L’équipe de madmoiZelle te raconte ce qui l’a menée à bosser dans le magazine ! De quoi t’inspirer pour ton propre parcours scolaire !
Avant de commencer chez madmoiZelle, j’ai eu un parcours semé d’embûches, dont certaines posées par moi-même. Je suis néanmoins fière d’avoir atteint mon objectif : faire un travail que j’aime, dont je suis fière et partager mon expérience avec vous !
Je m’en vais donc te conter mon histoire, chère enfant.
Les études qui m’ont aidée à devenir rédactrice beauté
Les études qui n’ont rien à voir avec mon métier
Je ne vais pas te conter mon parcours depuis la petite section de maternelle mais à partir de mon bac L, option LV3 à la suite duquel je me suis inscrite à Paris 1 Panthéon-Sorbonne en études juridiques.
Et oui, je me destinais à la carrière d’avocate, passionnée que j’étais par New-York Unité Spéciale. J’anticipais déjà à quel point il serait stylé de crier « Objection ! ».
Ce rêve m’a filé entre les doigts lorsque j’ai appris que ça n’existe pas dans la procédure en France.
OBJEC…Ah non, bon d’accord.
Est-ce la raison du redoublement de ma L1 ou ai-je redoublé parce que je détestais la façon dont on apprend le droit ? Personne ne le saura jamais.
J’ai pris une année sabbatique pour réfléchir car n’avoir jamais été confrontée à l’échec ne prépare vraiment pas à en essuyer un !
Il m’est finalement apparu que je devais miser sur ce que j’aime faire et pas sur les professions stylées selon ma famille.
Les études qui mettent sur la bonne voie
Comme j’aime la littérature, engranger de la culture générale et décortiquer des séries, je me suis inscrite à Paris 4 Paris-Sorbonne en Lettres Modernes Appliquées (maintenant diplôme de Lettres, Édition, Médias, Audiovisuel).
Et c’était les études qu’il me fallait !
Je les ai poursuivies jusqu’en Master 1, lequel fut très formateur notamment grâce à un stage obligatoire pendant lequel j’ai oeuvré comme assistante de rédaction.
C’est à cette époque que j’ai décidé que je voulais travailler chez madmoiZelle.
Mon Master 2 n’a pas été le moment le plus palpitant de ma vie mais mon sujet d’étude était la littérature féminine donc ça m’a ouvert les yeux sur certaines aspects du sexisme que je ne soupçonnais pas.
Le passage à vide avant de devenir rédactrice beauté
Avoir peur et faire des erreurs
En fait, si je devais qualifier mon Master 2, je dirais… «
Bah ». Pour signifier mon désintérêt.
Car vois-tu mon chat-chou, une fois arrivée en Master 2, la formation de Lettres Modernes Appliquées n’existe plus que pour les filières édition et audiovisuel…
Les journalistes en devenir doivent intégrer le Celsa, une école de journalisme, un IEP ou un Master 2 de communication.
Je n’avais cependant ni les moyens financiers, ni la capacité de rentrer dans une école. Pas que je sois plus con qu’une autre mais j’avais la trouille de ne pas être à la hauteur donc autant ne même pas essayer.
Mon éducation m’a inculqué que la réussite académique était une condition sine qua non de la réussite et j’y ai cru au point de vouloir décrocher un Master 2 à tout prix.
Même dans un domaine qui m’intéressait peu.
J’ai donc poursuivi un master recherche en littérature comparée et c’était CHIANT. Des gens s’épanouissent énormément en recherche, écrivent des thèses passionnantes et deviennent des sommités dans leur domaine…
C’était clairement pas mon destin.
L’ennui et l’apprentissage
Je me suis fait chier pendant 2 ans à essayer de finir mon mémoire.
Je m’ennuyais tellement que j’ai pris un job confortable d’hôtesse d’accueil et après une rupture compliquée, je me suis enfoncée dans la déprime et dans ce job qui ne me passionnait pas.
Le seul truc qui me procurait de la joie c’était la beauté : les tutos YouTube, les blogs, me renseigner sur les palettes, le skincare, les cheveux etc.
Puis j’ai ouvert un blog pour tromper l’ennui, et ce blog est devenu mon support de candidature.
J’ai démissionné de mon job d’hôtesse d’accueil juste pour me donner un coup de pied au cul, pour m’obliger à donner tout ce que j’avais et sortir définitivement de ce passage à vide.
Lorsque j’ai vu l’annonce de madmoiZelle, j’ai postulé pour devenir rédactrice beauté sans doutes et sans réserves… et tu connais la suite !
Les expériences professionnelles utiles pour devenir rédactrice beauté
L’expérience en rédaction Web
L’expérience qui m’a été la plus utile pour devenir rédactrice beauté a été celle acquise pendant mon stage obligatoire de Master 1.
Lagardère Active (la subdivision rédaction digitale du groupe Lagardère) m’a accueillie ainsi qu’une autre jeune fille de ma promo pendant 6 mois. Nous y étions sous la houlette de Julie, la meilleure meuf.
Elle nous a appris à travailler pour une rédaction Web dans une ambiance hyper bienveillante et pédagogique. C’est à ce moment que le déclic s’est fait et que ma vocation m’est apparue.
La spécialisation en beauté m’est venue plus tard et je continue à apprendre tous les jours sur ce sujet qui me passionne.
Toutes les expériences apprennent quelque chose
Ma deuxième expérience, si ce n’est la plus probante mais la plus longue, fut l’accueil en entreprise.
Ce job exercé de façon intermittente pendant mes études a participé à mon évolution en tant qu’individu et surtout à ma prise de conscience féministe.
Après avoir subi du sexisme ordinaire, des micro-agressions sexistes et racistes… ben j’ai décidé de ne plus les subir. Dans le même temps, mon rapport à la beauté a changé parce qu’il n’y a pas plus contraignant et normatif que ce taf.
Ça me permet aujourd’hui d’être moins dure avec moi-même et les autres. Disons que j’ai pris conscience que la terre ne s’ouvrira pas pour m’engloutir si mon vernis est écaillé.
En conclusion : tous les chemins mènent à Rome et bien que je n’ai pas emprunté la voie classique mais plutôt des vieux sentiers oubliés, j’y suis arrivée !
J’ai réussi à devenir la rédactrice beauté de madmoiZelle !
À lire aussi : Comment je suis devenue rédactrice cinéma/séries chez madmoiZelle
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Les Commentaires
Plus d'un an après, à chaque fois que je vois un article (ou une de tes vidéos) arriver, je sautille de joie uppyeyes:
J'adore ton style, ce que tu crées pour Mad' / nous, ton énergie. Merci