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Culture

Un mec banni 1000 ans de Counter Strike pour avoir harcelé une joueuse

Accusé de harcèlement par une jeune joueuse de quinze ans, Bloom a été banni durant mille ans du mode en ligne de Counter Strike. Pas à vie. Juste pendant mille ans.

Vous pensiez que personne ne pourrait égaler les peines de prison des Dalton dans Lucky Luke ? Détrompez-vous ! Un joueur de Counter Strike, le célèbre shooter à la première personne, a été banni du jeu pendant mille ans.

Bloom, de son pseudo, a été accusé d’avoir harcelé une jeune joueuse de quinze ans, via de nombreux messages abusifs.

Comme sa page profil en atteste, le joueur était déjà coutumier des bannissements : il avait été viré une dizaine de fois du jeu, à chaque reprise pendant une petite période de quelques jours. Mais cette fois, il a été banni jusqu’au mois de juin 3016.

Le bannissement de Counter Strike, c’est quoi ?

Est-ce que cela signifie que Bloom n’a plus du tout le droit de jouer à Counter Strike ? Pas exactement : les administrateurs du jeu n’ont le droit que de le virer du mode en ligne. Il peut toujours jouer tout seul.

Une sanction qui reste un problème pour Bloom, qui jouait à haut niveau dans une équipe.

Pourquoi ce chiffre symbolique de mille ans, plutôt qu’un bannissement à vie ? Un lecteur de Kotaku explique que s’ils l’avaient banni pendant dix ans, et qu’entre-temps Bloom s’était fait cryogéniser

, les administrateurs auraient dû étendre la durée du bannissement.

Je trouve ça personnellement très logique.

Plus sérieusement, aucun joueur n’a jamais été banni à vie du mode en ligne de Counter Strike. De fait, cette commande n’existe pas, d’où la durée hallucinante de la peine.

Jouer en ligne quand on est une fille

La situation des filles dans l’univers du jeu vidéo évolue avec le temps.

On a de plus en plus de streameuses qui jouent en direct, tout en discutant avec leurs viewers. On a aussi des femmes qui deviennent des figures de proue du domaine comme Kayane ou Carole Quintaine.

Dans les commentaires de certains de mes articles sur le sujet, des lectrices expliquent qu’elles n’ont jamais été attaquées en tant que joueuse et c’est TOP.

Pour autant, tout n’est pas terminé. Dans notre documentaire Girls Game, Alisson expliquait qu’elle coupait le micro quand elle jouait en ligne, pour éviter de se faire attaquer sur le fait qu’elle est une femme.

Côté e-sports, tout est encore à faire. G2, grand club international, vient de dévoiler justement son équipe française de Counter Strike : tous les membres de l’équipe sont des hommes.

Le geste des administrateurs de Counter Strike reste très encourageant. Il fait surtout passer un message à tou•tes celles et ceux qui jouent en ligne : quand on vous cherche des noises de façon abusive, réagissez !

À lire aussi : L’image des femmes dans le jeu vidéo : deux pas en avant, un pas en arrière ?


Les Commentaires

7
Avatar de Liakha
23 février 2017 à 22h02
Liakha
Je me permet une correction de l'article : le joueur n'est pas banni de Counter Strike, mais de la plateforme ESEA, qui n'a pas de lien direct avec Counter Strike (qui appartient a Valve). Etre banni d'ESEA empechera le joueur de rejoindre les serveurs de la plateforme mais pas tous les serveurs de jeu. Il peut donc malheureusement continuer a jouer et a insulter ailleurs...
Valve se fiche totalement des insultes entre joueurs, et gère déjà très mal les cheateurs...

Autrement, meme si il a de plus en plus de filles dans les jeux vidéos depuis 10 ans, on en voit toujours beaucoup moins sur les FPS que sur le MMO/MOBA. Malheureusement je trouve qu'il y a toujours autant d'insultes, de sexisme et de harcèlement :/ (ce dernier point n'est que mon avis bien sur).
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Voir les 7 commentaires

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