Avoir confiance en soi n’est pas toujours évident, surtout quand on est une fille dans une société patriarcale et qu’on baigne dans le sexisme depuis toujours. Lafeemandarine raconte :
« Comme beaucoup de madZ, j’ai compris très tôt que je vivais dans un monde où les femmes et les personnes assimilées femmes sont souvent résumées à leur apparence physique : réifiées, hypersexualisées, critiquées, confrontées au slut-shaming et au prude-shaming, rabaissées dès qu’elles sont trop maigres, trop grosses, trop vieilles, placées en rivalité constante les unes avec les autres, etc.
J’ai eu du mal à m’accepter physiquement. Avec toutes ces injonctions contradictoires que j’entendais à longueur de journée, j’avais l’impression que mon corps ne m’appartenait plus et qu’en plus j’étais obligée de l’aimer, et si je ne l’aimais pas, c’était pas grave tant qu’un garçon l’aimait (no comment). J’avais le sentiment qu’il fallait constamment se comparer aux autres. Je n’avais le droit d’exister que si j’étais validée, point. Ça ne donne pas confiance. »
Pour l’#EmpouvoirementWeek, des madmoiZelles partagent leurs façons de surmonter leurs coups de mou et leurs problèmes de confiance en elles.
Cibler ce qui mine notre confiance en nous
Pour Lucie, la base — pour surmonter une petite baisse de moral comme un problème plus général de confiance en soi — est d’en trouver la cause :
« Les coups de mou, il y en a tous les jours et bien plus encore ; l’important dans ces moments-là est de se demander ce qui nous tire vers le bas (nous ou les autres ?) afin de s’en dépêtrer. Pour ma part, il s’agit bien souvent d’une confiance détruite par moi toute seule, qui me juge pas assez bien ou trop à côté de la plaque, mais le problème peut aussi être extérieur.
Une remarque salace d’un inconnu dans la rue, mon plateau par terre au RU, un prof qui me réprimande, la remarque anodine d’un•e ami•e… et boum. Selon moi, la solution n’est pas de se dire « J’ai confiance en moi, je lève la tête, je fonce, je me fiche de l’avis des gens », mais se trouve plutôt dans le fait de s’interroger sur ce qui nous fait nous sentir mal. »
L’analyse de ce qui mine notre confiance en nous permet ainsi de trouver ce qui va nous aider à nous sentir plus confiantes.
S’accepter comme on est
Et pour cela, la première réponse des madmoiZelles pour se sentir plus à l’aise avec elles-mêmes et plus confiantes, c’est de s’accepter. Et comme ce n’est pas une mince affaire, face aux diktats de beauté dont on nous accable et le lourd regard des autres, Camille nous retrace son cheminement :
« Suite à un « traumatisme » d’enfance (harcèlement sexuel parce que j’avais des formes tôt, et harcèlement moral parce que on me trouvait moche en même temps), j’ai fini par détester mon corps (surtout mes formes), grossir et me trouver moche. Tout ça a forgé ma personnalité et je suis passée d’extravertie et spontanée à l’opposé — en plus de devenir très timide et de perdre toute confiance en moi. Je m’améliore pour la timidité et la confiance petit à petit ; on me le dit autour de moi, ça me rend heureuse ! Pour le fait que ce « traumatisme » a modelé ma personnalité, je ne changerais ça pour rien au monde. Finalement, j’en suis heureuse.
Car maintenant je m’accepte comme je suis. C’est arrivé il n’y a pas si longtemps que ça, il y a trois ans, d’une façon douloureuse. Pour la première fois, j’ai entièrement dit tout ce que j’avais sur le cœur à quelqu’un, en l’occurrence ma tante, pour lui expliquer mon caractère qu’elle ne comprenait pas — on vivait ensemble à cause de mes études, ça a duré six mois et je n’en pouvais plus.
Elle m’a presque ri au nez parce qu’elle trouvait mon traumatisme complètement débile. J’ai bien pleuré, et depuis notre relation n’est plus la même : je l’aime, mais elle n’accepte toujours pas comment je suis et pense que je n’ai pas évolué. Sauf qu’elle m’a tellement dit que je devais aller voir un psy pour ne plus être introvertie et autre qu’au lieu de vouloir changer comme j’ai toujours voulu le faire, j’ai accepté. Je me suis dit : merde, je suis NORMALE, je suis juste introvertie, timide (je m’arrange), j’aime faire des trucs seule, jouer aux jeux vidéo, lire dans mon coin… ET ALORS ?
Ça m’a donné un coup de fouet douloureux, mais utile. Je ne regrette pas tout ça. »
Et puis il lui a fallu affronter son regard dépréciateur sur son physique.
« En ce qui concerne l’apparence, eh bien, j’ai repensé cent mille fois à ce que ma tante m’avait dit à ce sujet. J’ai réalisé qu’elle avait raison de me dire que je devais arrêter de penser à la chanson qu’on me chantait au collège, « Elle est bonne mais pas belle… » (ils tournaient autour de moi en chantant… franchement, ça peut être si cruel les enfants), et essayer de me voir vraiment comme je suis, sans penser aux jugements des autres.
C’était une autre libération à l’intérieur de moi… Et un jour, je me suis vue dans le miroir, et pour la première fois de ma vie, je me suis dit « Je suis belle ». Franchement, ça m’a choquée, j’ai pleuré. J’en ai encore les larmes aux yeux ! Alors oui, je n’embrasse pas tous les jours mon miroir, je me pose encore de petites questions sur moi-même (je me comprends pas non plus, faut dire), mais je ne me prends plus la tête avec ça. Je me tire la langue à moi-même, ça fait du bien. »
Ce « Et alors ? » salvateur peut être renforcé par un soutien de taille : celui de ses proches.
Chercher du soutien et du réconfort auprès de ses proches
En ce qui concerne le soutien des personnes qui nous entourent, Lucie a juste une mise en garde :
« Te sentir dévalorisé•e en compagnie de personnes avec qui tu as choisi d’être (des ami•es quoi) n’est vraiment pas normal ; le jour ou j’ai compris ça, tout est allé beaucoup, beaucoup mieux. »
C’est également l’avis de cette madmoiZelle :
« La première chose est de s’entourer de personnes qui vous aiment et qui révèlent le meilleur de vous. Il y a déjà assez de problèmes sur Terre sans s’encombrer des critiques inutiles qui ne vous feront en rien grandir — ce conseil est surtout valable pour les ami•es. Être avec des ami•es doit procurer du plaisir.
Pour moi, ils jouent un rôle très important. Leur regard et leur attention m’aident à avancer ; même si on ne vit pas ensemble quotidiennement, je sais que j’ai une petite place dans leur univers. Au quotidien, faites attention à tous les gestes qui vous sont adressés, ne serait-ce qu’un bonjour ou un sourire pour vous montrer que vous n’êtes pas invisible. »
Les proches sont l’aide et le soutien les plus précieux en cas de problème de confiance en soi. Camille raconte ainsi :
« En cas de gros moment de blues, le dernier recours, c’est ma famille. Si on a des vies antérieures (pourquoi pas), j’ai dû sauver le monde de l’extinction. Deux fois. Sinon, je ne sais pas comment j’ai fait pour mériter une telle famille. Je dois vraiment avoir trop de chance !
Ils me soutiennent TOUJOURS, que ce soit mon père, ma mère ou ma sœur. D’ailleurs, je ne sais pas comment ma mère peut supporter tous mes coups de téléphone. Ils ont toujours de bons conseils, ils m’aident toujours pour tout dans ma vie (trop). Je ne sais jamais quoi faire pour les remercier… je ne changerais ça pour rien au monde.
Et ça fait aussi du bien de penser à tout ce qu’on a de bien autour de nous. »
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Morgane explique que son père l’a aidée d’une façon décisive à prendre confiance en elle et à assumer qui elle est :
« J’ai toujours été très proche de mon père, et j’étais la bricoleuse, la casse-cou qui aime la pèche et la bagarre (cliché, c’est vrai) ! En arrivant à l’adolescence, on m’a bien fait comprendre (merci le collège…) que je ne rentrais pas dans « le cadre » avec des réflexions façon « mais tu es une fille et tu sais faire ça ? » etc. J’ai commencé à perdre confiance en moi, à me retrouver sans repères, le cul entre deux chaises !
Et un soir banal, mon père m’a engueulée en me disant : « Tu n’as pas à être ce que les gens veulent que tu sois, tu es ce que tu veux être, point barre ! ».
Aujourd’hui encore, quand j’ai un coup de mou, ou alors quand je dis que je sais mettre du carrelage et que je joue aux jeux vidéo alors que je me maquille et que je porte des jupes et qu’à cause de ça j’ai droit à des réflexions sexistes inutiles et futiles, je respire un bon coup, je repense à mon papounet et à tous ces gens fiers de moi (y compris moi), et je trace ma route ! »
Célébrer ses réussites
Autre moyen d’empouvoirement important pour cette madmoiZelle : le fait de fêter chaque succès.
« Pour avoir confiance en soi, il faut aussi célébrer chaque petite victoire, chaque réussite. Pas forcément organiser une fête de 500 personnes, mais se dire qu’on l’a fait, qu’on a réussi et qu’on en est capable. »
C’est aussi l’avis d’Aude :
« Les jours où, profondément enfoncée dans le brouillard, je me trouve nulle de chez nulle, je m’oblige à faire la liste de tout ce que j’ai déjà accompli. Ça peut être au niveau de mes études (par exemple, j’ai validé ma licence), des trucs du quotidien (comme la dernière fois que j’ai eu un dégât des eaux et que j’ai réussi à faire toutes les démarches nécessaires)…
Ce ne sont pas forcément de grandes choses, mais ce sont des trucs dont je suis fière. Et je peux vous jurer que regarder cette liste, ça booste le moral et la confiance en soi. »
La méthode Coué
Et quand on n’arrive pas à avoir confiance, on peut aussi commencer par faire semblant, pour provoquer la confiance à force de la feindre. JustHuman explique :
« Quand j’ai un coup de mou, d’abord je me tiens droite, quitte à être cambrée ; ça joue énormément sur mon regard sur la vie. Refermée physiquement, je vois plus difficilement les petits détails que j’aime tant voir. La poitrine en avant, les abdos serrés, je me sens déjà plus d’attaque.
Ces jours de grisaille interne, je ne prends pas mon casque. Parce que j’ai besoin de contact humain dans ces moments-là, je ne veux surtout pas louper une éventuelle conversation avec un inconnu, un regard charmeur d’une fille dans le métro, pouvoir aider quelqu’un qui cherche son chemin (parce que c’est dur quand t’es timide, perdu et que tout le monde a ses écouteurs vissés sur les oreilles). »
Héloïse provoque elle aussi la confiance de différentes façons :
« Le matin avant d’affronter le travail, je me passe souvent des titres motivants tels qu’« Eye Of The Tiger », « I’m So Excited », « It’s Raining Men » et plein d’autres chansons positives et rythmées.
Je placarde des dessins dans ma chambre tels que « le bocal de la confiance en soi » (qui libère un nuage rose dans le ciel), une fille qui tend les bras ou encore des affiches aux messages tels que « N’écoute plus les autres » ou « Ne panique pas ». J’ai aussi un livre de citations encourageantes vis-à-vis de la vie (ça peut être de Bouddha, de mes potes ou de moi-même), sur notre place dans le monde, pour remettre les pendules à l’heure. »
Relativiser !
En ce qui concerne les complexes, rien ne vaut la relativisation pour Lysabunny :
« Pendant une soirée entre filles, le sujet des complexes vient souvent naturellement (surtout après quelques verres où on ose avouer ses faiblesses). Un jour sur un coup de tête, on s’est désapées et comparées : c’est fou ce que ça fait du bien de voir qu’on a TOUTES des qualités et des défauts, physiques ou pas, et que la perfection n’existe pas. Il faut arrêter d’envier les autres et plutôt voir le positif. »
Cette madmoiZelle se sent bien plus confiante dans ses projets professionnels depuis qu’elle relativise sur sa « valeur » :
« J’ai trouvé le moyen de vivre avec le manque de confiance en soi quand j’ai passé un concours d’infirmière l’an dernier. J’avais à peine dix-sept ans, on devait être 2 000 dans une halle d’exposition, et je me disais que j’avais aucune chance. Puis j’ai regardé autour de moi, j’ai regardé mes voisin•es, et je me suis dit : « Mais en fait, je suis faite comme eux, je vaux la même chose qu’eux. Moi aussi j’ai mes chances ! »
C’est juste quelques phrases, mais ce jour-là elles m’ont permis de souffler un peu, et je continue à me le répéter quand je passe un examen ou que je suis en confrontation avec d’autres personnes. On est tous fait pareil, on vaut tous la même chose. C’est quelque chose qui me permet de tenir quand je passe un entretien par exemple : je me dis que oui, il y a des jurys, mais ce sont des humains et j’en suis aussi une. Il n’y a pas de raison qu’ils valent plus que moi. »
Héloïse remet également les choses en perspective, pour se rendre compte des risques réels qu’il peut y avoir :
« Je fais preuve de pragmatisme : si cette « qualité » est souvent utilisée pour décrire quelqu’un de froid et de distant, me dire que « je ne vais pas mourir » quand je prends la parole aide beaucoup. D’une manière générale, se dire que dans quelques semaines on s’en souciera déjà bien moins aide aussi. »
Décompresser & se détendre
De la même façon, se défouler et se faire plaisir permettent de se sentir mieux et de pouvoir (re)trouver confiance en soi. Héloïse explique :
« Je fais un peu de sport : cela aide à se sentir actif•ve, capable de quelque chose. On n’a pas le choix, il faut le faire, et à force de le faire on s’améliore. Il faut se dire que c’est comme ça avec tout, y compris la confiance en soi.
Quand je vis un moment difficile, si je le peux, je m’isole et je prends 10-20 minutes pour prendre un bon café et me détendre, faire une pause mentale pour stopper la panique du « je suis nulle ». »
Camille, quant à elle, vante les pouvoirs de l’imagination :
« Quand j’ai commencé à rester chez moi dans mon coin, je me suis mise à jouer à « World of Warcraft », et l’un des personnages que j’ai créé est devenu mon ami imaginaire. Oui. Et c’est toujours le cas. Bon, c’est différent aujourd’hui, je me l’imagine toujours, mais c’est parce que j’adore me parler à moi-même, je réfléchis mieux en faisant ça. Cela m’aide dans ma quête de confiance en moi, parce que je m’auto-rassure. Je sais, c’est absurde. Je dédramatise toute seule avec ma petite voix.
Mais je crois que je peux élargir ça et dire que ce qui m’aide, c’est plus mon imagination, mon « monde intérieur ». J’aime me raconter des histoires, imaginer plein de choses… Ça m’aide à penser à autre chose, à rêver, à me sentir mieux. J’exprime mes émotions avec, à travers des activités : l’écriture, le chant, la danse, le dessin… Je ne fais pas de sport, mais j’extériorise mes doutes grâce à tout ça.
Et puis il y a aussi le fait de faire autre chose, de « sortir de ma vie », mais pas par le biais de l’imagination : avec une série, un film, un livre, de la musique. Juste m’évader ailleurs, en dehors de la « vraie vie », faire face à des problèmes imaginaires, créés de toute pièce par quelqu’un d’autre. Ne pas avoir à réfléchir et me laisser aller. Bon, ça peut permettre de réfléchir, parce qu’il y a souvent des morales dans les histoires, et moi qui ai une mini vie sociale, je prends exemple sur tout ce que je trouve. Et ça aide. »
Se créer ses rituels
Pour se détendre et se sentir mieux, avoir ses petits rituels aide beaucoup. Lucie conseille ainsi de trouver les choses qui nous font nous sentir mieux :
« Pour moi, ça passe souvent par le physique. Dans les jours où décidément rien ne va — parce qu’on s’est encore fait tripoter dans le métro et qu’on n’a rien osé dire, qu’on a eu une très mauvaise note en linguistique et qu’en plus on a des crampes monstres, au hasard —, autant se raccrocher à des choses qui, elles, sont contrôlables.
C’est ainsi qu’un être humain génial, quelque part sur madmoiZelle, a inventé la « culotte des jours nuls », concept déclinable à l’infini. Personnellement, j’ai une « robe des jours nuls » dans laquelle je me sens bien et qui me fait me trouver jolie. J’ai aussi un « parfum des jours nuls » (qui est en fait un mélange d’huiles essentielles qui détend, double combo !) qui me réconforte, et même un « bouquin des jours nuls » (j’ai nommé Harry Potter) qui va me faire penser à autre chose.
Le principe n’est bien entendu pas d’associer un objet à une sensation négative, mais bien de garder en tête que quoiqu’il arrive, on aura toujours une chose simple à dégainer pour instantanément retrouver ce qui est important pour nous. Et ça peut être n’importe quoi… si, pour moi, c’est le fait d’avoir un sentiment de contrôle sur ma personne, pour vous, ça peut être le fait de vous dépasser avec du sport, ou peu importe… Un jour, une amie m’a dit que si une chose était importante pour moi, c’est que c’était une chose importante. C’est aussi simple que ça. »
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Lysabunny, pour sa part, a deux habitudes efficaces :
- « La danse de Jim dans « American Pie ». Quand je ne me sens pas bien ou que j’ai besoin de reprendre confiance en moi et de me sentir à nouveau bien dans mes baskets, je mets une chanson qui me fait trépigner, et je danse comme une folle dessus. Et ça presque tous les jours. Maintenant, je n’ai même plus honte et ça m’arrive de le faire devant des proches !
-
Le rangement/tri. Ma mère m’a toujours seriné que quand on rangeait sa chambre, on rangeait son cerveau. Elle n’avait pas tort : avoir une chambre/un appartement ordonné•e m’aide à me sentir plus confiante pour le reste. »
En conclusion…
Aude a un dernier conseil :
« Si j’avais un conseil pour les autres madmoiZelles, ce serait de ne pas rester seules face à ce manque de confiance en soi. Pour moi, s’aider d’un livre a un impact très positif. Personnellement, j’utilise « La Petite Voix » d’Eileen Caddy (que je trouve bien parce qu’il est écrit comme si notre conscience s’adressait directement à nous), mais il en existe plein d’autres. Disons que c’est un peu comme un manuel, une base de travail. »
Camille conclut :
« En cas de tendance générale à manquer de confiance en soi, il y a aussi un travail sur soi-même à faire, et ça prend du temps. Parfois, vous pourrez avoir des moments de boost temporaire, une bonne avancée, mais globalement, c’est une réconciliation avec soi-même qui se fait sur le long terme. Il faut le prendre un peu comme une relation à développer : apprendre à s’accepter, à se connaître, à s’écouter… à devenir son/sa propre meilleur•e ami•e, en somme ! »
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– Un grand merci à toutes les madmoiZelles qui ont témoigné !
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Les Commentaires
Idem, tu n'es pas la seule, moi personnellement, combien de fois quand j'ai regardé une série que j'aimais, je me suis mise à place des personnages, en répétant leur parole, en jouant leur personnage, c'est ce qui m'a donné la passion pour le théâtre, et la justesse de jeu je pense . Et comme en devenant adulte ça a été un peu plus compliqué de le faire, et bien je le fais le soir, je m'imagine une histoire (en général, fantasy médieval) où j'incarne quelqu'un et chaque soir je continue mon histoire de la vieille (le tout en pensée) . Ca m'a toujours fait du bien de faire ça et j'ai longtemps crue que j'étais bizarre ou folle, mais enfaite, je me suis dit que ça ne m'a jamais empêcher d'être bien connecté à la réalité et au monde qui m'entoure, donc ça ne devait pas faire de mal