Il y a plusieurs choses incompréhensibles dans la vie. Parmi lesquelles :
- Les légumes fourbes, comme le maïs et les petits pois
- Les trous parfaits
- Les animaux qui se déplacent de côté, comme les fucking crabes
- Les fringues Desigual
- L’allemand
- Le crépon (INSUPPORTABLE matière)
- Et bien sûr… LES GENS DANS L’AVION.
La semaine dernière, j’embarquais à bord d’un boeing 747 à destination de la Nouvelle-Orléans avec l’entrain d’une huître en mal d’iode.
J’étais ravie de me barrer au bout du monde, mais n’avais aucune envie de subir 11h de vol avec des gens indisciplinés, moi qui suis si sage (#lolilol).
Et ça n’a pas loupé. Cinq minutes après avoir pénétré l’engin de l’enfer, l’intégralité de la population a entamé son habituelle ritournelle.
Outrée par le spectacle auquel j’assistais, j’ai rassemblé mes membres contre mon grand corps et me suis figée dans une posture stressée indiquant : « les chats sautent régulièrement sur mes parties génitales ».
Le sourire constipé, les yeux révulsés, j’ai tenté le tout pour le tout : me coller contre la paroi du galet, pour attendre que tout se monde s’asseye.
Cette réaction est disproportionnée ? Pas du tout ! La preuve ci-dessous.
Voilà plusieurs types de gens qui méritent franchement un séjour aux Baumettes. Appelons-les Jean-Claude, c’est tout ce qu’ils méritent .
Ceux pour qui trouver un siège est une quête impossible
Après d’éventuels retards de l’avion, une queue de 4h30 pour passer le filtre et un type de l’immigration qui te demande de pas manger de sandwich pendant que tu lui tends ton passeport, tu gagnes enfin ton droit de rentrer dans l’appareil, dont tu n’as toujours pas compris comment il pouvait voler avec autant de gens dans son bide.
Déjà, pénétrer dans la machine, c’est une galère.
Mais le pire vient à bord.
Quand les gens montent dans un avion, ils abandonnent leurs cerveaux.
Incapable de lire le numéro inscrit sur leur carte d’embarquement, ils lèvent le nez et secouent leur tête dans tous les sens, à la recherche d’un signe, d’une indication.
— Mais c’est où ? — Là-bas, tu crois ?
MAIS JEAN-CLAUDE ENFIN ! Y a des petits numéros, là, partout. Tu lis et tu vas t’asseoir à la place qui te correspond !!!
— Putain mais c’est où ? Ma place existe pas ou quoi ?
Mais Jean-Claude, tu as payé 1500 balles ton billet, bien sûr que t’as un siège.
Incompréhensible, ce JC.
Ceux pour qui mettre un sac dans un compartiment est un casse-tête chinois
Après avoir passé 5h38 à attendre que Jacqueline trouve sa place puis se rende compte que c’est pas la bonne, l’heure est au rangement.
Mettre un rectangle dans un rectangle, ça semble facile pour n’importe quel personne âgée de plus de 2 ans et demi.
Pourtant, Jean-Claude ne semble pas comprendre comment insérer une petite valise dans un compartiment à bagage.
Et voilà que ça ferme pas car il l’a mis dans le mauvais sens, et voilà qu’elle tombe sur la tête de Michel qui lisait tranquillement son Guillaume Musso…
Mais enfin ! C’est pourtant si simple.
Et puis bien sûr, le temps que Jean-Claude parvienne à ranger son bagage, sa voisine a déjà pris le compartiment d’à côté et tu te retrouves NIQUÉE à devoir caler ton minuscule sac à dos où il y a de la place, c’est-à-dire au fin fond de l’avion.
Là où personne ne veut aller. PERSONNE. JAMAIS.
Ceux qui ferment le hublot au décollage
Peu importe la place que tu occupes dans un avion, ton emplacement a forcément quelque chose de merdique.
Si tu es côté hublot, tu dois escalader tes voisins qui ronflent pour aller pisser. Si tu es au milieu, tu n’as pas de place pour caler tes coudes et ton corps en général. Et si tu es côté couloir, tu te lèves dès que Jean-Michel Hublot doit pisser.
Dans tous les cas, tu es niquée.
Mais c’est le lot des gens qui prennent l’avion, comme chacun sait.
Dans les deux cas où tu n’es pas côté hublot, il y a une décision sur laquelle tu n’as aucune influence : garder ou non le volet fermé.
Ça n’a l’air de rien mais ça peut être sujet à de grandes querelles.
J’ai une question pour les personnes qui ferment les hublots quand l’avion décolle : POURQUOI ?
Pourquoi se priver d’une vue aérienne sur toute une ville ? Pourquoi détruire l’existence des gens qui vous entourent ?
Ma technique pour montrer mon agacement ? Souffler très fort, et longtemps.
Ça n’est certes pas très gentil, mais ça l’est plus que de priver ses voisins d’une vue sur le Nord-Pas-De-Calais.
Ceux qui boivent tout l’alcool
La semaine dernière, à bord du Paris-Kyoto, un groupe de quelques SOIXANTE gendarmes a trompé l’ennui en sifflant l’intégralité des bouteilles d’alcool
prévues pour l’ensemble de la classe économique.
La totalité.
Tout.
La globalité.
L’ensemble.
Il ne restait rien.
Quand on est comme moi, flippée par la moindre turbulence, on a besoin d’un petit coup de main pour se détendre la raie.
J’en ai été privée par ces malotrus, et me suis plaint à qui voulait bien l’entendre, comme une personne de 98 ans.
Car telle est ma vie.
Ceux qui vont aux toilettes toutes les 14 secondes
Ohlala, ce sont les pires.
C’est comme si les gens côté hublot se concertaient TOUS pour aller pisser quand leurs voisins piquent du nez.
C’est quasiment instantané : dès que je m’endors, Jean-Claude ressent le besoin de faire pleurer son asticot.
ENFER.
Ceux qui choisissent le poisson comme plat
Colin + Alaska + avion + barquette en alu = summum de l’horreur. Même Lars von Trier oserait pas.
Ceux qui jettent des trucs par terre
Dans l’avion, l’Homme redevient parfois une bête, qui a oublié tous les rudiments du savoir-vivre.
Ainsi, JC jette le plastique qui recouvre la couverture gentiment offerte par l’hôtesse, ainsi que son plaid quand il n’en veut plus. Parfois également, il défèque à côté de la cuvette, dans les commodités.
Mais… mais… Jean-Claude, tu ferais pas ça dans ton appart !
— Tiens, et si je jetais ma sauce samouraï sur le sol de mon vestibule ?
Tu le ferais pas chez toi hein ? Tu ferais pas caca sur ta table basse ?
ALORS LE FAIS PAS DANS L’AVION.
Ceux qui se lèvent quand il ne faut pas
Parfois, le chef de cabine fait une annonce lors de laquelle il précise bien de rester attaché. En cause ? Les turbulences et autres sympathiques trous d’air.
Autant dire qu’il vaut mieux respecter les consignes de sécurité, sinon tu as vite fait de te retrouver avec la tête dans le chariot de bouffe.
Mais une fois de plus, Jean-Claude a décidé qu’il était préférable de faire comme bon lui semble.
Ainsi, il n’a aucun scrupule à se lever pour aller se chercher un petit sandwich alors que tout le monde est assis. Il est pépère, JC.
INSUPPORTABLE.
Ceux qui font n’importe quoi après l’atterissage
Lorsque l’avion a touché le sol, c’est la jungle. Il n’y a plus de règles qui tiennent. Tout ce qui compte pour l’ensemble des passagers : se barrer le plus rapidement possible.
Ainsi, allant à l’encontre les consignes du pilote, tout le monde se lève avant même que l’avion ait fini de rouler.
Jean-Claude se détache, allume son téléphone, et se lève pour sortir son fucking bagage qu’il a passé 4h à essayer de fourrer dans le compartiment.
Mais enfin ! Le pilote t’a dit de précisément RIEN faire de tout ça. C’est fou JC, ce que tu as l’esprit de contradiction.
Parfois, j’espère secrètement que l’avion marquera un arrêt brusque pour qu’il se cogne contre sa propre valise. Mais gentiment quand même hein, je suis pas un monstre.
Et puis après avoir bravé tous les codes, Jean-Claude se retrouve comme un con debout avec sa valise, 15 minutes avant que les portes s’ouvrent.
JE TE HAIS JEAN-CLAUDE. JE TE HAIS.
Et puis si seulement il se tenait après être sorti du véhicule…
Mais non, car JC est un perfectionniste. Il aime faire chier jusqu’au service d’immigration, ou bien sûr il tente de gruger par tous les moyens.
Ahlalala, quel sacré couillon ce JC.
L’important, c’est parfois la destination, pas le voyage
Bon, j’ai bien râlé, mais voyager c’est quand même cool.
Voilà mon bel esturgeon, il fallait que ça sorte. Maintenant que j’ai accouché d’un peu de rage, je me sens plus légère, comme après avoir pondu un bel étron.
Et toi, y-a-t-il des comportements qui t’exaspèrent, quand tu prends l’avion, le train, le métro ou simplement le bus de la vie ?
À lire aussi : Les pires gentils des films (ON LES DETESTE)
Les Commentaires