Ma dernière fois, ce sont des récits d’ébats sexuels dans tout leur naturel et leur intimité.
Le but c’est de raconter sans fards des intimités, des rapports sexuels, dans leur diversité, et en détails ! Parce que les allusions ou demi-mots, dans cette rubrique, ce n’est pas ce qu’on recherche. Pour participer, écris-nous à cette adresse : jaifaitca[at]madmoizelle.com avec en objet « Ma dernière fois ».
On était en train de parler de tout et de rien depuis plus de trois heures, cet inconnu et moi, d’abord dans le couloir du petit appartement que l’on partageait par hasard ce week-end-là.
Puis dans la cuisine et enfin, sur le canapé de sa chambre.
À 26 ans, je suis vierge
Quand je lui ai dit qu’à bientôt 27 ans je n’avais jamais été avec personne, que je n’avais même jamais embrassé quelqu’un, il a été surpris, mais ne m’a pas jugée.
Il m’a expliqué que lui-même avait été vierge jusqu’à l’âge de 24 ans, pour diverses raisons. Il a proposé de m’embrasser, « rien de plus » et « seulement si j’en avais envie ».
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Je me sentie un peu rougir devant sa franchise. Il ne m’attirait pas. Mais je voulais savoir ce que ça faisait.
Je voulais savoir ce que ça faisait, de faire l’amour
Ça faisait 15 longues années que je voulais savoir. Lorsqu’il a souligné qu’il partait le lendemain matin et qu’on ne serait pas obligés de se revoir.
J’ai songé que ça aussi, c’était un excellent argument, et j’ai accepté. J’ai penché un peu la tête, comme dans les films, et j’ai entrouvert les lèvres.
Un instant plus tard, j’ai senti sa bouche contre la mienne, ses lèvres à lui, sa langue. Il a été très doux. Il m’a demandé si je voulais recommencer.
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J’ai acquiescé, toujours intriguée.
Il a mis ses mains sur ma taille. J’ai eu envie de sentir ses mains sur ma peau, sur mes seins que je savais sensibles, alors j’ai soulevé mon débardeur, puis je l’ai enlevé.
Il m’a touchée et je me suis sentie désirée. C’était nouveau pour moi.
Il a commencé à respirer plus fort et m’a embrassée dans le cou après s’être assuré que j’étais d’accord.
Il m’a demandé si je voulais qu’on aille sur son lit et j’ai accepté tout en le prévenant que l’on n’irait pas « jusqu’au bout » car j’avais mes règles et je portais une cup.
Il m’a dit ne pas m’inquiéter, que l’on n’irait pas plus loin que je le voulais.
Son érection n’était pas aussi dure que je l’imaginais
On s’est serrés l’un contre l’autre et il a embrassé mes seins.
Je lui demandé d’enlever son haut pour sentir sa peau contre la mienne. Et puis on a enlevé nos pantalons et j’ai senti son érection contre moi. J’ai glissé ma main vers son caleçon en cherchant son regard et il a fait « oui » de la tête.
J’ai touché son pénis sous le tissu. Il était plaqué contre son bas-ventre, mais pas aussi dur que je me l’étais imaginé.
Il m’a caressé le clitoris et je l’ai guidé de mon mieux. Il avait les yeux brillants. J’ai fermé les miens et j’ai tenté de me laisser aller.
C’était agréable, mais pas autant que lorsque je me masturbais moi-même. Finalement, je lui ai demandé d’arrêter avant de proposer de lui rendre la pareille, mais il a senti mon manque d’assurance et a refusé.
On s’est serrés l’un contre l’autre, il a encore caressé mes seins, de ses mains, de ses lèvres, a mordillé mes tétons lorsque je l’y ai encouragé.
Être intime avec une personne respectueuse et que je désire
On a recommencé à discuter et, après délibération, on a décidé que ce serait mieux que chacun dorme dans sa propre chambre.
J’ai ramassé mes vêtements, on s’est embrassés une dernière fois en se disant « bonne nuit » et « au revoir ».
Lorsque je me suis levée le lendemain matin, il était parti.
Je ne regrette rien. Mais j’espère que si un jour je me retrouve à nouveau au lit avec un garçon, ce sera non seulement une personne respectueuse, mais aussi quelqu’un que je désirerai réellement.
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