Après avoir passé une semaine très chargée au festival du film fantastique de Gérardmer, j’ai enfin pu chiller sur mon canapé de vendredi à dimanche soir.
Je n’en suis sortie que pour aller ouvrir mollement à mes invités du samedi, que j’ai accueillis sans sourire, préférant bien sûr la compagnie de ma bonne vieille plateforme de SVoD.
Autant te dire que j’ai eu le temps d’en mater, des contenus !
Voilà une petite sélection de mes nouveautés préférées.
Velvet Buzzsaw, l’OVNI sur l’univers de l’art
Velvet Buzzshaw, c’est un film audacieux emmené par Jake Gyllenhaal, Billy Magnussen, et Toni Collette, qui se déroule dans le milieu de l’art contemporain à Miami Beach.
Un thème qui me ravit puisqu’il n’est que très peu exploité par le cinéma.
Le dernier qui a fait du bruit en date, c’était The Square, un long-métrage suédois réalisé par Ruben Östlund qui a remporté la Palme d’or 2017 et que je te conseille vivement. Une merveille d’humour parfois noir qui dénonce les travers du milieu de l’art.
Bref, cette année Velvet Buzzsaw propose une incursion originale dans le monde des collectionneurs, critiques et artistes qui sont prêts à dépenser des sommes colossales pour acquérir la dernière œuvre à la mode.
La singularité de ce film réalisé par Dan Gilroy (Nightcall) réside dans son basculement vers l’horreur.
Sous la forme d’un thriller horrifique, ce film acerbe devrait te faire grincer des dents !
Fyre, un docu sidérant
On m’en a rebattu les oreilles depuis deux semaines, j’ai donc fini par céder à ses sirènes.
Fyre, c’est l’histoire abracadabrantesque d’un festival qui n’a jamais eu lieu.
Censé être l’évènement de l’année qui devait attirer des milliers de jeunes gens et surtout des influenceurs sur une île privée dans les Bahamas, le Fyre festival s’est plutôt avéré être l’arnaque du siècle.
L’organisateur, un entrepreneur complètement mythomane a entretenu son bobard pendant des semaines jusqu’à annuler le jour où les festivaliers sont arrivés sur l’île absolument pas privée.
Résultat : des jeunes gens riches et livrés à eux-mêmes sur une île bien en-deçà de leurs attentes, et parqués dans des tentes trempées.
Ils étaient venus chercher le luxe, ils se sont retrouvés dans la promiscuité.
Ce documentaire est sidérant, et montre à quel point les hommes peuvent parfois travestir la réalité pour parvenir à leurs fins.
High Flying Bird, le dernier bébé de Soderbergh
Je suis complètement fan de Steven Soderbergh
, qui façonne toujours des films originaux et puissants.
Et celui-là n’est pas en reste !
High Flying Bird, c’est l’histoire d’un agent sportif américain prénommé Ray Burke qui se retrouve au cœur d’une querelle entre joueurs et officiels.
ll dispose de seulement 72 heures pour trouver un plan, et parvient à défier les meilleurs joueurs grâce à une faille qui pourrait changer à tout jamais l’histoire du basket américain…
Je ne connais rien à ce sport, et hésitais donc un peu à lancer le film, mais Soderbergh sait captiver son public et l’intéresser même à des sujets que celui-ci ne maitrise pas.
C’est là une partie de son génie.
J’ai été captivée par les enjeux de High Flying Bird du début à la fin, et te le recommande vivement.
Conversations with a killer : The Ted Bundy Tapes, le true crime glaçant
Si le Monde n’a pas succombé à cette série documentaire, j’ai personnellement été captivée par ses révélations. Parce que de Ted Bundy et de son histoire, je ne connaissais que les grandes lignes.
Ici, Joe Berlinger raconte tout, de ses jeunes années à ses premiers meurtres jusqu’à ses évasions multiples.
Tout est si insensé que cette histoire semble avoir été façonnée de toute pièce par un écrivain fou, qui aurait eu un gout prononcé pour le sordide. Mais il n’en est rien, Ted Bundy a vraiment existé et a emporté dans sa folie la vie de dizaines de jeunes femmes.
Cette série est constituée d’images d’archive, et de témoignages de proches et d’hommes de loi qui ont entouré le psychopathe.
Je t’encourage à binge-watcher ses 4 épisodes dès ce soir, mais de ne surtout pas le faire toute seul.
Parce que tu verras, cette histoire fait froid dans le dos, d’autant plus quand on rentre dans les détails…
Poupée russe, la série maline et rafraîchissante
La bande-annonce ne me disait trop rien, ni même le pitch Allociné d’ailleurs.
C’est le casting, emmené par Natasha Lyonne, qui m’a convaincue d’appuyer sur play.
Je ne m’attendais pas à grand chose et ai finalement été conquise, si ce n’est par la fin que j’ai trouvée un peu brumeuse.
Poupée russe, c’est l’histoire d’une jeune femme qui meurt le jour de son anniversaire, et revit depuis cette journée constamment.
Prisonnière d’une loop temporelle, elle se met en quête d’une réponse à ses questions.
Poupée russe, c’est drôle, enlevé, hyper malin et incarné avec brio.
Bref, ne cède pas comme moi à d’éventuels a priori et laisse une chance à cette série créée par Natasha Lyonne, Amy Poehler et Leslye Headland.
Voilà, avec tout ça tu as de quoi passer quelques belles soirées, confortablement installée sur ton canapé.
Tu regardes et on s’en parle dans les commentaires ?
À lire aussi : Les séries qui arrivent sur Netflix au mois de février 2019
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Si j'ai pas dormi de la nuit après ? Bien entendu !
Ceci dit j'en profite pour recommander la série mind hunter qui est juste DINGUE (bien qu'un peu longue à démarrer). Cela raconte l'histoire des services de profiler car à l'époque le mot tueur en série n'existait même pas... Ça aide à comprendre le contexte de l'époque où on n'osait même pas imaginer que des monstres pareils traînaient dans la nature... Et perso ça m'a éclairée sur l'histoire de ted bundy car il a vraiment mit du temps à être attrapé en grande partie par manque de compétences et de connaissance sur des gars comme lui !