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Culture

Les Contes de Nina, des histoires creepy à souhait

Les Contes de Nina, ce sont des histoires animées pour enfants… et d’autres pour adultes. Voici l’univers inquiétant d’Anaïs Vachez, créatrice de fables qu’il ne faut pas du tout montrer à ton petit cousin.

Tu peux remballer les paillettes, les licornes et les princesses. Aujourd’hui c’est Halloween, on ne rigole pas. D’ailleurs, je pense que c’est une belle journée pour découvrir des contes, comment dire… creepy à souhait.

Anaïs Vachez est une jeune réalisatrice qui bosse notamment pour le collectif Frenchnerd (Le Visiteur du Futur, le Golden Show, tout ça). En plus de côtoyer la coupe improbable de Raphaël Descraques, elle a créé une série de légendes pour le moins… inquiétantes.

Les Contes de Nina, c’est un projet qui regroupe des histoires écrites sur un site et d’autres mises en scène en vidéo. Certaines sont pour les enfants, d’autres pas du tout. Les contes de Nina sont toujours très courts, vont à l’essentiel en quelques minutes et utilisent toujours des mots simples.

Oublie direct la formule « ils vécurent heureux blablabla », car ici ce n’est jamais le cas. Destins tragiques, fins obscures, les personnages d’Anaïs sont tous inquiétants et parfois dangereux. Pourtant, il y a toujours une morale. Elle est simple, efficace, sarcastique. Du texte à l’animation, tout est créé de A à Z par la réalisatrice. Et c’est vraiment très réussi.

En fait, au départ, tu auras l’impression d’avoir lancé une petite comptine sympathique sur fond de boîte à musique. Mais tu vas vite te rendre compte qu’elle a franchement déraillé.

Impossible de ne pas voir une touche de Tim Burton

dans ces courts-métrages. Si tu as aimé La triste fin du petit enfant huître, son recueil de poèmes à base d’étrangetés et de monstruosités, tu devrais être comblé-e.

Histoire de bien commencer, voici l’histoire d’une jeune fille au régime bien particulier :

Et les autres contes ne sont pas tellement plus funky :

Dans le même style, Anaïs Vachez a également écrit et réalisé un court-métrage interdit aux claustrophobes. Petite fille à col Claudine, poupées en porcelaines et lapin blanc, c’est un peu l’ambiance d’Alice au Pays des Merveilles — mais pas la version Walt Disney. Ça me fait penser au clip Blue de The Birthday Massacre (qui est aussi cool que traumatisant).

Pour plus d’infos sur le boulot de la réalisatrice tu peux te rendre sur le site officiel des Contes de Nina, ainsi que sur sa page Facebook !


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Les Commentaires

14
Avatar de tyamm
2 juin 2014 à 15h06
tyamm
Je viens de découvrir ! J'adore ! C'est super bien écrit et glauque j'aime

Merci pour cette découverte
0
Voir les 14 commentaires

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