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Le confinement, une bonne nouvelle pour la planète ?

Entre amélioration de la qualité de l’air et retour des animaux dans les villes, le confinement donne une pause à notre environnement.

Le confinement, c’est 2,6 milliards de personnes qui doivent rester chez elles ! Ce qui veut dire BEAUCOUP moins de gens dans les rues, BEAUCOUP moins de gens qui prennent leur voiture, BEAUCOUP moins de transports en général, etc, etc.

Ça te donne plus de temps pour regarder Netflix… Et ça donne l’occasion à la planète de souffler un peu.

Une baisse de la pollution de l’air grâce au confinement

En Chine, en Italie et à Paris, une baisse drastique de la pollution de l’air a déjà été enregistrée.

La NASA a relevé que les émissions de dioxyde d’azote ont diminué de 10 à 30% entre le 1er janvier et le 25 février dans la région de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie en Chine.

Au Nord de l’Italie, un satellite a de même détecté une forte baisse de la pollution atmosphérique. Tu peux observer la baisse de dioxyde d’azote en 10 jours de confinement en Italie sur ce Tweet de l’Agence Spatiale Européenne :

En France, Airparif a publié le 25 mars un bilan mesurant la qualité de l’air.

Sur la semaine du 16 au 20 mars, l’organisme de surveillance de la qualité de l’air a enregistré une baisse de 20% à 30% du dioxyde d’azote dans l’agglomération parisienne.

Airparif indique que cette baisse est liée en grande partie à une forte diminution du trafic routier et aérien. Selon le bilan :

« En 40 ans de mesure d’Airparif, cette situation n’est jamais arrivée de manière aussi importante et sur autant de stations. »

Un retour des animaux dans des espaces occupés par l’homme

Le confinement, c’est aussi l’occasion pour les animaux de réinvestir des endroits qu’ils avaient délaissés. Des images ont largement circulé sur les réseaux sociaux, comme cette vidéo de dauphins jouant dans le port de Sardaigne :

https://twitter.com/Jcaud1/status/1239606356782579713?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1239606356782579713&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.20minutes.fr%2Fplanete%2F2747191-20200325-coronavirus-confinement-vraie-pause-faune-sauvage

Ou ce loup, se baladant pépouze sur les pistes désertes de la station de ski de Courchevel :

Selon Samuel Challéat, géographe de l’environnement interrogé par 20 Minutes, ces phénomènes de retour de la faune dans les espaces occupés par l’homme ne sont pas nouveaux :

« On a déjà pu constater par le passé que lorsqu’on diminue la fréquentation humaine dans un espace donné, s’opère alors une recolonisation du vivant sauvage. »

Jean-David Abel, vice-président de France Nature Environnement (FNE), explique aussi que la faune a, dans ces conditions, une plus grande latitude pour se nourrir et élever ses petits.

Confinement : la nature reprend-t-elle vraiment ses droits ?

On est d’accord, toutes ces vidéos d’animaux qui profitent de notre absence et vivent leur meilleur vie sont beaucoup trop CUTES.

Mais alors, le confinement va-t-il entraîner une véritable reconquête des animaux des territoires, ou signifie-t-il que la nature « reprend ses droits » ? Samuel Challéat nuance cette idée :

« Il ne faut pas s’attendre, par exemple, à ce que les espèces qui avaient fini par quitter les villes y reviennent subitement.

Ni que ces quelques semaines de confinement se traduisent par un bond extraordinaire de la vie sauvage, en population ou en diversité des espèces. »

L’article de 20 Minutes souligne que si nous avons tendance à davantage entendre les oiseaux chanter depuis la semaine dernière, c’est aussi parce que nous y sommes plus attentifs !

Le confinement, une occasion d’opérer une transition écologique !

En tout cas, ces images de baisse de la pollution et d’animaux qui reviennent habiter près des villes me mettent du baume au cœur.

J’ai conscience qu’après le confinement, la pollution fera son retour et les animaux retourneront se cacher loin de l’agitation humaine.

Mais j’espère quand même, optimiste, que cette situation exceptionnelle provoquera un électrochoc dans la mentalité des gens et des dirigeants.

J’espère que cette crise sanitaire permettra de se diriger vers un modèle économique plus vertueux, plus respectueux de l’environnement mais aussi de la santé humaine.

Certains scientifiques y voient une occasion unique d’opérer une véritable transition écologique, comme le chercheur et membre du Giec François Gemenne, interrogé dans le journal Le Point.

Ce dernier estime que le gouvernement français devrait se saisir de cette opportunité pour investir dans une économie moins polluante.

Si tu veux lire d’autres actus positives en cette période de confinement, je t’invite à jeter un œil à mon article sur les bonnes nouvelles en période de confinement.

Et bien sûr, à continuer à lire madmoiZelle !

Face à la pandémie de coronavirus (Covid 19), une seule chose à faire : reste chez toi !

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Bon courage ♥

À lire aussi : Pourquoi ce confinement n’est finalement pas si désagréable


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Les Commentaires

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Avatar de Dog
23 avril 2020 à 20h04
Dog
La plupart des grands virus de ces dernières décennies, sont dù à l'empiètement de l'homme sur la normalité naturelle vis à vis des animaux.
Je m'explique : Des centaines d'individus animaux ( cochons, canards, whatever) , empaquetés ensemble (ce qu'ils ne devraient pas être), traités aux antibio + + ( ce qui endurcis les organismes visé par ces traitements ) , qui sont en contact de l'homme ( la porosité interespèce vis à vis des maladies est bien plus fines qu'on ne le pense) = problèmes.

le VIH était une maladie présente chez les grands singes, qui la supportaient bien. Habitat défoncés, viande de brousse, rapprochement des deux milieux qui n'auraient pas du avoir lieu ( humain / singe ) = VIH chez l'humain.
Ici, il y a eu un nouvel exemple de ce piétinement. Piétinement d'une limite qui n'est pas sensé être franchis. Animal vecteur (a que coucou le pangolin) , passation à l'humain.

Si l'humanité se remettais à respecter les limites barrières naturelles entre les espèces, ( démolition des habitats, production de viande sans respect , batifolage outrancier ) , il y aura bien moins de passation de tels vrius d'une espèce à l'autre.

grippe aviaire, grippe porcine, vache folle. Il y a eu tellement de départ de feu...
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