— Publié le 22 avril 2015
Il est de ces trucs qu’on est obligé•es de faire, mais qui ne nous enchantent pas. En tout premier lieu, il y a les révisions, bien sûr, et puis c’est de saison !
Comment se motiver à réviser ?
C’est pile le moment où les esprits s’échauffent. Où ceux et celles qui n’ont rien révisé au fur et à mesure du trimestre/semestre réalisent que leurs parents avaient raison quand ils leur disaient :
— Relire tes cours le soir même, ça prend trente minutes, ça aide à les retenir et ça te fait gagner du temps pour les exams.
Je sais hein, je suis passée par là. Je sais bien comment ça marche. On me la fait pas à moi.
J’ai passé toute ma scolarité à faire mes dissertations cachées sous la couette avec une lampe torche pendant la nuit qui précédait le jour où on rendait les copies, alors s’y prendre un peu à la bourre, je trouve que c’est déjà être drôlement en avance.
Alors bon, maintenant que j’ai gagné un peu en maturité (c’est-à-dire que je ne fais plus qu’une blague de pets par jour et je me force à me laver les dents avant d’aller dormir), je sais me forcer à faire des trucs.
Envoyer un simple courrier me prend encore quatre ou cinq mois, mais j’ai un appartement à gérer (sinon il est sale), des lessives à faire (sinon mes slips sentent le pâté), des articles à écrire (sinon j’suis virée), ce genre de trucs. Alors j’ai été obligée de devenir un peu rigoureuse.
Voici quelques conseils qui pourront peut-être t’aider à te motiver à réviser (ou à remplir ta déclaration d’impôts) (fais-le en ligne, en vrai) (ou à écrire une lettre au père Noël) (ou à faire ta liste de courses) !
Réviser au bon endroit
Quand je dois faire un truc qui me demande de la concentration et de l’énergie, je n’ai parfois pas le réflexe de bien m’installer. Je commence à faire ça la télé allumée, allongée sur le lit, avec les draps à moitié défaits et l’oreiller calé en boule entre mon dos et la tête de lit.
Le tout, évidemment, dans des poses qui, ergonomiquement, puent des fesses : en tailleur, par exemple, ou à moitié allongée avec les papiers à lire ou l’ordi sur le ventre.
Je sais pas si ça fonctionne pour toi, mais une chose est sûre : dans mon cas, ça marche vraiment moyen. Tout ce que je gagne, après avoir fait des pauses et soupiré, c’est des fourmis dans les jambes, et à ce que je sache, ce n’est dans aucune civilisation un symbole de réussite et de prospérité.
Hermione s’en branle. Hermione révise assise contre un rocher dans le froid, les jambes relevées.
Depuis quelques temps, je me force à me lever et à m’installer à une table ou à un bureau. Sérieusement : ça a tout changé.
Et ce qui change encore plus, c’est de s’installer en terrasse — que ce soit la tienne, celle de tes parents, ou celle d’un bar (tu ne seras certainement pas la seule à avoir cette idée) (évite peut-être juste de te commander 4 ou 5 vodkas-pomme-goyave-ciboulette, c’est pas forcément le bon moment).
La terrasse, c’est vachement bien, on respire l’air frais et ça m’aide personnellement vachement à me concentrer. À éviter s’il pleut puisque, n’est-ce pas, la pluie, c’est mouillé !
La récompense quand on a bien révisé
Je sais bien qu’on est censé•es être des humain•es matures, qui savent qu’il est important de faire ce qui est important sans avoir besoin d’une récompense. Que l’époque où nos parents nous promettaient des LEGO si on était sages chez le/la dentiste est révolue.
Mais tout de même, soyons honnêtes cinq minutes : se faire des petits cadeaux quand on est fier de soi, ça fait quand même bien plaisir.
Ça peut être n’importe quoi. Une tartine de fromage, un Kinder surprise, une paire de chaussettes, un gif de chiots, N’IMPORTE QUOI ! L’idée, c’est qu’au bout d’une heure ou une journée passée à travailler (selon ta capacité de concentration), tu te fasses un vrai plaisir.
Pour de vrai, ça motive à fond de se dire alors qu’on est sur le point de craquer que, si on tient le coup encore trente-cinq minutes, on peut aller se commander des sushis pour ce soir ou manger du guacamole.
S’accorder des pauses dans ses révisions
C’est à peu près le même principe que la récompense, au fond, la pause. La pause aussi est une sorte de carotte.
L’idée, c’est de se dire que, même si ce qu’on révise ou le truc administratif qu’on remplit est vraiment pénible, on va pouvoir se détendre, s’aérer la tête, pendant quelques minutes. Plus le truc qu’on fait est pénible, plus on appréciera la pause.
En plus, si du coup, ta motivation revient, tu peux même repousser la pause : plus l’attente est longue, plus c’est bon, ça marche pour tout (c’est d’ailleurs pour ça que je repousse ma prochaine douche depuis deux semaines) (je plaisante) (non c’est vrai) (non c’est faux) (peut-être pas) (qui sait ?).
Mais ce qui est sûr, c’est qu’il vaut mieux, là encore, être rigoureuse et t’en tenir à un ratio, comme dans les entreprises. Pour une heure de travail, neuf minutes de pause, au pif. Ce qui te fait 27 minutes de pause si tu travailles trois heures d’affilée, popopopo.
L’occasion, par exemple, d’écouter quatre de tes chansons préférées et motivantes ou bien de regarder un épisode des Anges de la Téléréalité.
Mon état d’esprit quand sonne l’heure de la pause.
S’étirer pendant ses révisions
Un jour, je m’en souviens, j’étais en cinquième et j’étais en cours de français. C’était pile pendant la digestion et j’arrêtais pas de bâiller.
Je pouvais vraiment pas m’en empêcher : j’étais vraiment très fatiguée, à tel point que je ne me rendais même pas compte que j’ouvrais grand la bouche ce faisant, tellement grand qu’on en voyait mon colon, avec supplément gros soupirs (dis, j’étais été bien élevée mais ça n’empêche pas d’être impolie).
Ma prof, qui était quand même bien gentille, a dit à toute la classe « oui alors en fait je ne vise personne, mais si vous êtes fatigués, au lieu de bâiller, vous pouvez vous étirez discrètement pour vous donner un petit coup d’énergie ».
Parce qu’entre autres trucs bons pour le corps, s’étirer réveille le corps et l’esprit. Et qu’est-ce qu’on veut, quand on révise la phonétique ou qu’on envoie son dossier à la CAF ? D’avoir de l’énergie et le cerveau en éveil pour finir au plus vite.
Alors, ça y est ? T’es prête à aller réviser tes déclinaisons en latin ? Para libidum estum prontae ?*
*Je n’appliquais pas ces quelques petites astuces à l’époque où je faisais du latin, comme tu peux le constater.
Si tu as d’autres conseils, exprime toi dans les commentaires !
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Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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