Le tirage au sort de la Coupe du monde 2023 a été réalisé samedi 22 octobre à Auckland, et il semblerait que les Bleues partent chanceuses. Comme le rapporte France Info, on connaît désormais la formation des poules qui s’affronteront lors du prochain mondial de football féminin, qui se déroulera du 20 juillet au 20 août 2023 en Nouvelle-Zélande et en Australie. Mais si l’on sait que le principal adversaire des Françaises sera le Brésil, rien ne garantit encore que l’on pourra visionner le match.
« Des offres inacceptables »
« Les diffuseurs nous offrent 100 fois moins que ce qu’ils nous offrent pour la Coupe du monde masculine », s’est agacé Gianni Infantino, le président de la Fédération Internationale de Football (Fifa). Lors d’une conférence de presse donnée à Auckland, quelques heures avant le tirage au sort, l’Italien n’a pas caché sa colère face à des offres qu’il a jugées « inacceptables », comme le rapport l’AFP. Des offres faites, de façon inédite, séparément de celles adressées aux tournois masculins. « Nous essayons de commercialiser la Coupe du monde féminine pour la première fois de manière indépendante », a expliqué le patron de la Fifa.
L’exception allemande
Dans son plaidoyer, Gianni Infantino n’a cité aucun diffuseur, et pour cause. Certains se montrent au contraire exemplaires. Comme en Allemagne, où selon L’Équipe, les droits télés de la Bundesliga féminine ont été revalorisés. A partir de la saison prochaine et jusqu’en 2027, ils devraient excéder les 5 millions d’euros brut par saison, soit 16 fois le montant touché cette année. Pourvu que cela donne envie aux autres diffuseurs de copier.
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