Le 19 octobre 2020
La légende voudrait que le premier vibromasseur soit une invention de Cléopâtre, qui aurait coincé entre ses jambes un rouleau de papyrus rempli d’abeilles vivantes (et bourdonnantes). Une rumeur complètement fausse, mais qui souhaitait prouver que la question de la recherche du plaisir s’est posée très tôt !
Aurore Malet, docteure en neurosciences et sexologue, explique à madmoiZelle :
« Les hommes et les femmes primitives se sont rendues compte qu’en touchant certaines zones, il se passait quelque chose qui faisait du bien. C’est ainsi que la recherche du plaisir s’est faite, petit à petit, pour être ensuite ritualisée, codifiée.
Certaines tribus d’Afrique et d’Amérique mettaient des étuis sur le pénis pour augmenter les sensations. On peut aussi imaginer que des personnes vivant dans les cavernes aient pu se frictionner contre des peaux de bêtes pour avoir du plaisir. »
Le vibromasseur a été inventé à des fins « médicales »
C’est pourtant bien des années après ces expérimentations caverneuses, en 1883, que voit le jour le marteau de Granville, du médecin du même nom.
Il s’agit du premier « percuteur mécanique à ressort », un objet dont le nom et l’apparence ne donnent pas vraiment envie de le mettre près de son clito !
Ce « marteau », qui est en fait le premier vibromasseur, était censé calmer les femmes atteintes « d’hystérie », que les praticiens soignaient auparavant à l’aide de « massages » (masturbation manuelle) (et oui, on sait que ça fait beaucoup de guillemets). Ce fut le premier objet mécanique partant à la recherche du plaisir, et dont les vibrations « soignaient » les patientes.
La technologie a depuis fait bien du chemin, comme le prouve LELO qui repousse encore les limites avec son nouveau vibromasseur rabbit, le Soraya Wave : les vibrations le parcourent en pulsant comme des vagues (d’où le nom), la tête principale effectue un mouvement façon « viens ici » pour stimuler plus que jamais, et la tête clitoridienne promet des puissances inédites !
Il faut bien l’avouer, l’objet est plus doux à l’œil que son ancêtre.
Soraya Wave disponible en trois couleurs, LELO, 187€
Quels sont vraiment les effets des vibrations ?
Mais pourquoi les vibrations font-elles autant de bien ? Aurore Malet l’explique évidemment par les neurosciences :
« Dans la peau, il y a des récepteurs sensoriels avec des catégories différentes, et chaque catégorie va détecter certains types de stimulations.
Certains récepteurs vont capter la douleur, d’autres la température, et certains vont être spécifiques aux vibrations, au toucher, à la caresse, au moment où on appuie. Certains vont être actifs quand la pression dure longtemps, sensibles au degré de pression…
Ces différents types de pression et de vibration sont encodés de manière spécifique dans notre cerveau et donnent une richesse infinie au toucher de manière générale. »
Ces récepteurs sensoriels sont très nombreux dans les zones génitales mais aussi les zones érogènes, comme les seins ou la nuque. Ils seront plutôt aux abonnés absents dans d’autres endroits, comme le dos.
Les vibrations donnent-elles vraiment du plaisir à tous les coups ?
« Tout le monde a des goûts différents. Il y a des gens qui vont aimer des stimulations un peu appuyées et d’autres avec qui il ne faut surtout pas faire ça.
L’histoire personnelle des gens va rentrer en jeu : ça va dépendre de la façon dont les personnes se masturbent ou ont commencé à se masturber, des partenaires qu’elles ont rencontrés… »
On écrit donc chacun et chacune à son rythme sa propre histoire érotique, avec des stimulations qu’on peut découvrir plus tard et apprendre à aimer (ou pas).
Le vibromasseur rabbit Soraya Wave de LELO est particulièrement recommandé aux personnes qui préfèrent prendre du plaisir par la pénétration vaginale, qui sont à l’aise avec leur corps et aimeraient découvrir de nouvelles sensations !
Jouit-on différemment grâce aux vibrations ?
Le sextoy — comme le Soraya Wave de LELO, avec ses vibrations longues et profondes — peut devenir la plume avec laquelle on écrit de nouveaux chapitres dans sa découverte de son corps et de son imaginaire érotique. Il peut évidemment permettre d’atteindre l’orgasme, mais aussi de se découvrir et de découvrir ce qu’on aime. Aurore Malet résume :
« L’orgasme est une stimulation du système nerveux, c’est un réflexe. Une fois qu’une personne a compris comment se masturber pour déclencher ce réflexe, c’est un peu plié. »
Quid alors d’enrichir les plaisirs et de s’aventurer sur d’autres terrains, de dessiner de nouvelles envies, ou de nouveaux jeux érotiques ? Si la vibration est dorénavant répandue, elle peut (et doit parfois) s’accompagner de plein de nouvelles questions :
« Est-ce qu’on fait cela seule ? Avec une ou plusieurs personnes ? C’est tout l’imaginaire érotique qui se déploie. Beaucoup de choses se développent sur ces sujets, et sont presque plus intéressants que la vibration pure. »
Le vibromasseur rabbit Soraya Wave de LELO s’accompagnera volontiers de dessins érotiques, de porno audio, de films X féministes, de sextos intenses ou toute autre activité permettant de faire connaissance, seule ou à deux, avec tout ce qui peut — littéralement — vous faire vibrer.
Soraya Wave disponible en trois couleurs, LELO, 187€
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