Nouvel an chinois, fête de la mi-automne ou encore mythologie… La Chine regorge de légendes fantastiques et d’histoires en tous genres. Mais, saviez-vous que ces légendes avaient inspiré bon nombre de références cultes ? Dessins animés, mangas, films ou encore romans : la mythologie chinoise envahit nos références culturelles et nous a offert de sacrées pépites !
À l’occasion de la sortie de La fille de la Déesse de la Lune le 3 mai par la collection Stardust, Madmoizelle vous conte trois légendes chinoises qui ont inspiré des œuvres ancrées dans notre pop culture.
Découvrez « La fille de la Déesse de la Lune » juste ici en version reliée et brochée
La légende du roi singe : Sun Wonkung ou Sangoku ?
Les auteurs d’œuvres mondialement connues s’inspirent régulièrement de contes et de légendes pour construire leur personnage. Et c’est exactement ce qu’à fait Akira Toriyama pour Dragon Ball Z et particulièrement pour le personnage de Sangoku.
Il existe une légende très répandue en Chine à propos du Roi des Singes, appelé aussi Sun Wonkung. Celui-ci est né d’un œuf de pierre constitué de roche et de sang d’un dieu. Il s’entraîne longuement aux arts martiaux et acquiert le Bâton Cerclé d’Or.
Bien plus tard, il entreprend un voyage raconté dans un conte, Le voyage en occident, où il part à la recherche d’écriture sacrée de Bouddha, et revient les présenter à l’empereur après quatorze ans de quête.
Nous trouvons clairement ces références dans le personnage de Sangoku et l’histoire de Dragon Ball Z. Un petit garçon à la queue de singe, qui part à la recherche des sept boules de cristal, toujours muni de son bâton.
À lire aussi : 3 dessins animés qui trichent avec l’Histoire
La légende du Huan à l’origine d’une princesse badass
Huan est une jeune guerrière qui prend la place de son père pour aller combattre et servir son empire. Elle passe douze ans dans l’armée et force l’admiration du peuple, dont peu de personnes savent qu’il s’agit alors d’une femme. Et oui, à l’époque, manier une épée, ce n’est pas pour les personnes dotées d’un utérus.
Une fois sa retraite bien méritée, Huan retourne à son métier de tisseuse. Elle est convoitée par l’empereur qui désire l’épouser. Ne trouvant aucun bonheur dans le fait de se lier à jamais avec un homme, elle préfère se donner la mort plutôt que de voir sa liberté lui filer entre les doigts.
Cette légende ne vous rappelle-t-elle rien ? Oui, c’est bien celle-ci qui a inspiré Mulan ! Même si l’histoire connaît quelque différence avec la légende d’origine, la guerrière Huan est représentée par l’héroïne qui veut combattre « Comme un homme ». Et mauvaise nouvelle : dans la légende chinoise, Mushu n’existe pas. Terrible.
La lune et l’immortalité : mauvais combo
La lune est un symbole important dans l’histoire et la mythologie chinoise. Elle y est célébrée durant la fête de la mi-automne, moment de l’année où elle est la plus brillante, et elle est aussi au centre d’une légende bien connue.
Chang’e, déesse de la lune est condamnée à vivre sur l’astre après avoir avalé un élixir d’immortalité. Plusieurs versions existent. Certaines disent que Chang’e a volé l’élixir, tandis que d’autres expliquent qu’elle l’aurait avalé pour sauver le peuple de la Terre.
La version commune explique que Yi, son mari, reçoit par le Grand Roi des Dieux, Huangdi, une pilule d’immortalité pour le féliciter d’avoir vaincu les trois soleils. Chang’e, ne pouvant résister à sa curiosité et à l’envie de devenir immortelle, vole la pilule et l’avale.
Huangdi, en colère, décide de la punir pour son crime et envoie Chang’e vivre sur la lune. Et c’est de cette version de la légende que Sue Lynn Tan s’est inspirée pour écrire La fille de la Déesse de la Lune.
Suivez ce lien pour avoir accès au premier chapitre du roman
Que raconte « La fille de la Déesse de la Lune » ?
L’héroïne, Xingyin, et la fille de la Déesse de la Lune. Avec sa mère, elles sont condamnées à vivre en solitaire sur la lune en exil par l’Empereur Céleste. En effet, la Déesse est accusée d’avoir volé l’élixir d’immortalité à l’Empereur Céleste lui-même. Afin d’éviter toutes représailles, la Déesse décide de garder l’existence de sa fille Xingyin secréte.
Mais Xingyin a des pouvoirs, et sa magie refait peu à peu surface. Pour la protéger et ne pas se faire repérer, sa mère lui demande alors de partir. Elle entreprend donc un long voyage vers le Royaume Céleste où, incognito, elle rencontre le fils de l’empereur avec qui elle tisse des liens très forts. Elle apprend à manier arc et flèches, rejoint l’armée et affronte les pires créatures. Malgré tout ses aventures, Xingyin se donne une seule mission : revenir sauver sa mère dès que possible lorsqu’elle sera assez forte.
Un monde fantastique plongé dans l’univers magique des légendes chinoises
Amatrice de fantasy et d’univers magiques, Sue Lynn Tan raconte alors l’histoire de Xingyin en vous immergeant dans la culture des légendes chinoises. Dragons, pouvoir, amour et magie sont mêlés à travers ce roman fantastique. C’est l’occasion parfaite pour s’imprégner des mythes chinois. Mais aussi pour vivre l’histoire d’une meuf plutôt badass !
Madmoizelle vous donne rendez-vous le 3 mai pour découvrir La fille de la Déesse de la Lune par la collection Stardust aux éditions Hugo Publishing.
Découvrez « La fille de la Déesse de la Lune » en version reliée et brochée
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.