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Elles ont testé pour vous… la coupe menstruelle

Quatre lectrices qui utilisent la coupe menstruelle depuis quelques mois ou plusieurs années vous racontent comment elles sont passées à la cup… Et pourquoi elles ne l’ont plus lâchée.

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec Mooncup Ltd. Conformément à notre Manifeste, on y raconte ce qu’on veut.

Cela fait maintenant plusieurs mois que Sophie et Mady vous ont présenté la coupe menstruelle. Sarah, George, Clémence et Jessica l’utilisent tous les mois. Et même si la première utilisation n’a pas forcément été simple, le moins que l’on puisse dire, c’est que les tampons et les serviettes ne leur manquent pas !

Pourquoi changer ses habitudes ?

cup 2« Putain d’utérus qui se rafraîchit tous les mois comme si c’était lui le boss des lieux »

Sarah a longtemps hésité avant de passer à la cup, il y a presque un an :

 » La première fois que j’en ai entendu parler, cela m’a absolument dégoûtée, genre « Beuuaaaark, un truc réutilisable pour récupérer tes bouts d’utérus, c’est dégoûtant !« . C’est resté longtemps ma position. Puis j’ai commencé à voir de plus en plus d’infos sur le sujet ; une copine s’y est mise, et j’ai vu la vidéo de Sophie. Cela dédramatisait beaucoup la chose, et cela m’a vraiment amenée à réfléchir sérieusement à passer à la cup.

Le déclic, il a d’abord été budgétaire quand, juste avant l’arrivée des flots rouges (non ce n’est pas un camping), j’ai dû aller me racheter des tampons. J’ai réalisé que le prix était vraiment abusif : en gros j’en avais pour 15€ tout les deux mois. Dit comme cela, ça ne paraît pas énorme, mais cela fait quand même dix ans que j’en ai besoin, et ce n’est pas près de s’arrêter…

Et c’est en commandant ma cup que j’ai lu plein d’autres choses sur ses avantages, quant à l’écologie notamment, qui ont fini de me convaincre que c’était un choix plus que pertinent par rapport à mes convictions. »

George, quant à elle, a viré ses tampons il y a huit mois :

« Mes règles sont peu abondantes (je tenais environ dix-huit mois avec une boite de tampons), et les tampons en taille mini mini m’asséchaient les muqueuses. Et mon flux est si discret que j’oubliais souvent des changes chez moi.

Et puis un jour, j’ai vu une pub pour la coupe sur Facebook. J’ai cliqué et ça m’a interessée ; j’ai lu quelques témoignages et je me suis lancée. Je me suis dit : « Au pire, je perds trente euros, au mieux je gagne en tranquillité« , et j’ai gagné en sérénité.

Je pense sincèrement que les femmes qui ont un flux normal ou abondant doivent s’y retrouver question finance, et l’absence de produits chimiques est un argument de taille – même si je ne suis pas particulièrement férue de bio. »

Un premier essai souvent folklorique…

Mais une fois la coupe en main, les choses se corsent et les questions se bousculent : ai-je assez de place pour qu’elle rentre ? Faut vraiment que je touche mon sang ? Je l’enfonce jusqu’où ? Elle pourra quand même faire pot de fleurs après ?

Pour Clémence, la première utilisation de la cup a été mouvementée :

« La première insertion a été épique. J’ai plié ma cup en U (ou en C), et j’ai essayé de l’insérer, mais elle a retrouvé sa forme initiale en arrivant à l’entrée (hum hum). Ça a été pareil la deuxième fois, et la troisième. Je commençais à désespérer, quand à la quatrième, Alléluia mes frères !

Puis, passée la nuit avec la cup dans le frifri, vint mon autre galère : le moment de retirer la cup. J’avais beau essayer, c’était impossible. Je me voyais déjà reprendre mes serviettes et mes tampons avec les larmes aux yeux (bon ok, j’exagère). Je suis alors allée voir sur des forums comment mes cupines (jeu de mot) faisaient ; grâce à ça, j’ai réussi !

Il m’a fallu encore un peu de temps pour être vraiment à l’aise. La tige est un avantage (elle aide à tirer la coupe pour l’enlever), mais elle peut être TRES douloureuse. Du coup je l’ai coupée plusieurs fois jusqu’à ce que je ne la sente plus et que ce soit confortable. »

Sarah aussi a mis un cycle pour maîtriser complètement la coupe, et même maintenant, il y a parfois des galères :

« Ce qui me gave le plus, c’est quand je passe cinq minutes dans la salle de bain à lutter avec la cup, quand elle ne veut pas se déplier correctement. Ça m’arrive généralement le premier jour, où c’est encore un peu sec là-dedans, et du coup je galère un peu. C’est frustrant. Mais j’ai lu sur les internets que ça dépendait aussi de la rigidité de la cup ; la mienne étant plus souple, il est normal qu’elle puisse parfois se déployer moins facilement. Cela dit, je n’ai jamais eu de fuite, donc une fois qu’elle a daigné prendre son poste, ça se passe bien. »

Alors, comment faire pour l’insérer et l’enlever en moins de trois ans ? Jessica est rodée :

« Pour l’insertion comme pour le retrait, je me mets debout, penchée sur l’avant, les jambes légèrement fléchies – et bien entendu écartées (beaucoup de classe). Je viens insérer/retirer la coupe en passant ma main par devant. En ce qui concerne le pliage de la coupe, je suis une adepte du C-fold.

Pour le retrait, ma coupe n’a plus de tige, mais je me contente d’en attraper le fond, de pincer et de tirer dessus tout en poussant avec mon vagin. »

Clémence et Sarah plussoient la position grenouille, mais George est plus du genre « Je mets la coupe pour vivre, je ne vis pas pour mettre la coupe » – et vas-y-que-j’te-la-case en deux sec’ :

« J’ai pas de position préférée. Si j’ai le lavabo juste à côté des chiottes, je la mets assise. Quand je suis chez moi, je me mets accroupie. Je me suis faite aux deux positions et aux deux pliages. J’ai mes règles depuis hier soir et je suis incapable de dire quel pliage j’ai utilisé pour mettre ma coupe à midi. Je ne me rappelle pas. Elle est dedans, c’est tout.

En fait, je ne vérifie pas qu’elle soit bien dépliée. C’est devenu un tel automatisme, et je me fais tellement confiance (sans avoir un ego démesuré pourtant), que je la mets et je retourne sans trop tarder à mes occupations – geeker, taffer, gueuler sur mes gosses pour qu’elles se calment, envoyer des sms à mes amant-e-s, sortir mon chien… »

Mais ce n’est pas toujours évident au début. Jessica vous livre sa technique pour vérifier que la cup est bien dépliée :

« Pour vérifier le bon dépliage de la coupe, j’en fais le tour avec mon index. Je fais attention à ce que les bords de la coupe soient bien en contact avec la paroi du vagin.

En cas de mauvais dépliage, je  »pousse » avec mon vagin, et j’y fais tourner la coupe (on peut en faire des choses là dedans…), toujours avec mon index, jusqu’à ce qu’elle se mette bien. J’ai très rarement besoin de l’enlever pour la replier une nouvelle fois. Mais parfois il est nécessaire de faire sortir de l’air, auquel cas j’appuie sur un des côtés de la coupe, tout en poussant.

La coupe est en place quand ses bords restent en contact avec mon vagin même quand je le contracte/décontracte/pousse ! »

Sarah aussi vérifie que la cup est bien dépliée en la faisant tourner sur elle-même : si elle est bien mise, elle tourne sans souci et Sarah sent qu’elle « adhère » bien.

C’est sûr, la coupe demande d’être à l’aise avec son corps.

cup 1

Pas sûre-sûre que Carrie soit tout à fait prête pour la cup.

George s’en est vite rendue compte :

« J’étais tellement contente de la cup que j’en ai fait la pub autour de moi. En en parlant, j’ai remarqué que ce sont souvent les femmes qui n’ont aucun problèmes avec leur corps qui l’utilisent. Moi, je me moque d’avoir les mains ensanglantées quand je la change (faut dire je me moque de pas mal de trucs), et mon corps et mon vagin ne me rebutent pas. » 

… mais des avantages à la pelle !

Mais une fois la bonne taille trouvée, l’objet appréhendé et la tige éventuellement coupée, le seul « inconvénient » à la cup est, selon Sarah, le fait qu’elle doive la faire bouillir entre chaque cycle – mais ce n’est pas « un argument anti-cup » valable pour elle.

Les filles vous conseillent par contre de choisir un modèle de couleur, une coupe blanche ou transparente se teintant rapidement.

Cependant, aucune d’entre elles ne regrette d’être passée à la coupe, et elles lui vouent un amour démesuré. Jessica évoque ces mois de bonheur :

« La cup ? Elle est écologique, économique, et elle m’a permis de dire adieu (et FUUUUCK) aux démangeaisons, au dessèchement vaginal, à la ficelle qui pend et qui s’imbibe de pipi à chaque passage aux toilettes, aux problèmes logistiques à la piscine ou en pleine nature… Et on peut la mettre AVANT les règles, ce qui est vraiment, vraiment top ; ça m’a évité de pourrir un certain nombre de culottes.

Et que dire de la liberté qu’elle procure..! Je fais du kayak, un milieu avec beaucoup de garçons, qui ignorent tout du potentiel relou des règles. Quand on part sur une rivière pour plusieurs heures, voire la journée entière, il est inconcevable de demander à s’arrêter pour débarquer et enlever son casque, son gilet de sauvetage, son anorak puis sa combinaison, afin de changer son bazar, pour ensuite se ré-équiper avant d’embarquer de nouveau.

Souvent, il n’est même pas possible de s’arrêter et de trouver un endroit pour se cacher (parfois, il n’est même pas possible de s’arrêter tout court, genre dans des gorges). Et puis le tampon, je le mets où de toute façon ? Si le tampon encore emballé peut trouver sa place dans une pochette étanche pour téléphone caché dans la poche avant de mon gilet de sauvetage, qu’est ce que je fais des tampons usagés ? L’idée de les garder dans mon kayak dans un sac étanche m’enchante moyennement. Alors là, la cup, c’est LA solution. »

George est tout autant enthousiaste :

« La coupe a changé ma vie car j’ai toujours ce qu’il faut pour récupérer mes flux menstruels sur moi. Je la prends, je la vide, je la rince, je la ré-insère. Il m’est arrivé plusieurs fois de me dire en partant de chez moi « Oh merde j’ai oublié un tampon.. Ah ben non, plus besoin j’ai ce qu’il faut sur (en) moi ». En plus c’est facile à poser, ça ne gêne pas pour s’asseoir, et je peux même aller à la piscine et courir !

Et je sais pas si ça a une influence quelconque, mais depuis que je l’utilise, je n’ai pas eu de mycoses. Je ne souffre pas non plus de sécheresse vaginale, et je n’ai pas eu une seule cystite.« 

cup 3Pour Sarah et son flux important, la vie est plus belle :

« Depuis que j’ai ma coupe… c’est la LIBERTÉ !!! J’ai un utérus avec un très bon rendement niveau vidange d’endomètre, et pourtant je ne change ma cup qu’une fois par jour ; le soir dans ma douche – comme ça je me nettoie et je nettoie la cup en même temps.

Je ne la sens absolument pas, ça ne me fait pas mal, et surtout, SURTOUT, je peux la placer le soir pour une ouverture des vannes le matin suivant, et l’utiliser jusqu’aux toutes dernières gouttes sans que l’introduction et le retrait soient des supplices comme c’était le cas avec les tampons effet paille de fer de début et fin de cycle ! Le bonheur, vous dis-je.

De plus, je peux dormir en tenue d’Ève toute l’année, sans qu’une ficelle disgracieuse ou un short me gratte pendant la nuit… »

Enfin, en ce qui concerne le problème de l’absence de lavabos dans certains toilettes, les filles ont trouvé la solution : elles emmènent une petite bouteille d’eau avec elles quand elles savent qu’elles devront vider leur coupe dans un endroit inconnu.

A lire sur le sujet :

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Les Commentaires

18
Avatar de lamalicorne
6 août 2016 à 12h08
lamalicorne
@PhilHippa quelle taille a tu pris? Parce qu'il existe différentes tailles certaines plus adaptées à des femmes ayant déjà eu des enfants.
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Voir les 18 commentaires

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