Une relation qui commence par une tromperie peut-elle marcher ?

— Article publié le 27 juillet 2019

En théorie, ce beau pays qui n’existe pas, les gens en couple exclusif devraient se séparer de leur partenaire avant de commencer une nouvelle relation.

Mais dans la réalité, les histoires d’amour et les personnes se chevauchent pour des raisons que la raison ignore…

Est-il possible de bâtir une relation saine quand l’un ou l’une a été l’amante et l’autre l’infidèle ? 

Faire confiance à quelqu’un qui a trompé

Faire confiance à son ou sa partenaire réclame déjà pas mal de boulot sur soi pour lâcher-prise.

Mais quand on sait de source sûre que la personne a déjà trompé, ça fait carrément transpirer du front.

Sur MEL Magazine, une jeune femme dont le mec a trompé son ex avec elle s’inquiète :

« On a commencé à se voir quand ils étaient ensemble (depuis 4 ans) et il l’a quittée pour moi.

Je n’ai pas de raison de penser qu’il me trompe mais clairement il a ça en lui. » 

Est-ce que celui ou celle qui a trompé trompera ? Telle est la question.

À bien y regarder, dans un couple qui n’a PAS commencé sur un adultère, il est aussi possible que les partenaires aient déjà trompé des ex au cours de leur carrière…

Et comme il y a un début à tout, une personne qui n’a jamais trompé n’est pas à l’abri d’un faux pas et/ou d’un mensonge.

Tromper quelqu’un qu’on aime ou qu’on a aimé est rarement une expérience plaisante (hiii culpabilité) : j’ai aussi envie de croire qu’une personne qui regrette un adultère peut être « vaccinée » contre la tromperie et n’aura plus envie de recommencer.

Mettre le sujet de l’adultère sur la table

J’aurais beau faire croire à mes parents que j’ai rencontré mon mec à la bibliothèque, je ne pourrais jamais me cacher à moi-même que c’état en fait sur

OkCupid.

Dans un couple né d’une tromperie, j’imagine qu’il est encore plus difficile d’ignorer la genèse de l’histoire…

Mettre ouvertement le sujet sur la table paraît nécessaire, d’abord pour affirmer que l’on souhaite une relation exclusive et monogame, même si la nôtre n’a pas été fondée sur ces principes.

Vous pouvez aussi fixer d’autres limites dans le domaine du flirt, des relations aux ex, des crushs, du style « Doit-on se dire quand quelqu’un nous plaît ? ».

Avoir une conversation avec son ou sa partenaire permet ensuite de rassurer la personne qui fut un jour l’amant ou l’amante. 

Ok, l’infidèle aurait pu rompre AVANT de s’engager avec une nouvelle personne, mais selon les circonstances, ça peut être plus facile à dire qu’à faire.

Comprendre ses motivations et ses limites de l’époque permet de recontextualiser la faute, et d’espérer que les conditions cette fois différentes n’entraineront pas les mêmes erreurs. 

Avoir été la maîtresse… puis l’élue

La personne qui a été l’amant ou l’amante a un moment donné n’est pas non plus au-dessus de tout soupçon.

D’aucuns pourraient lui reprocher de ne pas avoir fait preuve d’une grande vertu morale non plus en acceptant de sortir avec un mec casé (dans le cas où elle était au courant bien sûr…).

Du côté de l’infidèle, on peut se demander si enchaîner deux relations lui aura laisser le temps de faire le deuil de son ex.

Mais malgré des débuts pas très clean, l’ex-maîtresse peut aussi se rassurer en mesurant qu’elle a finalement été l’élue, et peut arrêter de se soucier à vie d’une éventuelle compétition avec l’ex. Le combat est déjà gagné a priori.

La connexion entre les deux partenaires a été si forte que l’un ou l’une a pris une décision radicale et a quitté quelqu’un pour vivre cette nouvelle histoire. Ça peut être beau, non ?

Et toi, penses-tu qu’une relation qui commence en tromperie puisse marcher ? 

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