Nous avons eu la chance de recevoir dans notre podcast « Laisse moi kiffer », qu’on vous invite vivement à écoute, Léa, alias @mercibeaucul. Léa est un concentré de bonne vibes et on pourrait discuter des heures avec elle tant elle a envie de partager ses conseils pour une sexualité joyeuse et sans tabou. En regardant de plus près son feed Instagram, nous avons eu envie d’approfondir un sujet avec elle : comment savoir vraiment ce qu’on aime dans le sexe ?
La question peut sembler évidente et pourtant, elle a son importance, notamment quand on sait que les Français font de moins en moins l’amour, tandis que l’injonction à la sexualité n’a jamais été aussi forte. Et c’est ok de ne pas avoir de désir, comme nous le rappelle notre chroniqueuse Charlotte Bernard dans son dernier papier.
Ce n’est pas évident de se connaître sexuellement parce qu’on a été éduqué à réfréner notre plaisir plutôt qu’à l’explorer. Léa donne 5 pistes pour mieux se connaître sexuellement.
Qu’est-ce qui vous titille ?
Votre corps est votre meilleur indicateur ? Si vous sentez qu’il y a des petites choses que vous aimez alors foncez car il y a des chances que ces trucs vous fassent encore plus d’effet si vous insistez. Les gens s’attendent à ce que le plaisir, ce soit quelque chose d’intense dès le début, que l’orgasme arrive tout de suite. Dès lors qu’on est sur des sensations un peu plus légères, on a l’impression de ne pas prendre de plaisir. Or c’est faux. Commencez par vous connecter à votre corps et allez-y étape par étape. Par exemple, si vous aimez qu’on vous effleure le cou, alors peut-être juste passer plus de temps dans cette zone-là peut faire monter la température.
Rencontrer son corps non sexuellement
Ressentir son corps n’est pas une chose innée, personne ne nous a appris à le faire. Il existe pléthore d’explorations non sexuelles pour développer un langage avec lui. C’est une vraie compétence à développer. Ce genre de pratique permet de se reconnecter aux sensations du corps, il est intéressant de désexualiser parfois la sexualité et de ne plus être dans la recherche du plaisir immédiat. Contrairement à ce qu’on imagine, la sexualité se pratique en dehors des moments sexuels, vraiment au quotidien. Plus on apprend à ressentir notre corps, à développer nos sens, plus ce sera facile de lâcher prise.
Aller à des ateliers, à des rencontres : ÉCHANGER
Pour ressentir des choses, il faut déjà savoir qu’elles existent. Et rien de mieux que des conversations sur le sujet. Plus vous entendrez des témoignages sur la sexualité, plus cela nourrira votre imaginaire. Les fantasmes, c’est un truc qui devrait clairement se partager afin de montrer à votre corps et votre cerveau ce qui existe. Et ça tombe bien, car Léa organise tout au long du mois de juin un Discul Tour dans 7 villes de France. Il est encore temps de prendre votre place.
Regarder, lire, écouter du porno
Le concept en lui-même du porno est une bonne idée car cela permet d’avoir des représentations différentes de la sexualité, de voir des désirs autres que les nôtres. Mais le porno mainstream aujourd’hui est violent, et néfaste pour l’image des femmes. En se dirigeant vers des productions éthiques, on peut trouver des petits kinks sortis de derrière les fagots : une bonne source d’inspiration. Il y a aussi les productions Anoushka movies Anoushka est une réalisatrice de films pornographiques éthiques et également Erika Lust pionnière du porno féministe.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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