Aujourd’hui, je m’improvise employée d’une agence matrimoniale de luxe pour personnages de fiction en mal d’amour. À l’aide d’un algorithme qui prend en compte leur personnalité, leur façon de voir la vie et leur goût en matière de sexe désiré, je propose à nos protagonistes fictifs favoris de découvrir leur alter ego.
Samantha (Sex & the City) & Johnny (Dirty Dancing)
Un même don pour la pose naturelle.
Samantha Jones et Johnny Castle ont un énorme point en commun : ils s’expriment avec leur corps, et ces corps ont besoin de bouger. Si l’une se fiche bien du rythme tant que le coït est acceptable, l’autre met un point d’honneur à faire danser les préliminaires pour des rapports sexuels qui chantent.
Car Johnny est comme un château libertin : il aime le sexe, qu’il pratique de manière sensuelle et de préférence avec un jean, comme en témoigne ce passage coupé au montage de Dirty Dancing.
http://www.youtube.com/watch?v=9u9_5KMwSSo
Ainsi, Samantha saura apprécier qu’on la surprenne un peu en sortant de la routine préliminaires/pénétration dans laquelle elle a fini par se jeter à corps perdu, dénigrant la practicité d’une éjaculation inter-slip. Avec Samantha, qui a pour habitude de rappeler « Baise-moi mal une fois, honte sur toi, baise-moi mal deux fois, honte sur moi« , il semblerait qu’ils puissent se faire bien plaisir dans des corps-à-corps intenses et rythmés. Ce qui laisse présager une folle passion entre la citadine en manque de sauvagerie et le fantasme des années 1980. Une folle passion, toute en sécretions dans le caleçon sur un air de marengue.
Bébé (Dirty Dancing) & Bella (Twilight)
À première vue, tout oppose Bella et Bébé : elles ne sont pas de la même époque, n’ont pas les mêmes centres d’intérêt et sont, de surcroît, tout à fait hétérosexuelles. Pourtant, il semblerait qu’elles soient faites l’une pour l’autre et je m’en vais de ce pas vous expliquer pourquoi.
Premièrement, elles ont toutes les deux une certaine propension à échouer dans les épreuves de la vie quotidienne qui requièrent une certaine aisance en société : Bébé passe pour une nouille auprès des amis de Johnny, tandis que Bella semble bien incapable d’aligner plus de trois mots à la suite sans bafouiller. Toutes deux handicapées sociales, elles sauront s’épauler et trouver les mots pour aider l’autre quand l’heure sera venue d’aller faire des courses. En outre, on peut dire qu’elles sont complèmentaires dans le sens où Bébé adore rendre service à son aimé (en lui amenant, par exemple, des pastèques), tandis que Bella aime qu’on s’occupe d’elle (au point, souvenez-vous, de sauter d’une falaise pour se venger de sa moitié qui ne lui donne plus de nouvelles). Pour sûr qu’elles sauront toutes deux trouver un équilibre certain dans leur couple.
Buffy (Buffy contre les vampires) & John McClane (Die Hard)
À un bras près, ils ont déjà la même pose.
Les goûts de Buffy en matière de mecs sont relativement cohérents : à part Riley, humain relativement tranquille du slip contrairement à ce que sa fonction laisserait penser, elle est toujours sortie avec des vampires super badass. La tueuse de dents-longues a donc un goût très sûr pour les mâles avec les sourcils qui froncent et jamais contre un bon gros fight. Le problème, c’est que leur condition de vampires compliquait très largement leur relation amoureuse et Buffy vivait un drame à chaque rupture ou remise en question par sa moitié.
D’où l’intérêt qu’elle aurait à se mettre en couple avec John McClane : un peu torturé, un peu sale, toujours partant pour un bon petit accès de violence, John n’a peur de rien, si ce n’est de sa femme qui ne comprend pas pourquoi il est si souvent absent. John et Buff’ sauront s’entendre et développeront, même s’ils ne se verront pas souvent, une belle complicité faite de pugilats dominicaux (l’une au pieu, l’autre au flingue). En outre, John ayant à peu près deux fois l’âge de Buffy, elle ne sera pas déboussolée pour autant, la moyenne d’âge de ses précédents mecs étant de 150 ou 200 ans.
Hannibal Lecter (Le Silence des Agneaux) & Annie Wilkes (Misery)
Quand on a dépassé les clichés auréolant Hannibal Lecter, il y a un coeur qui bat derrière son goût pour la viande humaine. Le cannibale est bien plus sensible qu’on veut bien le croire au premier regard et on ressent comme un grand besoin d’amour. C’est bien pour cette raison qu’il s’échine à faire flipper Clarice, tel un bon petit stalker. Sous ses airs de vrai bonhomme, il se prend d’affection pour la jeune recrue du FBI et ne sait lui expliquer combien il apprécie sa présence.
Ce grand besoin d’amour mêlé à un petit problème de « comment prouver son affection » se retrouve également chez Annie Wilkes, une femme qui ne supporte pas la solitude et se jette sur l’occasion de se faire un nouvel ami dans la personne de son auteur préféré, Paul Sheldon. Elle l’admire et l’aime si fort qu’elle décide de le garder chez elle et de s’en occuper comme elle sait si bien le faire, en lui faisant, par exemple, manger un gâteau avec des parties de son corps. Ces deux âmes perdues, esseulées, sauront se donner mutuellement tout l’amour qu’ils méritent. Un bien joli couple, tout à fait sain et plein d’empathie.
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Les Commentaires
Je vois que je ne suis pas la seule à avoir un engouement bizarre pour le Dr Lecter ^^ en tout cas j'approuve ton raisonnement !