La peau est l’organe le plus étendu du corps humain. Mais c’est également un organe fragile, dont il faut prendre constamment soin au risque de le déséquilibrer. Le soleil et ses rayons font partie des agressions les plus dangereuses pour la peau qui y est pourtant presque constamment exposée, hiver comme été. Que ce soit de manière directe (à la plage par exemple) ou indirecte (par la fenêtre de notre bureau), nous sommes entourés d’UV, même lorsqu’il fait gris. Et lorsque l’épiderme commence à tourner au rouge, c’est le signe que ce dernier commence doucement mais sûrement à prendre un coup de soleil. Mais quel est l’effet de celui-ci sur la peau ?
Une inflammation à prendre au sérieux
Le coup de soleil est largement dédramatisé depuis toujours. Si dernièrement on a pu voir des utilisateurs de TikTok se badigeonner de bière pour pouvoir « bronzer plus rapidement » et que Gwyneth Paltrow, la fondatrice du média Wellness Goop s’est targuée d’utiliser son SPF afin de pouvoir obtenir un contouring naturel (en dépit de la santé de sa peau), cette brûlure, provoquant une inflammation n’est pourtant pas à prendre à la légère.
« Le coup de soleil est une inflammation de la peau qui apparaît dans les heures qui suivent une exposition intense au soleil. En temps normal, face aux UV, la peau va activer ses mécanismes de défense : c’est la montée de la mélanine, donc le bronzage. Dans le cas d’un coup de soleil, ces mécanismes de défense sont saturés, ce qui va entraîner une réponse inflammatoire de la peau », explique la dermatologue Emilie Darbet-Andrieu à Marie Claire France.
Evidemment, les peaux claires, comme les peaux foncées sont touchées par ce phénomène qui peut prendre plusieurs formes. D’abord, il y a l’érythème, le premier stade qui engendre des rougeurs, des démangeaisons et qui peut faire peler la peau. Ensuite il y a la brûlure superficielle qui provoque des sensations plutôt douloureuses. Le stade le plus extrême et dangereux est celui qui se situe au niveau du derme et qui engendre des cloques. Cette dernière étape est expliquée spécifiquement par la dermatologue :
« L’action des UV va entraîner une disjonction des kératinocytes, donc l’apparition d’eau entre les cellules, ce qui se traduit par l’apparition de cloques ».
Que faire quand on a pris un coup de soleil ?
Si l’érythème se résorbe tout seul grâce aux incroyables capacités de régénérations du corps humain et de son système immunitaire, utiliser une crème de type cica ou encore une solution émolliente peut être utile pour booster la cicatrisation de la peau. Généralement, une semaine suffit pour que l’épiderme se rétablisse.
En revanche, dans les cas les plus sérieux ou des cloques peuvent avoir tendance à apparaître, une consultation chez un médecin reste la meilleure façon de se soigner. Ce dernier pourra éventuellement appliquer un soin à base de dermo-corticoïde sur les brûlures afin de faciliter la cicatrisation. Mais attention, il faudra faire très attention à ne pas exposer la peau au soleil et à la maintenir saine afin qu’une infection ne se déclare pas.
Petits rappels concernant la protection solaire (oui même en fin d’été)
On estime qu’un SPF 50 bloque environ 98 % des rayons UVB contre 95 % pour une crème avec SPF 30. Si cette différence semble minime, elle a pourtant toute son importance pour la peau surtout lorsqu’elle est claire et sensible. Il est donc conseillé, pour les phototypes 1 et 2 d’appliquer une protection avec SPF50 sur leur peau et de renouveler l’application toutes les 2 heures ou après chaque bain, séchage etc. La protection SPF 30 sera davantage dédiée auphototype 3 (c’est à dire aux peaux qui bronzent et supportent correctement le soleil) ou encore au phototype 4 qui correspond aux peaux mates. Un petit rappel qui ne fait jamais de mal, même en fin d’été.
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