Le post de blog à lire aujourd’hui : dans sa première année au lycée, ce jeune prof de français a capté – d’abord dans une dissert’ à faire à la maison – que ses élèves de Première avaient bêtement copié-collé des infos venues du web pour alimenter leur copie. Plus tard, dans un commentaire composé à faire en classe, un autre élève a même carrément utilisé son smartphone pour recopier un corrigé (ça me scie tellement le fondement – c’est là que j’me rends compte que j’ai passé le bac en 1995… #old).
Il a donc décidé l’année suivante de « tendre un piège » – ou plutôt de tenter une petite expérience : donner un commentaire composé à faire, tout en tissant une toile de bobards sur l’ensemble des sources d’infos potentielles autour de son sujet. Malin et… terriblement révélateur de l’usage d’internet par les élèves aujourd’hui. À lire aussi bien pour la description de l’exécution de ce plan machiavélique que pour sa conclusion. (via @domdelport
)
À lire sur laviemoderne.net : Petite expérience amusante sur l’usage du numérique en lettres
Les Commentaires
Concernant la méthode moi j'ai trouvé un truc: Puisque mes élèves ont le droit (on est au XXIème siècle) de faire des recherches sur le net pour leurs devoirs. Je ne vois pas le mal, wikipédia ne comporte pas plus d'erreurs (du moins avant l'intervention de ce "donneur de leçon" que l'Encyclopédia Universalis. Je crois davantage en l'intelligence collective qu'en l'intelligence experte.
Bref,...
...afin d'éviter le manque d'originalité et de sourçage des devoirs, les élèves passent à l'oral pour leurs commentaires ou exposés. Déjà mes corrections étant publiques et participatives, les élèves savent sur quoi ils sont notés, et ensuite les commentaires copiés en 25 exemplaires sont détectés par les élèves eux-mêmes ce qui les dissuadent vite. Il faut en général éviter ce genre de situation de "piège" qui est à la fois assez méprisante (j'ai compris ce n'est pas son cas à lui) et pour le coup, anti-pédagogique...