L’Organisation Mondiale de la Santé a ajouté à la Classification internationale des maladies un nouveau trouble, celui des « comportements sexuels compulsifs ».
Les troubles sexuels compulsifs définis par l’OMS
Slate relate :
« Selon la définition de l’OMS, ces troubles sont « caractérisés par une perte de contrôle intense à résister à des impulsions ou à des besoins sexuels répétitifs, générant du stress et des déficiences » chez l’individu concerné. »
Le site explique que le sexe n’est cependant pas reconnu comme une addiction, et que cet ajout doit encore être approuvé par un vote en mai 2019
Toutefois, cela ouvre des possibilités pour un meilleur accompagnement en termes de soins.
Tu peux trouver plus d’informations en allant lire directement l’article de Slate
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Les troubles sexuels compulsifs ne sont pas une excuse pour agresser
La question que pose cette reconnaissance et qui m’inquiète est la transformation potentielle de ce trouble en excuse pour agresser sexuellement ou violer des personnes, puis s’en dédouaner.
Il me semble important de reconnaître l’existence de tels troubles, et de mettre en place tout ce qui peut l’être fin d’aider à leur traitement, et d’accompagner les personnes touchées au mieux.
Mais j’espère fermement que ces troubles ne seront pas transformés en « circonstances atténuantes » à n’importe quel type d’abus.
C’est aussi une question abordée dans l’article de Slate, et qui me semble primordiale si la nouvelle Classification internationale des maladies de l’OMS vient à être approuvée.
Et toi, qu’en penses-tu ? Comment réagis-tu à cette reconnaissance ? Viens me raconter ça dans les commentaires, je suis curieuse de connaître ton avis.
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Je ne pense vraiment pas qu'un trouble psychiatrique soit une circonstance atténuante dans notre système actuel, qui tourne bien autour de la psychophobie, quand même.
Alors tant mieux si les personnes qui en souffrent peuvent enfin mettre un terme dessus et être reconnu. J'espère que ça ira vers une meilleure prise en charge, même si j'en doute, au vu des moyens actuels.
Et si une personne se réclame de ce trouble pour justifier une agression ou un viol, ça permettra peut être qu'il reçoive une peine à la hauteur du crime. (Si vous trouvez l'ironie cachée dans cette phrase, vous gagnez une image )