C’est la première déclinaison du désormais incontournable reboot de relooking (et un peu plus que ça) : Queer Eye Germany a débarqué cette semaine sur Netflix.
Si, comme moi, vous regrettez de ne pas avoir davantage laisser une chance à l’apprentissage des déclinaisons de la belle langue germanique, c’est l’occasion rêvée de reprendre un peu ses marques sur l’accusatif et le datif (non).
Mais même sans appétence particulière pour l’allemand, on ne peut que vous recommander chaudement de vous laisser embarquer avec ces Fab Fünf, qui comme leurs homologues des États-Unis, viennent en aide à des personnes qui galèrent dans leur vie et ont besoin d’un petit coup de pouce pour se reprendre en main.
Des bons sentiments version allemande
Car oui, Queer Eye Germany va vous faire rire et vous faire pleurer, et en gros, vous y trouverez la copie conforme des précédentes saisons : flamboyance, effusions de larmes, makeovers spectaculaires, et résolution en mode tout est bien qui finit bien. Des bons sentiments en veux-tu, en voilà, tout le monde s’aime et se fait des hugs à n’en plus pouvoir, ça dégouline d’amour et C’EST POUR ÇA QU’ON RESTE.
Découvrez les Fab Fünf
Alors qui endossent la lourde mission d’être aussi attachants et adorables que nos Fab Five des US ?
Il y a Jan-Erik, dandy pince-sans-rire qui vous fera brûler tous vos hoodies confortables :
L’adorable Ayan, décorateur qui met un point d’honneur à être le role model qu’il n’a pas eu dans son enfance :
L’expert santé Alyosha, tout en douceur et en empathie :
Leni, coach non-binaire qui n’hésite pas à dire leurs quatre vérités aux participants et à les pousser dans leurs retranchements :
Et David, héritier direct de Jonathan Van Ness qui vole indéniablement la vedette avec son look ravageur :
La même émission qui nous réconforte à coup sûr
Vraiment, on ne vous mentira pas, en termes de trame des épisodes, quasiment au plan près, on est vraiment sur l’exacte même recette qu’avec Jonathan, Karamo, Bobby, Antoni et Tan. Pourquoi changer quand ça fonctionne déjà très bien ?
Difficile de ne pas être touché par exemple par le parcours de Nils, jeune entraîneur de football qui veut prendre son envol de chez ses parents … et accessoirement faire son coming out.
C’est aussi le parcours d’Eugen qui ne peut que vous bouleverser, un fan de Star Wars et de fantasy, dépressif et renfermé sur lui-même, ou encore la jeune Marleen, qui a perdu toute sa famille et a reçu une greffe de cœur, et qui aimerait retrouver un peu d’insouciance de la jeunesse qu’elle n’a pas pu avoir.
Cette version allemande ne surprendra pas par son originalité, mais fait le job que l’on attend d’elle : c’est une émission doudou, sans grande surprise, et qui répare un peu l’âme.
En outre, cela fait aussi du bien de voir ce format dans un cadre non-états-unien et forcément un peu plus proche de nous culturellement.
On se prendrait presque à rêver d’une version française… après tout, RuPaul’s Drag Race arrive prochainement, alors on peut toujours espérer, non ?
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Crédit photo : Netflix
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