J’ai découvert Come as you are la semaine dernière, lors d’une projection presse.
Sans trop savoir à quoi m’attendre d’un point de vue de la réalisation, j’étais déjà séduite par le synopsis de départ.
Quelques minutes m’ont suffi pour comprendre que j’allais être happée aussi bien par le propos que par l’esthétique du film…
Come as you are, les libertés amoureuses contrariées
Ce film de Desiree Akhavan, réalisatrice d’Apropriate Behavior, se déroule dans le Montana, en 1993.
Une jeune femme prise en flagrant délit de roulage de pelles à une autre meuf se voit directement envoyer par sa tutrice à God’s Promise, un établissement austère duquel semble exempte toute forme de fun.
Là-bas, on apprend aux adolescents non-hétéroseuxel·es à… ne plus l’être. Pour les gardiens du lieu, les enseignants et la directrice, l’homosexualité est une déviance qu’il faut soigner, comme on traiterait une maladie.
Au départ plutôt docile, la jeune Cameron finit par se rebeller à sa manière. Accompagnée de ses deux amis, Jane et Mark, elle essayera d’expérimenter ce qu’elle n’a jamais connu : la liberté.
Come as you are m’a ouvert les yeux sur une réalité que j’ignorais. Ces « thérapies de conversion » pour LGBT existaient apparemment, et demeurent toujours aujourd’hui dans certains états d’Amérique.
Ça me semble complètement lunaire en plus bien sûr d’être révoltant. Et Desiree Akhavan m’a ouvert les yeux, avec douceur souvent et brutalité parfois.
Mais il faut ce qu’il faut.
Come as you are, un joli casting
Pour porter ce joli film récompensé au festival de Sundance par le Grand Prix, on compte la douce Chloë Grace Moretz mais aussi l’éclatante et abrupte Sasha Lane, qui m’avait déjà séduite il y a deux ans dans American Honey.
Elles donnent la réplique à plusieurs jeunes acteurs méconnus mais tout aussi brillants.
Ce casting fait la grande force du film.
Tous ces jeunes talents mettent un peu de leur propre personnalité à l’ouvrage. En ressort une spontanéité saisissante, une émotion brute qu’on a plus qu’à recevoir toute cuite dans le gosier.
Come as you are sort le 28 juillet au cinéma, et j’ai hâte que tu puisses le découvrir pour qu’on en parle ensemble.
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