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Soirées & Sorties

Ces petites choses qui changent en moi quand je suis ivre

Revenons ensemble sur la façon dont notre comportement évolue quand on est saoules en se basant sur l’exemple de SPP.

Publié initialement le 4 mai 2012

J’aime bien festoyer, et je crois ne pas trop m’avancer si je dis que mon côté (trop) bonne vivante fait partie de moi. Si pendant la durée de mes études, je sortais à peu près 5 soirs sur 7, entraînant ainsi mon foie à la surconsommation de substances alcoolisées, il est désormais beaucoup (beaucoup, BEAUCOUP) plus rare que je parte shaker mon booty sur The Clash et lever mon coude pour toute la nuit. Le recul aidant, je me rends désormais compte que je ne suis pas la même personne selon mon taux d’alcoolémie. Retour sur ce qui change en moi quand je suis pétée.

Mais avant de commencer les festivités via ce petit comparatif, je me dois de vous rappeler (même si vous ne m’avez pas attendue pour l’entendre) que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé – surtout si tu bois le contenant en plus du contenu.

Le miroir et moi quand je suis ivre

Nous sommes probablement nombreuses à connaître un véritable ascenseur émotionnel face au miroir de notre bar préféré chaque fois que nous festoyons gaiement. Je dirais que notre rapport à notre reflet en soirée se divise en deux étapes :

1. L’envie de procréer avec le miroir : c’est ton cinquième verre et tu titubes légèrement en direction des ouatères closètes, un grand sourire illuminant ton visage. Quand tu croises ton reflet dans le miroir, c’est la révélation : tu as l’impression de n’avoir jamais été aussi attrayante. C’est comme si un halo de lumière t’auréolait. Personnellement, à ce stade de la soirée, j’ai l’impression d’avoir le sex appeal d’une Pussycat Dolls avec la classe d’une Cate Blanchett alors qu’en fait, j’ai plus l’air d’un moineau sous EPO.

2. L’envie de tout péter : après ton onzième verre, tu commences sérieusement à avoir mal à la tête. Tu te croises dans le miroir et là, c’est le choc : yeux injectés de sang, bouche pendante, peau grasse, paupières qui tombent, et regard hagard. « On dirait un bichon maltais décédé croisé avec un poney mal peigné« , pourrais-je me dire dans ces cas-là.

maquillage zombie

J’ai failli oublier l’étape 3 : Ce qu’on voit dans le miroir au réveil.

La qualité de ma conversation quand je suis ivre

… Qui est inversement proportionnelle à l’idée que je m’en fais quand je suis un peu imbibée.

Si, lorsque je suis sobre, je n’ai déjà pas la répartie d’une Raphaëlle Bacqué ou d’une Arlette Chabot je suis, saoule, aussi intéressante qu’un lecteur de disquettes. Je baragouine des trucs incompréhensibles, mes phrases sont dans le désordre et, pire, il peut m’arriver de commencer une phrase et de l’oublier en cours de route. Ce qui peut donner par exemple lieu à de tels discours :

« Le problème, avec la Birmanie, c’est la Nintendo GameCube. J’ai pas trop aimé quand t’as vu Avengers ? J’ai trouvé ça carrément… Merde, on parlait de quoi déjà ? »

J’exagère à peine.

Mon rapport à l’argent quand je suis ivre

Je ne suis pas ce qu’on appelle une personne « près de ses sous », mais j’essaie de ne pas faire craquer le slip Daniel Hechter de mon banquier. Ce qu’il faut comprendre par là, c’est que je ne suis pas vraiment du genre à payer des trucs à des gens que je viens de rencontrer.

En revanche, en soirée, il peut arriver que je lève les bras haut dans le ciel avant de hurler « Whouhouuuu, c’est ma tournééée ! » simplement parce qu’un(e) inconnu(e) m’a fait marrer. Généralement, c’est le signe que j’ai atteint le paroxysme de l’euphorie et que je ne vais pas tarder à m’endormir sur la table.

Les démonstrations d’affection quand je suis ivre

De nature assez pudique et légèrement coincée du bulbe, il me faut me sentir sacrément en confiance pour prendre quelqu’un dans mes bras. Qu’est ce qui me pousse donc à faire des distributions de free hugs* à des inconnus parce qu’ils m’ont tenu la porte des toilettes ou qu’ils m’ont rendu la monnaie de mon verre ? Je ne sais pas vraiment. Mais je m’étonne de ne pas encore avoir reçu d’uppercut bien placé.

L’oubli complet de la notion de pudeur quand je suis ivre

Si j’ai tendance, dans la vie de tous les jours, à vérifier si je n’ai pas un téton qui sort pour dire bonjour (même quand je suis en col roulé), en soirée, il n’en est rien. T’as la jupe qui te remonte jusqu’aux oreilles ? Pas grave. Si tu remontes pas ton t-shirt tout de suite, tu finis en soutif ? Rien à fout’. Bordel fais quelque chose on voit ta raie des fesses ? J’en n’ai rien à péter.

C’est du moins ce qu’ont l’air de me dire les photos de la soirée que je regarde le lendemain sur les réseaux sociaux en me rongeant les ongles jusqu’au colon.

Et toi, quels sont les trucs qui changent dans ton comportement quand tu as bu des coups ?


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

44
Avatar de skippy01
3 décembre 2017 à 16h12
skippy01
En ce qui me concerne, on peut diviser l'ivresse en plusieurs phases:

-Phase 1: Peu ou pas d'effets ressentis, aucun signe extérieur d'ivresse.
-Phase 2: Apparition de problèmes de compréhension, temps de réponse nettement supérieur à la normale.
-Phase 3: Apparition de problèmes psychomoteurs, nette perte d'adresse, d'habileté et d'équilibre.
-Phase 4: Aggravation de la phase 3.
-Phase 5: État d'hilarité permanent et inexpliqué précédé d'un gros coup de vertige.
-Phase 6: Perte totale de contrôle des actes, conduite irresponsable.

J'ai atteint une seule fois la phase 5 et je vais rarement au-delà de la phase 2.
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