L’autre jour, je me posais cette question :
Est-ce qu’il y a vraiment des gens heureux ou est-ce qu’ils font semblant ?
Et ma boss m’a dit « fais-en un article (si tu veux) ».
Là, je me suis demandé :
Comment diable vais-je arriver à mettre mes pensées en ordre pour en faire un article ? Je risque de partir dans tous les sens, dans une auto-biographie sans fin.
Spoiler : C’est exactement ce qu’il se passe dans cet article. Si tu cherches juste des petites astuces pour aller mieux, rendez-vous au dernier paragraphe.
Vos questions sur le bonheur
Sur madmoiZelle, on t’a demandé récemment de répondre à un questionnaire histoire d’en savoir un peu plus sur toi et tes tourments du quotidien.
Si ce n’est pas fait, tu peux encore participer ici !
Donc, en parcourant vos questions à vous, j’en ai trouvé des similaires à la mienne :
Quand est-ce que je serai vraiment heureuse ?
Comment trouver « mon » bonheur ?
Ai-je emprunté la bonne voie pour trouver le bonheur un jour ?
Je vais donc essayer tant bien que mal d’exprimer mes pensées, motivée par l’idée que ça puisse aider certaines personnes. Même si tu t’en doutes, je ne te révèle pas THE BIG SECRET du bonheur dans cet article.
C’est quoi, le bonheur ?
Mon hypothèse : Le bonheur n’existe pas.
Fin.
Merci de m’avoir lue.
En fait je n’en sais rien, car les gens qui se disent heureux ont eux aussi des moments où ça ne va pas. Donc personnes n’EST heureux. On a juste des « moments » de bonheur.
Je pense qu’il existe des gens positifs et optimistes, mais pas des gens « heureux ».
C’est un peu comme le concept de normalité. Personne ne sait vraiment ce que ça signifie, il n’y a pas de définition exacte.
Mais du coup, pourquoi les gens cherchent-ils tous le bonheur ?
Peut-être que ceux qui sont vraiment heureux ne le cherchent pas, que c’est ça la solution.
Le bonheur ne se trouve pas dans ce que tu as
Le bonheur, ça m’a toujours paru comme un truc qui viendrait avec le temps, quand j’aurais enfin acquis ceci, quand j’aurais enfin accompli cela.
C’est en fait assez récemment que je me suis rendu compte que je fonctionnais ainsi.
Alors qu’évidemment, j’avais déjà entendu ce concept vieux comme le monde dans beaucoup de bouches.
Tu sais bien, les gens qui te disent des trucs dans ce genre-là :
Le bonheur ce n’est pas quand tu auras ci ou ça, car tu voudras toujours plus ! Le bonheur, c’est se contenter de ce que l’on a, apprécier l’instant.
Boriiiiiing
Je me suis toujours dit que c’était n’importe quoi, que ces gens-là devaient déjà avoir tout ce qu’ils voulaient pour penser comme ça. Ou du moins avoir réalisé un minimum de leurs rêves, être assez confiants dans leur réussite.
J’étais sûre que je serais plus heureuse quand j’aurais mon diplôme, quand je serais à Paris, quand j’aurais réalisé ceci, acheté cela…
Mais non. À chaque nouvelle acquisition, à chaque « case » cochée de ma liste mentale « bonheur », je continue à me dire :
Ok, il ne me manque plus que ça et cette fois, promis, je suis heureuse, là vraiment c’est la bonne !
Puis la liste se rallonge, des nouvelles envies et des nouveaux buts se rajoutent…
Pour clarifier mon propos, bien sûr que je trouve important d’avoir des buts dans la vie et de nouvelles envies. Ce que j’essaye de dire, ce n’est pas qu’il me manque chaque fois « juste un dernier truc » à accomplir dans ma vie et je pourrai ensuite tirer ma révérence.
Mais que c’est « juste un dernier truc » qui me manque pour être heureuse.
L’insatisfaction est-elle le seul obstacle au bonheur ?
J’en suis arrivée à la conclusion que j’étais une éternelle insatisfaite. J’imagine déjà certaines personnes de mon entourage rire en lisant ces lignes, pensant :
Sans blague ! C’est bien de s’en rendre compte un jour !
Je crois que j’ai toujours ou presque été très mélancolique, et je suis une personne triste de base. Sans forcément de raison.
Je suis juste « de nature triste » je crois.
Récemment, j’ai lu un superbe livre, qui a beaucoup fait parler de lui l’année passée. Il s’agit de Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers, de Benjamin Alire Sáenz.
Je me suis tellement reconnue dans le personnage d’Aristote. Du moins sur une partie (et je ne peux pas vraiment t’en dire plus au risque de te spoiler).
Je vais donc me contenter de te citer ce passage, qui met les mots sur ce que je pense.
Certains auraient tué pour vivre ma vie. Alors pourquoi n’étais-je pas reconnaissant ? Parce que j’étais un ingrat ! Voilà pourquoi.
J’ai depuis quelques années un carnet de gratitude (oui) où je liste les trucs pour lesquels je suis reconnaissante.
Parfois, la liste est hyper longue, et je me sens toujours mieux quand je la relis à voix haute.
Mais le « bonheur » ne vient pas.
Je suis consciente de ce que j’ai, je suis consciente de tout ce que je possède, mais je ne le RESSENS pas. Ou peu.
Je ne sais pas comment l’exprimer autrement. Je penses que si tu es dans le même cas, tu comprendras.
Est-ce un problème psychiatrique qui m’empêche d’être heureuse ?
En fait, à ce compte-là, je me demande si c’est vraiment une question d’insatisfaction ou si ce n’est pas juste un trouble mental.
Et je le dis hyper sérieusement.
Je m’explique.
En ce qui me concerne, il m’arrive depuis une dizaines d’années une chose étrange qui ne m’aide pas.
D’après ce que j’ai pu apprendre sur le sujet, ça s’appelle la déréalisation. En fait, peu importe comment ça s’appelle, je n’essaye surtout pas de me mettre une étiquette sur le front. J’aime pas les étiquette, ça colle.
En tout cas, je m’y réfère ainsi car mon état correspond aux témoignages que j’ai pu lire sur le sujet.
En gros, c’est un état qui te donne l’impression de « flotter » au-dessus de ton corps, de ne pas être vraiment présent·e. Tu as l’impression de ne pas être dans la réalité, d’être complètement déconnecté·e du monde qui t’entoure.
Comme ça a commencé quand j’étais assez jeune et que très peu de gens parlaient ouvertement de ce genre de choses quelques années en arrière, je croyais que j’étais atteinte d’une grave maladie.
Jusqu’à ce que je me balade sur Internet et comprenne que ce n’était rien de physique, mais bien quelque chose de complètement psychologique. Causé par le stress, évidemment.
Oui, car j’y viens. Je suis persuadée d’être l’anxiété faite femme.
Un peu comme le bonheur, je croyais qu’un jour, ça passerait, mais non. Je crois que je suis née anxieuse et que ça fait partie de moi. Que c’est mon cerveau qui est comme ça, une sorte de truc chimique peut-être.
En gros, là où je veux en venir, c’est que au-delà de l’insatisfaction, il y a peut-être quelque chose de plus « scientifique » dans le fait que tu n’arrives pas à atteindre le « bonheur ».
Les solutions rationnelles qui m’aident
Je pense néanmoins que je m’améliore et que je fais des progrès.
Il y quelques années, j‘étais dans ma bulle (#diams, tu l’as ?) et je ne me rendais même pas compte que ça n’allait pas du tout.
Il faut dire que mon médecin traitant a mis sa vie à comprendre que j’avais un réel problème d’anxiété, et s’est contenté pendant des lunes de me prescrire des pseudos médicaments à base de plantes.
Les plantes, c’est super quand ça va déjà un peu bien. Mais parfois, certains problèmes requièrent que l’on agisse de manière drastique chimiquement, malheureusement.
Je revenais à chaque fois quelques mois plus tard pour lui dire que ça ne marchait pas, que j’avais besoin d’autre chose de plus efficace.
Je pense que je ne m’exprimais pas assez bien, je ne suis pas du tout expressive et n’arrivais probablement pas à expliquer ce que je ressentais vraiment.
Je sais que c’est ridicule, mais je crois que c’est aussi car je déteste inspirer la pitié. Une sorte de fierté mal placée, j’imagine.
Puis, un jour, il m’a prescrit un VRAI traitement et ça m’a énormément aidée
.
Alors je dis pas que je suis heureuse et guérie de l’anxiété grâce aux médicaments. Néanmoins, ça reste un changement important.
C’est pourquoi quand je repense à ma vie post-médicaments, je me demande presque comment j’ai survécu.
Et encore une fois, j’ai l’impression d’être la personne la plus ingrate du monde quand j’écris ces mots.
Du moins, j’ai peur que mes parents par exemple le pensent, sans comprendre que ce n’est pas à cause d’eux, que c’est juste mon cerveau qui est nul.
Du coup, c’est quoi le bonheur bordel ?
Tout ceci me ramène donc au début de ce que je racontais. Le bonheur n’est pas dans ta carrière, dans tes accomplissements, dans tes acquisitions.
Ça me fait penser à une vidéo d’Anna Akana, qui se demande si elle aurait toujours une bonne estime d’elle-même si on lui enlevait sa carrière.
Elle s’est rendu compte que non, et a décidé de tout faire pour que la prochaine fois qu’elle se le demande, la réponse soit oui.
Qu’elle puisse parfaitement se contenter d’elle et elle seule, et que son amour propre ne dépende pas d’une situation ou tout autre élément extérieur.
Est-ce que c’est possible ? Je n’en sais rien. C’est peut-être une conclusion décevante.
Mais peut-être qu’il y a des gens qui ne sont pas naturellement faits pour être heureux.
Et peut-être que ce n’est pas grave.
Peut-être que la vision du bonheur qui nous est parfois véhiculée dans les films, dans les pubs, dans les livres… n’est pas la bonne, ou du moins, ne convient pas à tout le monde.
Peut-être que si je ne suis pas heureuse, c’est parce que la seule vision du bonheur dont j’aie entendu parler ne me correspond pas.
Peut-être que la seule façon d’être heureux c’est de s’aimer soi-même.
C’est donc à ça que je travaille, mais c’est si long d’apprendre à s’apprécier !
Les habitudes à prendre pour te sentir mieux
Maintenant, je vais quand même te partager ce qui m’aide à aller mieux, car j’imagine que tu es aussi là pour ça.
Internet peut être ton meilleur ami
Il faut savoir que YouTube est en quelques sortes mon psy. Je ne sais pas où j’en serais dans ma life sans cet outil précieux qu’est Internet.
Je te conseille cinq de mes chaines préférées dans cette vidéo en compagnie de Louise, où je te les détaille plus en profondeur.
Mention spéciale pour la chaine d’Anna Akana, que je citais plus haut et sur laquelle je te dis tout dans un article que je lui ai consacré, et pour K A L Y N, qui m’a aidée à vaincre la déprime hivernale.
Il y a pratiquement une chaîne YouTube pour tous tes problèmes. Et même quand tu penses que c’est l’inverse, que les influenceuses te font déprimer avec leur vies ou leur corps aux allures parfaites, c’est parce que tu ne te tournes pas vers les bonnes !
Par exemple, lorsque j’ai traversé une période bizarre où j’étais devenue pour le moins obsédée par les calories, c’est la chaîne de Dévibration qui m’a aidée (dont je te parle aussi dans la vidéo plus haut) grâce à son approche déculpabilisante sur le poids.
Peu importe la chose avec laquelle tu as du mal, quelqu’un quelque part traverse la même chose, et rien que de le savoir, ça peut faire du bien.
Internet est une plateforme où tout le monde peut s’exprimer, et tu as accès à tout.
Bien sûr, assure-toi que cette personne parle d’expérience et vérifie ses sources ! Il ne faut pas faire confiance à n’importe qui, évidemment.
Mais tant de personnes d’Internet m’ont aidée à comprendre que je n’étais pas un cas isolé, que d’autres personnes vivaient les mêmes choses que moi.
J’ai pu parfois grâce à ça résoudre un problème que mon médecin n’avait jamais trouvé. Je ne devrais peut-être pas dire ça, mais c’est la vérité.
Bien sûr, des personnes de « la vraie vie » aussi peuvent t’aider.
Mais sur Internet, les gens ont moins peur de parler. Car ils s’adressent à leur caméra, ils sont à l’aise. Ils n’ont qu’à appuyer sur publier pour que n’importe qui y ait accès.
Ce n’est pas comme devoir parler à tes proches, en craignant qu’ils ne te trouvent « bizarre ». Sur Internet, tout le monde est bizarre.
Le développement personnel
Le développement personnel est aussi quelque chose vers lequel j’aime me tourner.
Oui, c’est un sujet controversé puisque beaucoup crient à l’arnaque et à un effet de mode.
Mais ce qui est important à avoir en tête, c’est que ce ne sont pas des recettes magiques. En tout cas, ce n’est pas ma façon de l’approcher.
Si tu n’es pas quelqu’un de spirituel, et que tu trouves que certaines méthodes de développement personnel ont l’air trop magiques ou miraculeuse pour fonctionner, prends-les comme des métaphores.
Tu n’as pas besoin d’y croire, juste de jouer à y croire si ça te fais du bien !
Je suis hyper rationnelle et je ne crois en rien s’il n’y a pas d’explication scientifique. Et en même temps, je pense que même les choses les plus folles et qui nous paraissent magiques peuvent avoir leur explication scientifique.
Quelques contenus de développement personnels que je te conseille :
- Le livre Comme par magie, de Elizabeth Gilbert
- Le livre Les quatre accords toltèques, de Don Miguel Ruiz
- Le podcast de Kalyn Nicholson, Coffee Talk Podcast
- La chaîne YouTube de Leeor Alexandra
- La chaîne YouTube de La Carologie
- Les conférences TEDx, une source d’information et de sagesse !
Il y a d’autres choses qui font du bien, et que tu connais déjà, mais que tu ne fais peut-être pas.
L’activité physique
L’activité physique, par exemple. Et ce n’est pas question de faire du sport nul juste pour le faire.
Ça peut être ne serait-ce que des étirements, ou de la marche. Je crois qu’on sous-estime le pouvoir sur le mental d’une bonne séance de marche !
Se défouler en dansant n’importe comment sur de la musique est aussi un bon booster de moral !
Plus d’informations dans cette vidéo extrêmement sérieuse :
Se retrouver un peu avec la nature, ça fait aussi beaucoup de bien. Si tu habites dans une grande ville, tu as forcément un peu plus de verdure pas très loin dans les alentours.
Encore une fois, tu te dis peut-être :
Cet article ne m’a rien appris de plus, c’est encore et toujours les mêmes conseils !
Oui. Car ce sont des bons conseils. Si tu attends LES conseils miracles, c’est ceux-là. Tu les as déjà. Ils sont pourtant si simples à appliquer.
Si tu veux être un peu plus heureuse, il faut forcément faire un minimum d’effort !
Bien manger
Bien manger, ça aussi ça fait du bien. Manger ce qui te fait plaisir ET aussi ce qui te fait du bien.
Tu n’as peut-être pas envie de l’entendre non plus. Mais les aliments naturels comme nos vieux amis les fruits sont là pour te donner des vitamines et de l’énergie ! Sans ça, comment veux tu être un minimum enjoué·e ?
Éprouver de la gratitude
Je t’en parlais plus haut, écris les choses pour lesquelles tu ressens de la gratitude dans un petit carnet, même si ça te paraîtra ridicule au début.
Ça t’habituera à voir les choses plus positivement et à être plus reconnaissant·e. Tu commenceras à trouver de plus en plus de choses pour lesquelles tu es reconnaissant·e.
Ça peut-être parce qu’aujourd’hui il y a eu un rayon de soleil entre midi et deux heures. Ou encore parce qu’alors que tu passais une sale journée, tu as mangé un cookie hyper bon le soir, et ça c’est cool.
Le contact avec les animaux
Enfin, les animaux sont une source scientifique de réconfort. Des études démontrent que regarder ton animal dans les yeux pendant plusieurs minutes libère de l’endorphine.
C’est pareil quand tu le caresses ou le prends dans tes bras : tu libères de l’ocytocine, une hormone connue pour atténuer la douleur.
Oui, ça marche aussi avec les humains, tu vas me dire. Mais les humains, tu sais jamais vraiment quand ils sont sincères, puis tu en as pas toujours à portée de main. Et aucun humain ne t’aimeras comme un chien t’aimeras, déso.
Ma conclusion décevante sur le bonheur
CONCLUSION, car c’était long putain.
Le bonheur est en toi et en TOI seulement. Tu as toutes les astuces pour améliorer ton humeur au quotidien, même si ça t’exaspère, et au fond tu le sais déjà.
Maintenant, il faut donc qu’on arrive à trouver le bonheur en nous.
Une mise à jour de cet article est possible si évolution il y a.
Et je finirais sur ces paroles de marraine la bonne fée dans Shrek 2 :
Le bonheur, c’est simple comme une larme.
I wish, bitch !
Et toi, quel est ton avis sur la question du bonheur ? Quelle est ta définition de ce concept ?
À lire aussi : Je suis célibataire et je veux le rester, suis-je normale ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Je suis vraiment désolée pour ton papa
ça me touche beaucoup de lire des gens dont la famille a des soucis de santé graves car j'ai toujours très peur pour la mienne et ce sont les gens auxquels je tiens le plus.
Beaucoup de courage à toi, à lui et à toute votre famille.
Je suis comme toi, j'ai peur de l'avenir car je suis du genre à me faire beaucoup de films et souvent je suis déçue. Soit parce que je n'y suis pas arrivée, soit parce que ce n'est pas aussi bien que ce que j'imaginais.
J'ai peur aussi de m'ennuyer en étant "heureuse". J'ai l'impression que ce qui me fait tenir c'est un peu l'angoisse, comme dans un film à suspense. Et si d'un coup toutes les pièces du puzzle s'emboîtaient j'aurais peur d'être malheureuse, de ne pas savoir ce qui me rend heureuse, de ne pas savoir qui je suis en réalité.
Je crois aussi qu'avec toutes ces années de dépression constante et parfois en sourdine, je me suis habituée à aller "mal". C'est assez addictif. Je libère probablement beaucup de cortisol et d'adrénaline et l’accoutumance s'est peut-être installée.
Parfois je suis "heureuse" mais c'est plutôt des moments futiles de "plaisir". Manger une pizza, regarder une série, rigoler une copine mais pareil y'a toujours un fond d'écran un peu sombre. Du rose sur gris anthracite.
Et pareil, je devrais profiter car c'est avec le recul qu'on se rend compte que "ça allait en fait".
Sinon pour donner une définition du bonheur je dirais que le bonheur c'est le "confort". Le confort mental, matériel, physique... ponctué de quelques petits challenges mais d'être confortable dans sa vie.