L’achat de son premier ensemble de lingerie est souvent un moment marquant dans la vie d’une femme et ce pour tout un tas de raisons. La lingerie est souvent symbole d’ultime féminité et dans le même temps assez sexualisé. Pourtant certaines femmes l’utilisent pour se réapproprier l’image qu’elles ont d’elles-mêmes.
Dans ce même état d’esprit certaines marques comme RougeGorge tirent leur épingle du jeu. En proposant des modèles accessibles qui donnent l’occasion d’exprimer sa vraie personnalité à travers sa lingerie, dans le but d’oser être soi.
Parce que finalement, notre personnalité dans l’intimité est parfois très différente de celle perçue par notre entourage. Les dessous restent les vêtements au plus près du vrai soi, ils habillent et protègent ce sanctuaire, comme le dernier rempart avant la nudité.
Mais comment ces quelques bouts de tissus peuvent-ils avoir un tel pouvoir ? J’ai posé quelques questions à deux femmes de deux générations différentes afin qu’elles me confient leur perception de la lingerie, pourquoi elles aiment en porter et comment cela joue sur leur rapport au corps.
De la représentation de la lingerie
Raphaëlle a 26 ans, elle travaille dans une agence de communication à Paris, et porte du 80 E, et a commencé à porter des brassières lorsqu’elle a eu ses premières règles à onze ans. Au fil du temps, elle s’est tournée vers les soutiens-gorge à coque, puis vers les soutiens-gorge à armatures.
Raphaëlle me confie que les armatures ont été une révélation car les coques l’ont toujours complexé. En effet avec son tour de taille très fin et son bonnet profond, les coques avaient tendance à accentuer le volume ce qui la rendait mal à l’aise.
Soutien-gorge corbeille tulle brode marron, choisi par Raphaëlle
J’ai été séduite par la couleur ni bordeaux ni marron qui est ultra originale. Je cherchais une nuance comme celle-ci depuis longtemps !
Le détail de la dentelle aussi bien au niveau du balconnet que le tour de taille est beau et très travaillé. C’est très féminin et assez « coquet ». J’ai d’ailleurs bien aimé le rappel du motif sur le derrière et le devant de la culotte qui termine bien l’ensemble. La petite perle qui est mise en avant sur le soutien-gorge ainsi que sur le haut de la culotte est un élément que j’apprécie également car il rappelle cette notion d’ensemble.
Pour la composition la culotte est 100% coton à l’intérieur et pour moi c’est un critère d’achat déterminant. Le prix de l’ensemble est vraiment compétitif pour le design et la qualité proposée : 25 € !
Raphaëlle
La deuxième personne que j’ai interviewée se nomme Virginie, elle a 37 ans, est happiness manager et porte du 95 B. De son côté, ce sont ses sœurs qui ont attiré son attention vers sa poitrine.
Moi, naturellement, je n’y pensais pas. En cinquième je commençais à sentir qu’il y avait des changements dans mon corps, mais je n’avais pas trop envie d’y prêter attention. J’avais vraiment un tout petit peu de poitrine, mais comme mes sœurs étaient très plates, j’ai vu dans leurs yeux que c’était le moment que pour que je commence à m’y intéresser. J’avais presque autant de poitrine qu’elles alors qu’elles avaient quatre et six de plus que moi. Pour l’achat, c’est ma mère qui s’en est chargée. Mes sœurs lui en ont parlé : « Elle commence à avoir un peu de poitrine, ne serait-ce que pour le sport, ce serait bien de lui trouver une brassière. » Elles ont un peu déverrouillé le truc parce que ma mère ne s’en rendait pas compte, avec trois filles. Elle avait d’autres trucs à gérer, elle n’avait pas fait gaffe.
Virginie
Votre futur coup de cœur lingerie se trouve certainement sur le site RougeGorge
Ce moment reste d’ailleurs le premier souvenir lingerie de Virginie, elle garde en tête une brassière blanche et plutôt sportwear et surtout pratique. Aujourd’hui son regard sur la lingerie a changé et cela est synonyme de sensualité, ce qui est très proche de la vision de Raphaëlle.
Dans l’imaginaire de la communicante, la lingerie est directement reliée à la féminité, voire l’ultra féminité puisqu’elle m’explique qu’une femme en lingerie est associée à une femme fatale qui aime son corps et qui s’accepte. En revanche, le premier souvenir associé à la lingerie est radicalement différent de celui de Virginie.
J’avais environ 18 ans, ma mère m’a emmené dans une boutique haut de gamme et spécialisée. Toutes mes amies de l’époque achetaient leurs sous-vêtements dans des magasins tendances, mais qui ne proposaient jamais ma taille de soutien-gorge. C’était une super expérience durant laquelle j’ai pu avoir un accompagnement de la part d’une vendeuse.
Celle-ci m’a expliqué que je ne portais pas la bonne taille de soutien-gorge et c’est le jour où j’ai enfin appris mes vraies mensurations. C’est aussi la première fois que j’ai eu mon premier bel ensemble de lingerie en dentelle… C’est un souvenir très précieux pour moi. Je me rappelle que jusque-là, j’achetais du 95 C alors que j’ai un tout petit tour de taille et que je fais du 75/80 E.
Dans les boutiques de lingerie à destination des adolescentes, il n’y avait pas de E à l’époque, du coup les vendeuses conseillaient des tailles qu’elles pensaient équivalentes en compensant les gros bonnets par de grands tours de taille pour gagner en profondeur.
Raphaëlle
Même si ces souvenirs divergent, dans les deux cas, ce sont des femmes de leur entourage plus expérimentées qui ont pris les devants pour leur faire découvrir ce qu’elles savaient du port du soutien-gorge. Ces deux souvenirs remontent à huit ans et 22 ans, j’ai donc continué mon interview afin d’en savoir plus sur le rapport au corps aujourd’hui.
« Je préfère voir ma poitrine redessinée par un soutien-gorge que nue »
Évidemment, il est bon de rappeler que la vision que l’on a de son corps n’est pas linéaire. Il y a des jours meilleurs que d’autres, et c’est la même chose pour l’estime de soi, elle ne va pas toujours jusqu’au firmament. C’est d’ailleurs ce que m’explique Virginie, qui pratique des activités physiques afin de se sentir mieux dans sa peau « et de remonter ses fesses (rires) ».
Même si elle ne s’observe pas tous les jours dans son miroir en sous-vêtements, Virginie est bien consciente que les dessous qu’elle enfile ont une influence sur sa confiance en soi. Elle précise que cela dépend du type de lingerie. Virginie ne porte pas des choses affriolantes tous les jours mais elle se sentira plus ou moins sexy selon ce qu’elle enfile.
Entre un joli string et une culotte coton (qui est très bien aussi) je ne me sens pas pareil et je ne les mets pas pour les mêmes raisons. La culotte c’est quand tu as envie d’être confort, avec ton grand t-shirt et tu es à l’aise (rires).
Il y a un certain retour à l’enfance quand je porte des culottes en coton. Je me sens plus en sécurité, plus chill, et j’assume. Je n’ai pas de problème avec ça. Donc, est-ce que ce n’est pas être sexy d’assumer ce genre de truc ? Il faut se poser la question ?
J’assume les deux, je ne me sens pas moins bien. Mais disons qu’en général, quand tu es dans une petite forme, tu ne vas pas porter de la belle lingerie. Tu vas te tourner vers des choses larges et confortables. C’est plutôt ton mood qui définit le port de ta lingerie.
Virginie
Les effets de la lingerie sur le moral de Raphaëlle sont certains, mais ils sont différents de ceux ressentis par Virginie. D’ailleurs ils se matérialisent de différentes manières : en premier lieu, la communicante me cite le moment de la sélection de ses dessous qu’elle trouve très exaltant avant d’aller à un événement ou une occasion spéciale comme un anniversaire, un rendez-vous… Il est suivi du moment de l’enfilage qui lui donne confiance en elle et la fait se sentir belle, ce qui est très important pour se confronter au monde.
Dans un second temps, Raphaëlle m’explique qu’elle adore magnifier ses tenues avec un beau soutien-gorge ou un bel ensemble. Lorsqu’elle porte un décolleté profond, elle aime voir de la jolie dentelle noire dépasser.
J’aime me voir en lingerie parce que je n’aime pas ma poitrine et c’est un grand complexe autour de ça. Je n’aime pas la forme de mes seins et je trouve que j’ai un bonnet trop gros. Du coup lorsque je porte de la lingerie, et surtout un soutien-gorge ça la rehausse et ça me fait me sentir bien. Je préfère cette image de moi avec de la lingerie que sans lingerie.
Raphaëlle
Pas de doute, la lingerie a des effets évidents sur la confiance en soi et donc le moral des deux jeunes filles. C’est à se demander si elle ne devrait pas être envisagée comme un antidépresseur… D’ailleurs elles me confient toutes les deux porter de la belle lingerie tous les jours, qu’elles différencient des simples sous-vêtements.
Quels sont les critères de choix lors de l’achat de lingerie
En creusant un peu plus, je m’aperçois que les deux femmes ont toutes les deux des critères de choix plutôt similaires, mais qu’ils n’interviennent pas dans le même ordre de priorité. Virginie prête d’abord attention à l’aspect esthétique de l’ensemble. Elle aime la dentelle, mais vérifie toujours qu’elle ne gratte pas.
D’ailleurs elle se focalise souvent sur l’achat du soutien-gorge en premier car elle a tendance à ne pas trouver de bas à sa taille, ce qui n’est pas très agréable quand on essaie de privilégier les ensembles. Même si elle m’avoue en riant qu’elle ne met finalement que très peu de hauts et de bas coordonnés.
Le second critère qu’elle juge important est le soutien, Virginie apprécie lorsqu’il y a des armatures. Puis pour finir il y a le prix même si parfois la belle lingerie coûte cher, elle me confie que le budget pour un ensemble peut monter à 80 € aujourd’hui.
Soutien-gorge sans armatures blanc, 32,90 € choisi par Virginie
J’aime l’apparence naturelle du blanc, associée à l’élégance de la dentelle, cela donne un bel ensemble basique chic. J’apprécie également le fait que le haut soit en forme de triangle cela donne une touche plus moderne au soutien-gorge.
Les matières sont douces et agréables à porter, comme j’aime privilégier le confort c’est parfait. C’est une belle pièce sans armature. Quant au prix ça ne gâche rien !
Virginie
En revanche ce qui prévaut pour Raphaëlle n’est pas un critère cité par Virginie :
C’est la qualité et la composition en premier lieu ! Je préfère m’acheter du 100 % coton parce que je suis beaucoup plus à l’aise à l’intérieur si jamais je transpire par exemple. J’évite tout ce qui est en polyester ou polyamide parce que ce n’est pas bon pour ma peau. Et je dois dire que le critère de prix n’intervient pas puisque j’achète en soldes, seulement deux fois dans l’année avec un budget que j’ai dédié à ça. Je peux aller jusqu’à 80 € voire 90 € par ensemble. Le second critère auquel je prête attention c’est le design.
Raphaëlle
Par ailleurs les deux femmes m’expliquent acheter leur lingerie seule. Seule Raphaëlle se fait offrir par sa mère un ensemble de lingerie par an à Noël ou à son anniversaire. En continuant la discussion je comprends d’ailleurs que cette dernière trouve que la lingerie est un très beau cadeau que ce soit pour elle ou ses proches. Elle en offre régulièrement à ses meilleures amies ou des membres de sa famille. Pour Raphaëlle, inutile d’attendre d’être en relation pour en recevoir, ça fera toujours plaisir à son entourage.
De son côté Virginie a une vision radicalement différente de la sienne :
Non, je trouve ça hyper personnel pour le coup. D’autant plus qu’on n’a pas tous les mêmes goûts. Après si j’ai la référence du modèle, oui avec plaisir. En revanche si je ne sais pas, si on ne m’oriente pas du tout, ce n’est pas quelque chose vers lequel je vais me tourner spontanément. J’aurais peur de mettre la personne mal à l’aise surtout au milieu d’une grande assemblée. Même si une fois je me rappelle avoir offert à l’une de mes potes un joli kimono très élégant. Bien qu’il n’eût rien de sexy, je me suis questionnée sur la façon dont ça pourrait être reçu. Parce que c’est quelque chose que tu portes chez toi.
Virginie
Votre futur coup de cœur lingerie se trouve certainement sur le site RougeGorge
La lingerie fait partie de notre quotidien
J’ai eu la chance de discuter avec deux amoureuses de la lingerie, chacune à leur manière. La lingerie fait partie intégrante de leur vie parce qu’elles en portent tous les jours. Elles font le choix d’en mettre, pour que chaque journée soit une petite célébration de soi.
Évidemment, tout le monde n’a pas forcément eu la chance d’être guidée de la même manière vers sa première approche de la lingerie, mais sachez qu’aujourd’hui, les marques ont compris qu’elles devaient devenir expertes en conseil dans leur domaine. C’est le cas de RougeGorge par exemple qui met un point d’honneur à accompagner ses clientes dans leur choix, afin de trouver selon leurs critères ce qui leur convient le mieux.
Par ailleurs la marque est également inclusive, ce qui n’est pas négligeable, et selon les modèles vous trouverez forcément votre taille proposée : entre le 80 au 110 de tour de taille et les bonnets qui vont du A au G. Bref RougeGorge affirme sa volonté de donner confiance en soi à toutes les femmes.
À lire aussi : « À quoi servent les strings ? » et autres questions (pas si) cons sur la lingerie
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