convictions, et les raisons qui les amènent à culpabiliser d’avoir ces pensées.

J’ai été mentionnée dans ce message, que son autrice, skippy01, m’a autorisée à reproduire dans cet article — un grand merci à elle !

« Je m’en veux de penser ça, mais je culpabilise beaucoup à propos des commentaires négatifs sur certains articles de madmoiZelle.

Ce sont des commentaires de Clemence Bodoc qui m’ont fait réfléchir, elle disait qu’on est plus sévère avec les « manquements » de nos alliés qu’avec ceux de nos adversaires, et j’ai vraiment l’impression de me reconnaître là-dedans, mon côté cynique et défaitiste n’arrangeant évidemment pas les choses.

J’ai aussi l’impression d’avoir cette manie malsaine de chercher à tout prix à convertir autrui à mon point de vue comme si ma vie en dépendait.

D’un autre côté, je ne pense pas non plus que l’absence de critiques négatives soit une bonne chose, elles sont toujours salutaires pourvu qu’elles soient constructives.

En même temps, quand je descends un article, j’ai l’impression que je tape sur une alliée.

Clemence Bodoc, je te demande pardon si certaines de mes remarques t’ont blessée et si je ne donne pas assez souvent l’impression que j’aime madmoiZelle alors que c’est le cas. »

Plusieurs idées apparaissent dans ce message, et je les trouve très représentatives d’une tendance généralisée sur Internet. C’est donc l’occasion de vous répondre, et, je l’espère, de vous donner des clés permettant de sortir de la culpabilité sans compromettre sa rigueur, ses convictions, ses idéaux.

Critique constructive n°1 : assume d’avoir un avis divergent

Qui que tu sois, toi qui me lis, ne culpabilise pas d’avoir un avis, et surtout pas d’avoir un avis divergent ! Déjà, parce que c’est hyper « féminin », comme réflexe.

C’est encore un truc que « NOULÉFILLES », c’est-à-dire les individus éduqués comme des filles dans une société sexiste, nous avons tendance à faire.

C’est l’idée qu’avoir un avis divergent, c’est déranger, déroger à l’ordre. Qui est-elle, celle-là, pour se permettre de dire à voix haute « je ne suis pas d’accord avec toi » ?!

Et ben peu importe qui tu es : tu as parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec une idée, un argument, fussent-ils largement partagés.

Astuce : ne dis pas « désolée, mais je ne suis pas d’accord avec toi », pour deux raisons.

La première, c’est que tu n’as pas à t’excuser de ne pas être d’accord. La deuxième, c’est qu’un désaccord n’est pas forcément une opposition ! Ce « mais » est donc superflu.

Ça peut très bien être :

« ton avis est intéressant, je comprends ton point de vue, ET je ne suis pas d’accord avec les idées que tu exprimes. »

Leçon de critique constructive numéro 1 : assume ton avis, car ce n’est pas une attaque personnelle que de venir dire « je pense que » ou « je ne suis pas d’accord avec tel ou tel point ».

Critique constructive n°2 : ton avis n’est pas une attaque personnelle, tant que tu n’attaques pas personnellement

Puisqu’exprimer son avis n’est pas une attaque personnelle, si tu veux effectivement apporter une critique constructive, n’attaque pas personnellement les individus qui émettent des avis divergents du tien !

Il ne s’agit pas d’être d’accord ou non avec quelqu’un, mais avec des idées, avec des arguments.

Je débats quotidiennement avec Mymy d’un milliard de sujets, on est souvent en désaccord sur le meilleur titre à retenir pour un article, alors qu’on est parfaitement d’accord sur le but qu’on poursuit : que l’article soit lu par le plus grand nombre.

Et il ne me viendrait JAMAIS à l’idée, dans un débat avec Mymy, de l’attaquer en disant « de toute façon je suis plus âgée et j’ai plus d’expérience que toi, donc j’ai raison ». Hyper puéril et absolument dépourvu de pertinence, comme répartie.

La réaction de Mymy si je lui disais ça

Retirer toute attaque personnelle, c’est donner une force objective à son argumentation. C’est pas toujours facile, par exemple quand c’est La Manif Pour Tous ou Marine Le Pen qui tweete. La tentation est grande, de répondre :

« Ce tweet est honteux, en même temps c’est Marine Le Pen, à quoi s’attendre ? »

… Attends-toi surtout à ne convaincre personne : soit les gens sont déjà convaincus qu’on ne peut rien attendre de Marine Le Pen, soit ils sont potentiellement d’accords avec son tweet, et ce n’est pas ta réponse qui va leur apprendre ce qu’il y aurait de honteux dedans.

C’est pas facile de mettre ce précepte en œuvre, ça implique parfois de concéder que tes adversaires idéologiques ne disent pas QUE des énormités.

Parfois, ils ont des arguments pertinents. Il faut alors réfléchir pour trouver de meilleurs arguments, à l’encontre des idées qu’ils défendent.

L’attaque ad hominem n’est jamais un argument. C’est un mécanisme de paresse intellectuelle. Je le vois très (trop) souvent utilisé dans les sphères féministes, dites « alliées », lorsque, par exemple, on vient opposer en critique la question « est-ce que tu es concerné·e par le sujet ? »

Est-ce que les propos tenus sont pertinents ? Est-ce que les idées avancées sont cohérentes ? Voilà les questions à se poser, bien avant de demander à l’auteur·e d’un article s’il ou elle est « concernée » par une discrimination, par exemple.

Leçon de critique constructive n°2 : exprime et argumente ton désaccord avec des idées, des discours, et pas avec celui ou celle qui les tient !

Je reçois beaucoup de critiques, et j’ignore systématiquement celles qui me reprochent, au choix selon les circonstances, d’être « une connasse de féministe frustrée mal baisée », ou « une vieille meuf cishétéro blanche privilégiée ».

Dans les deux cas, c’est de l’attaque ad hominem, donc indigne de mon intérêt.

PS : tu connais pas ma vie ! ?

Critique constructive n°3 : « descendre un article sans taper sur une alliée »

Normalement, si tu mets en œuvre les deux premiers préceptes, tu devrais pouvoir « descendre un article sans taper sur une alliée » assez aisément.

Il suffit de détacher ta critique de toute charge émotionnelle. Si tu sais exprimer ton désaccord avec quelqu’un sans sortir d’attaque ad hominem, tu dois savoir critiquer un article sans attaquer son auteur·e.

Je suis moi-même en désaccord avec certains articles publiés sur madmoiZelle depuis ses débuts. Pour autant, je ne ressens pas le besoin d’interpeller les auteures pour leur reprocher leurs écrits !

Je peux exprimer et même expliquer mon désaccord avec certains articles, y compris écrits par des gens que j’admire et que j’adore, sans y mettre une dimension personnelle.

Par exemple, je ne vais pas leur dire « ça me déçoit » ou « ça m’a déçue de toi, que tu écrives ça ».

Leçon de critique constructive n°3 : la critique constructive n’a pas à être personnelle.

Les rédactrices du site n’écrivent pas pour obtenir mon approbation, ni avant que je devienne rédactrice en chef, ni maintenant d’ailleurs.

Elles écrivent parce qu’elles ont des convictions, parce qu’elles ont fait des recherches sur un sujet, parce qu’elles ont des idées à expliquer, à défendre, parce qu’elles veulent ouvrir un débat et qu’elles ont un avis sur la question, par exemple.

Et dans toutes ces situations, il est possible de venir exprimer un avis divergent, qui n’est pas moins légitime que l’avis exprimé dans l’article. Ce qui m’amène à mon dernier point…

Critique constructive n°4 : la coexistence d’avis divergents ne menace pas l’équilibre du monde

Accepte enfin que des avis divergents peuvent coexister, sans que l’existence de l’un ne menace la légitimité de l’autre. Je m’explique par l’exemple : l’un des débats les plus clivants de ces dernières années, sur madmoiZelle et dans la société française toute entière, est celui qui porte sur l’humour.

Peut-on rire de tout, faut-il rire de tout, qui peut rire de qui, les questions sont infinies. Certains défendent qu’il faut rire de tout, de tout le monde, d’autres opposent que tous les sujets ne sont pas propices à l’humour, d’autres encore soulignent que toutes les blagues ne sont pas « que » des blagues, certaines sont politiques, par leur portée… D’autres enfin répondent que l’humour est toujours politique, et je m’arrêterai là sur le sujet.

Tous ces avis peuvent co-exister, ils enrichissent le débat. Qui a raison ? Bah j’en sais rien je suis pas juge de paix !

Je suis d’accord avec certaines idées, certains arguments, je ne suis pas d’accord avec d’autres… ET je reconnais à ceux qui sont pourtant d’un avis contraire au mien le droit de l’exprimer, de le défendre.

Je n’ai pas besoin que quiconque me donne raison pour avoir la conviction profonde que j’ai raison sur un sujet. Également : parfois j’ai tort, et ce n’est pas grave, personne ne me demande d’être infaillible et je n’ai pas la prétention de l’être! Leçon de critique constructive n°4 : tu n’es pas obligée d’avoir raison. Tu peux avoir un avis légitime ET avoir tort. Ton avis n’en est pas moins légitime.

En 2015, j’avais écrit une critique élogieuse de l’épisode de Bloqués sur le féminisme. D’autres membres de la rédaction ne partageaient pas mon avis. Où est le drame ? Le fait que je trouve cet épisode malin ne rendait pas illégitime l’avis de toutes celles qui trouvaient à le critiquer.

J’ai pas changé d’avis (je ne suis pas convaincue par leurs arguments), ET je ne pense pas qu’elles sont complètement stupides de ne pas comprendre que j’ai raison sur le sujet : tout simplement parce que je n’ai pas écrit cet article dans le but de démontrer que j’ai raison, et que MA vision est la bonne.

Je l’ai écrit pour partager mes convictions sur le sujet, des convictions argumentées. C’est ce que nous faisons sur madmoiZelle : nous ne prétendons pas détenir la vérité ni avoir raison sur tout. Nous avons des convictions, des idées que nous voulons partager avec vous.

La critique a du bon, lorsqu’elle est bien formulée

Je suis passée du côté « réception » des critiques en rejoignant madmoiZelle, mais je n’ai pas enlevé la citation de Voltaire de mon profil Facebook, parce que j’ai toujours cette conviction : la critique a du bon, c’est juste une question de formulation.

J’ai répondu à skippy01 sur le forum de madmoiZelle, et je reproduis ici cette réponse en guise de conclusion :

« Wow, merci infiniment pour ce message skippy01 ! Je te rassure sur un point : je ne suis plus du tout blessée par les commentaires que j’estime être « des critiques zélées », justement parce que j’ai compris que ce n’étaient pas des remises en cause de mon travail qui étaient exprimées, mais un mélange de sentiments divers (et parfaitement compréhensibles) : colère, lassitude, frustration etc face à ce monde et ses travers, ce monde qui n’évolue pas assez, pas assez vite.

Ce qui me blesse désormais, c’est justement de comprendre pourquoi ces commentaires sont si récurrents… Par exemple, à chaque fois que je vois « un commentaire négatif » sous un article relayant des projets/des discours de Marlène Schiappa & du gouvernement sur les droits des femmes, je ne me dis pas : « Oh la relou qui ne voit pas que ce gouvernement est notre salut à toutes ! ».

Je me dis : « argh, quel niveau de désillusion et de résignation faut-il ressentir pour ne même plus trouver un semblant d’espoir, avoir un peu de foi envers ceux qui ont le pouvoir et qui essaient » — car, a minima, on assiste à des essais.

Plus je lis des commentaires comme ceux-là, et plus je suis tentée de mettre en avant ce qui marche, les tentatives, les promesses, les espoirs à entretenir : une partie de moi se dit que si tu es désillusionnée (toi et beaucoup d’autres), c’est donc que vous manquez de vision pour pouvoir vous projeter dans un avenir meilleur.

Donc, ce type de commentaire ne me blesse plus (même si ça a été très décourageant à un moment donné de ma vie chez madmoiZelle, je l’avoue).

En revanche, j’ai de plus en plus la sensation que c’est vous qui êtes blessées, si vous en êtes toujours à cette grille de lecture, à cet angle unique de négativité.

Et ça n’a rien à voir avec une critique négative, pour moi. Qu’on m’écrive « j’ai adoré cet article, ET etc » ou « j’ai détesté cet article, ET etc », c’est ce qu’il y a sur cet « etc » qui m’intéresse : pourquoi tu aimes ou tu détestes, qu’est-ce que le sujet t’inspire, pourquoi ?

Les rédactrices ne masquent pas leurs prises de positions lorsqu’elles s’expriment sur le site, et c’est précieux, pour moi : ça VOUS donne l’opportunité de vous positionner par rapport à ces avis, ces idées, d’exposer et de défendre les vôtres. Ça nous amène toutes à développer notre esprit critique.

Tant qu’il y a des « critiques négatives » (je mets des guillemets car je ne le vis pas comme quelque chose de « négatif », mais de constructif, même et surtout d’ailleurs lorsque le commentaire ne va pas dans mon sens !), je trouve que les débats n’en sont que plus intéressants, plus sains ! »

Si tu n’es pas d’accord avec les idées que je défends dans cet article, n’hésite surtout pas à me faire part de ton avis et de tes arguments dans les commentaires !

PS : Faut-il dire « sévère envers » ou « sévère avec » quelqu’un ? Le débat a secoué la rédac, Twitter a également eu des avis, Mymy a demandé celui de Bernard Pivot, et j’ai coupé la poire en deux dans le titre. « Et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. » ?


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Les Commentaires

23
Avatar de Laoragwen
9 janvier 2018 à 18h01
Laoragwen
désolé @Gabelote je n'avais pas vu que tu m'avais mentionné
mais oui je suis tout à fait d'accord avec ce tu dis
c'est bien malheureux


et sinon je revenais ici pour répondre sérieusement à ta question @Lounala
je suis désolé, ce n'est qu'aujourd'hui en recevant leur newsletter que j'y pensé

en fait je connais ce site : http://www.aufeminin.com/
je ne sais pas si on peux le considérer pour les 25-32 ans spécialement mais niveau article il est un peu comme Madmoizelle, j'avais remarqué il y a un bout de temps que les 2 sites ont souvent les mêmes articles au même moment, donc ça peut être intéressant de parfois le lire...
J'aime surtout la rubrique News, je trouve que les articles y sont souvent bien écrits (et pour ma part très souvent en accord avec mes pensées et avis).
Je ne connais pas trop les autres rubriques, donc désolé si elles ne sont pas top....
J'espère que ça peut t'aider
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