Pour le moment, cette condamnation est plus symbolique qu’effective. Cristina Kirchner, la vice-présidente argentine, a été condamnée, mardi 6 décembre, à 6 ans de prison et l’inégibilité à vie, pour « administration frauduleuse ». Selon l’AFP et Le Monde, les faits, qui concernent l’attribution de marchés publics à Santa Cruz, son fief politique, ont eu lieu lors de ses 2 mandats présidentiels, en 2007 et 2015. Malgré cette condamnation, le statut de Kirchner, également présidente du Sénat, lui garantit l’immunité parlementaire et lui permet pour l’instant d’échapper aux barreaux.
Une “mafia judiciaire”
Depuis le début de cette procédure judiciaire, en 2019, Cristina Kirchner n’a eu de cesse de dénoncer une conspiration. Peu après le rendu du verdict, elle a réitéré ses propos dans une vidéo publiée sur son compte Twitter. « La sentence était écrite, a-t-elle déclaré depuis son bureau au Sénat. L’idée était de me condamner ». Elle a également dénoncé « un Etat parallèle » et une « mafia judiciaire ».
Même pas peur
Sentence ou pas, la vice-présidente âgée de 69 ans reste libre pour le moment. Son immunité parlementaire pourrait même être prolongée si elle était réélue pour un mandat lors des prochaines élections générales. En octobre 2023, le peuple argentin votera en effet pour renouveler la présidence du pays, mais aussi les membres du congrès et les gouverneurs des provinces. Mais Cristina Kirchner a déjà annoncé qu’elle ne serait « candidate à rien en 2023. Ni sénatrice, ni vice-présidente, ni présidente ». On en reparle dans 10 mois.
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Crédit photo de Une : Capture d’écran YouTube.
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