Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec Ocean Films. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Quand tu pars en voyage, il y a plein de choses que tu peux préparer à l’avance.
Ta trousse de médicaments pour contrer tous les symptômes relous que tu pourrais choper sur place, tes fringues pour être super stylé•e sur les photos qui vont faire rager tous tes amis Facebook, même les barres de céréales qui te sauveront la vie quand tu seras perdu•e au milieu de nulle part sans aucun plan bouffe à l’horizon.
Toi en train de chiller au Costa Rica.
Par contre il y a un truc assez imprévisible : c’est la relation avec ton ou tes compagnon(s) de voyage.
Tu auras beau connaître par cœur la personne qui part avec toi, la magie de l’expédition va te révéler à toi-même et dévoiler une facette de la personne qui t’accompagne.
Bonne ou mauvaise facette, si tu y es préparé•e ce sera toujours plus agréable pour tout le monde !
Dans le film Going to Brazil, trois copines se rendent au mariage de Katia, une amie qui refait surface après un an d’absence. Elles vont toutes se retrouver réunies (malgré elles) au Brésil.
À mi-chemin entre Very Bad Trip et Souviens-toi l’été dernier, tout va partir en cacahuète (pas de spoiler, promis). L’un des thèmes sous-jacents de ce film c’est l’importance de bien choisir ses compagnons de route.
Anouk et moi-même avons bien roulé notre bosse, en mode sac à dos aux quatre coins du monde (de Trouville à Buenos Aires). Voici trois conseils indispensables pour bien choisir avec qui partir en voyage !
Connaître (un minimum) son compagnon de voyage et se connaître soi-même (Marina)
Pour ma part, j’ai passé de longues heures à préparer mon sac à dos avant de partir en Argentine. Premier vol long-courrier, retrouvailles avec mon copain que je n’avais pas vu depuis bientôt 6 mois, ce séjour s’annonçait sous les meilleurs hospices en somme.
C’est sans compter la magie du périple comme j’aime l’appeler, qui a fait que j’ai découvert des aspects très relous de moi-même et de mon copain, plein de petits détails accumulés qui créent une tension au gré du voyage.
Lorsque j’ai appris que je ne pourrais pas me doucher lors de l’une de nos escales, ce qui aurait pu passer pour un détail anodin a eu l’effet d’une bombe sur moi.
J’ai découvert que je pouvais me transformer en un monstre, en une personne complètement irrationnelle parce que je vivais mal le fait de ne pas pouvoir me doucher après 42 heures de voyage en bus.
Une certaine vision du bonheur.
D’où l’importance d’avoir quelqu’un qui te comprend, vraiment, qui sait comment réagir face à des réactions complètement disproportionnées que tu pourrais avoir : « Comment ça on a plus de lingettes pour bébé ?! » (puis une crise de larmes).
La personne en face de toi ne t’en tiendra pas rigueur (ne pousse pas le bouchon trop loin Maurice) et vous pourrez tranquillement continuer votre périple, le cœur léger !
4 questions à se poser pour choisir ton compagnon de voyage idéal (Anouk)
Bon, maintenant que tu connais tes défauts, il faut que tu arrives à déterminer ceux de l’autre.
On m’a un jour dit à ce sujet que l’on n’aime pas une personne pour ses qualités, mais plutôt pour ses défauts : ce n’est que si on les accepte que ça se passe bien. Et je suis plutôt d’accord !
À lire aussi : Comment j’ai su transformer mes défauts en qualités
Alors avant de te retrouver coincé•e avec un nouvel ennemi à l’autre bout du monde, pose-toi et pose-lui les bonnes questions.
- Quelle est votre vision (et budget) pour ce voyage ?
Il y a de nombreuses manières de voyager alors renseigne-toi sur les choix de l’autre… Et vois s’ils correspondent aux tiens !
Alors, êtes-vous plutôt resto à tous les repas ou sandwichs faits maison, est-ce que ça vous convient un dortoir d’auberge ou bien vous ne supportez que les hôtels proprets ?
D’ailleurs, quelles sont vos heures de lever et coucher (ça peut te sembler superficiel, ça ne l’est pas du tout quand on partage une chambre) ?
- Quelles sont vos attentes en termes de sorties ?
Êtes-vous tou•tes les deux plutôt du genre à sortir sans cesse, chiller à la plage, faire du sport ou encore festoyer jusqu’à pas d’heure ?
- Quelles sont vos attentes l’un•e envers l’autre ?
Ce n’est pas grave d’avoir de petites différences au point précédent si toi et ton/tes ami•es acceptez de ne pas faire tout ensemble. Et c’est bien là le risque : quand on voyage à deux (ou plus), on a tendance à ne pas oser se détacher de ceux et celles qui nous accompagnent…
Et ça peut créer des tensions : avoir l’impression de devoir se plier aux souhaits de l’autre en permanence, ou encore se sentir comme un boulet.
- Vous supporteriez-vous dans une situation stressante ?
Enfin, quand on part en voyage, il peut tout se passer. Il suffit d’un avion annulé pour devoir se retrouver à dormir dans un aéroport sans argent (car tu as déjà dépensé toute ta monnaie locale).
Et c’est là que ton groupe doit être le plus fort : promettez-vous chacun•e de vous soutenir quoi qu’il se passe, et d’être positif•ve. Si tu sens que l’autre pourrait devenir insupportable pour toi dans ce genre de cas, il ou elle n’est peut-être pas la meilleure personne pour t’accompagner en voyage !
Mon compagnon de voyage m’est insupportable, comment survivre ? (Anouk)
Quand j’avais 17 ans, j’ai fait mon premier voyage « sans les parents » à Barcelone, accompagnée de sept autres copines. Nous voulions absolument tout faire en groupe mais après deux jours, la situation est devenue gentiment infernale : aucune ne se sentait vraiment à sa place et ça a viré en une crise de larmes générale.
Nous avons décidé de simplement se séparer en fonction de ce que chacune voulait faire. Nous étions parties ensemble, mais rien ne nous forçait à rester groupées sur place !
Notre chance c’est qu’on était huit et qu’il y avait toujours une fille dans le tas pour être en accord sur nos envies du moment.
Alors si tu sens que ton voyage ne se passe pas aussi bien que prévu, la première chose à faire est d’en parler à ceux et celles qui t’accompagnent. À ce jeu là, il faut être clair mais aussi admettre les points sur lesquels tu es également prêt•e à évoluer.
N’hésite pas non plus à prendre du recul. Si tu en as gros sur la patate, prends du temps pour toi, va une journée seul•e dans ton coin si cela te chante. Un bon moyen de prendre une bouffée d’air dans ce genre de situation est également de rencontrer d’autres personnes sur place.
Dans tous les cas, n’oublie pas que les vacances sont faites pour passer du bon temps donc si ça ne va pas, rien ne sert de bouder dans ton coin. Agir fait du bien !
À lire aussi : Comment rencontrer des gens en voyage ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Allez, j'y crois pour cette année, je reviendrai poster fin juillet pour vous dire comment ça s'est passé
Et sinon petite coquille repérée dans l'article, "ce séjour s’annonçait sous les meilleurs
hospicesauspices en somme."