Entre la levure de bière pour les ongles et les cheveux, les comprimés de fer ou de magnésium B6, les petites gélules de nutriments, les boissons énergisantes, les cachets de vitamines, c’est toute une industrie qui est dédiée aux compléments alimentaires, pour les adultes comme pour les plus jeunes.
Mais l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments (Anses) vient de signaler dans les résultats de son dispositif de Nutrivigilance
que tous ces compléments alimentaires avaient occasionné, depuis ces trois dernières années, plus de 1500 effets secondaires indésirables !
Ces effets indésirables ont été rapportés non seulement par des particuliers mais également par des professionnels de santé et même par les entreprises elles-mêmes ! Après plusieurs dizaines d’évaluations de risques sanitaires, certains compléments alimentaires sont bel et bien dans le viseur de l’Anses : on trouve par exemple la levure rouge contre le cholestérol et les boissons énergisantes dans les mises en garde de l’Anses.
Désormais, l’Anses plaide pour une surveillance renforcée des produits, par eux-mêmes et par les fabricants. Elle recommande de bien suivre les conseils des médecins et des notices d’emploi pour éviter le plus de risques possibles. Les effets indésirables peuvent aller de l’allergie à des troubles hépatiques, neurologiques, cardio-vasculaires et gastroentérologiques.
Pour en savoir plus
- l’article du Figaro Santé
- l’article de Pourquoi Docteur
- l’article, avec vidéo, de LCI
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Les cures de compléments alimentaires doivent nous aider à des moments quand notre organisme est en carence, pas forcément tout le temps !
Il faut se renseigner sur les labos, sur l'assimilation des molécules (genre toutes les vitamines C à dissoudre dans l'eau : n'importe quoi, la molécule de vitamine C se "casse" et est "perdue" dans l'eau, il faut en prendre à croquer), sinon, je ne pourrais que vous conseiller les Laboratoires Nutergia sur des conseils d'un nutritionniste (encore faut-il qu'il "travaille" avec ce labo...).