Aaaah, le mois de mai !
Ses cuicuis printaniers, ses doux rayons, ses apéros en terrasse et… NON YA RIEN EU DE TOUT ÇA CAR IL A FAIT UN TEMPS DÉGUEULASSE OK ?
Oui je suis colère et c’est normal ! Pas plus tard que lundi je suis venue au bureau en doudoune et le lendemain en mini jupe et débardeur.
Mais bon, cet article n’est en aucun cas l’endroit pour se plaindre du dérèglement climatique.
Toutefois je suis obligée de l’aborder car c’est lui qui m’a forcée à rester chez moi mater Netflix quand j’aurais pu passer mes soirées en terrasse à boire des grosses pintasses.
Ich bin à bout !
Bref, du coup, je suis incollable sur les nouveautés Netflix.
Tu veux savoir ce qui vaut le coup ? Laisse-moi te guider !
The Perfection, le film aux mille twists
Si je suis 100% honnête avec toi, je ne peux pas te dire que j’ai adoré The Perfection.
J’en ai aimé certains gros morceaux et détesté d’autres que j’ai trouvé franchement maladroits.
En dépit des gros sabots que prend parfois le film de Richard Shepard pour faire frémir son public, il y a quand même des éléments intéressants dans The Perfection, notamment les plot-twists qui viennent enrichir le film et faire leur boulot.
Charlotte et Elizabeth sont deux musiciennes de génie qui développent l’une pour l’autre une admiration quasi-maladive. Les deux femmes vont se retrouver prises dans un périple dangereux et un peu fou qui les mènera peut-être à leur perte…
L’énorme atout de The Perfection est sans aucun doute son aspect complètement hypocondriaque. Les personnages se croient malades ou le deviennent et, chose rare à l’écran, on a droit à des gros plans sur du vomi et sur une jeune femme malade en train de faire ses besoins.
J’ai aimé la franchise du film, qui nous impose des images hard-core pour nous placer dans une situation inconfortable et nous faire sortir de notre condition de téléspectateurs tranquilles.
Ne serait-ce que pour expérimenter le malaise, je te conseille de mater The Perfection, avec Allison Williams et Logan Browning.
Easy saison 3 et ses relations amoureuses « normales »
Ce que j’adore dans Easy, c’est qu’elle s’affranchit des codes habituelles des comédies romantiques.
Ici, c’est comme dans la vraie vie : on se lasse, on ne baise plus, on se loupe, on se déchire, on essaye, on échoue.
Cette série est une anthologie et suit donc plusieurs couples à des moments différents de leur vie.
Ainsi, le tout est plutôt inégal puisqu’il est facile de plus s’attacher à certaines histoires qu’à d’autres, mais dans l’ensemble Easy parvient bien à retranscrire les grandes problématiques amoureuses de notre siècle.
Les personnages essaient le couple libre, privilégient leur carrière à leur vie amoureuse, tentent de passer un mois à coucher avec le plus d’inconnus possibles. Bref, ces personnalités fictives nous ressemblent et sont plutôt universelles.
Je te recommande cette saison 3 qui d’après moi est de loin la meilleure !
How to sell drugs online (fast), la série allemande complètement déjantée
Colorée, très rythmée, et portée par des ados aux antipodes de ceux dont on a bouffé dans les années 2000 — qui vivaient tous en Californie dans des villas avec piscines — la création de Philipp Käßbohrer et Matthias Murmann est 100% dans l’air du temps.
Impossible de s’emmerder même 20 secondes devant How To Sell Drugs Online (fast) puisque tout va très vite et que son montage est au cordeau.
En plus de posséder un rythme soutenu, la série se fait miroir d’une adolescence très 2019, c’est à dire hyper connectée et débrouillarde.
Il est facile alors de s’identifier à ces lycéens, de rentrer en empathie avec eux et surtout de ne plus jamais vouloir les lâcher.
HTSDOF raconte l’histoire de Moritz, un jeune geek qui en a plein les fesses de vivre dans sa bourgade.
Son rêve ? Partir étudier aux Etats-Unis avec sa petite copine.
Mais celle-ci veut « faire une pause ».
Pause pendant laquelle elle flirte allègrement avec le beau gosse du lycée, à qui tout réussi.
Lui n’est pas seulement mignon et plein d’abdos, il est aussi le dealer du lycée.
Ce qu’il vend ? De l’ecstasy, drogue dont l’ex de Moritz raffole depuis peu.
Pour reconquérir celle qui le fait rêver, l’adolescent ne trouve pas de meilleure idée que de se mettre lui-aussi à vendre de la drogue.
Son projet, c’est de la vendre en ligne sur le darknet et de se faire des couilles en or.
Avec son pote de toujours, il se lance à corps perdu dans l’illégalité dans l’espoir te récupérer son amour perdu.
Cette série mérite bien un gros morceau de ton week-end !
Booksmart, la comédie raffraichissante
https://www.youtube.com/watch?v=Uhd3lo_IWJc
La première comédie d’Olivia Wilde a obtenu la veille de sa sortie un score de 100% sur Rotten Tomatoes. Ce qui laissait présager d’une petite tuerie.
Et en effet, Booksmart a tout de la comédie réjouissante.
Molly (Beanie Feldstein) a toujours été une étudiante exemplaire, avec une voie toute tracée : d’abord Yale, puis La Cours Suprême ! La veille de la remise des diplômes elle réalise que même les cancres et les losers de son lycée sont acceptés dans une université prestigieuse, et son univers en est chamboulé.
Si tout le monde réussi sans travailler, pourquoi s’est-elle privée de participer aux nombreuses soirées qui accompagnent les années lycée ?
Bien déterminée à rattraper toutes les folies auxquelles elle n’a pas pris part, elle embrigade Amy (Kaitlyn Dever), sa meilleure amie, dans une nuit pleine de rebondissements.
Cap sur le congrès, un docu édifiant
Cap sur le Congrès suit le parcours de 4 candidates à la primaire démocrate durant les élections de 2018 pour le Congrès Américain.
Focalisé sur Alexandria Ocasio-Cortez, le documentaire retrace son ascension, de serveuse à plus jeune élue du Congrès, et symbole fort de la gauche américaine.
Proche de la réalité et du quotidien de la jeune femme, Cap sur le Congrès démystifie un système aux figures politiques parfois opaques.
Street Food, la série-docu qui donne la dalle
Chaque année, je fais deux gros voyages. Le premier en avril, le second de mi-juillet à mi-août.
Si la découverte d’autres cultures, de paysages et de populations me motivent bien sûr à foncer au bout du monde, la cuisine demeure mon principal motif de déplacement.
Aller sur les petits et grands marchés d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique latine, c’est une vraie passion.
Ainsi, la série-documentaire Street Food m’a happée dès les premiers instants.
Créée par les papas de Chef’s Table, elle t’emmène au quatre coins du monde découvrir l’histoire de celles et ceux qui font la cuisine dans la rue.
Pense à te faire à manger avant de mater Street Food car elle DONNE TRÈS FAIM.
Voilà douce lectrice, pour ce qui est de mes coups de cœur du mois sur Netflix.
Et toi, quels sont les tiens ?
À lire aussi : Que vaut How To Sell Drugs Online (fast), la nouvelle teen-série Netflix ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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