Et si la solution à la haine des maths était le cul ? Une théorie simple mais efficace expliquée dans un fabuleux article de Vice.
Sur Reddit, des internautes curieux se posent des questions aussi étranges que « combien de miles de pénis telle pornstar a reçu en elle tout au long de sa carrière (si l’on compte chaque va-et-vient de pénis) ».
Point de suspense, je vous donne la réponse tout de suite : cette célébrité du sexe aurait connu pas moins de 6,4 miles (presque 10 kilomètres) de kiki. Matthew, membre actif qui a participé à cette recherche, précise :
« Cela a inspiré de nombreux débats pour prouver la véracité de cette équation mais nous avons fait du mieux que nous pouvions sans même regarder des heures de porno avec un carnet de note. »
Pourquoi se poser des questions (inutiles) sur le sexe ?
Quand on demande à Matthew, utilisateur de Reddit, comment il en est venu à une telle pratique, il répond :
« Il y a quelque chose de l’ordre de la rébellion à appliquer des mathématiques, une matière si élégante, à quelque chose d’aussi cru que le sexe ou la masturbation.
J’ai particulièrement aimé le travail d’un gars qui a découvert que cela prendrait 951 ans de branlette, en éjaculant chaque minute sans jamais s’arrêter pour se nourrir ou dormir, pour remplir une piscine olympique de sperme.
Cette information est particulièrement inutile mais la résolution de ce problème était intéressante. »
Je le comprends. Je suis moi-même fascinée par ce genre de faits.
J’aime avoir des réponses à toutes mes questions, même les plus inutiles, et j’aime comprendre le raisonnement derrière.
Mieux, j’adore les découvrir par moi-même, en posant mes calculs. Il y a un petit sentiment d’accomplissement à découvrir une anecdote inutile pour briller en société
.
Résoudre des questions mathématiques sur le cul : l’avis d’une sociologue
Le magazine Vice a interrogé sur cette pratique la sociologue Dr. Chauntelle Tibbals. Elle explique :
« Les nombres ne peuvent être biaisés ou corrompus par l’opinion de l’Homme. Ils sont irréfutables.
Être capable de citer des statistiques est une manière certaine de gagner un débat ou au moins être capable de prouver une certaine autorité.
Alors quand on se demande pourquoi on est tant intéressé par cette connaissance empirique des actes sexuels, il s’agit exactement de ça. La même norme sociale qui nous dit que les nombres sont très corrects nous dit également que le sexe est bizarre, sale ou pas digne d’intérêt.
Si quelqu’un peut trouver une manière de quantifier ces questions socialement « inutiles », il les rend légitimes en tant que préoccupation. »
Je ne me sens personnellement pas concernée par les affirmations de cette sociologue. J’aime les mathématiques et j’aime le cul.
Je n’ai pas l’impression de chercher à rendre légitime l’idée de penser au sexe, mais plutôt de répondre à des questions fascinantes par un biais qui l’est encore plus.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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