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J’ai testé pour vous : la coloration grise pour les cheveux !

Marion Séclin avait envie de changement, elle a décidé de tester une coloration cheveux gris. Elle te raconte sa longue aventure pour atteindre le Graal !

— Article mis à jour le 9 février 2018

Marion Séclin était un peu une pionnière mais ça tu le savais déjà. Il y a quelques temps elle t’avait livré son témoignage poignant et tout plein de péripéties sur sa coloration grise.

Et bien tu peux facilement te replonger dedans car la tendance des cheveux gris fait son retour en force en 2018 !

Alison toujours première sur l’info avait mentionné les colorations métalliques particulièrement le silver hair, une déclinaison de gris aux reflets argentés cousine du blond polaire.

Mais sur Instagram c’est le ghosted hair qui déchaîne les passions en ce moment.

Le ghosted hair c’est une base de chevelure platine ou argentée à laquelle la talentueuse coloriste Sarai Speer a ajouté des reflets allant des couleurs pastels au gris froid.

Les reflets sont plus au moins visibles selon les mouvements de la chevelure ce qui lui vaut son nom.

Cette couleur qui s’annonce comme une des grandes tendances cheveux du printemps 2018 a énormément de cachet et apporte une touche pointue à un style.

En gros avec une chevelure grise ou pastel, tu peux faire l’impasse sur la tenue si t’as la flemme… Je te laisse entre les mains de Marion, pour tout savoir sur la coloration grise.

Article du 18 juin 2015 — J’ai tenté la couleur grise. Ce n’est pas comme se mettre au vert : ça ne veut pas dire que j’ai décidé de ne manger que des topinambours et du gingembre, ou de me taper Richard Gere. J’ai décidé de me faire une coloration grise !

J’ai d’abord demandé à Clémence, reine du bleu, qui m’a envoyée vers le chouette article de Virginie sur les colorations grises. Je me suis ensuite enfilé une bonne nuit entière de vidéos YouTube sur le gris et ses nuances — et oui, c’était excitant.

Et passer au(x nuances de) gris, c’est un peu prendre du plaisir à se faire du mal si tu veux mon avis… Trêve de référence à ce bouquin que je n’ai même pas lu, laissez-moi vous raconter mon voyage capillaire !

Coloration grise : mon parcours capillaire avant

Comme tu le sais peut-être, je suis passée par plein d’étapes, capillairement parlant. J’ai eu toutes les coupes, du court à la Jean Seberg au moyen long, en passant par le long et le carré plongeant.

Je suis allée des noirs les plus sombres au roux, au blond platine, à l’acajou ou encore au tie and dye bleu. J’en avais même presque oublié ma couleur naturelle : je me colore les cheveux depuis mes 16 ans !

En vrai, je suis châtain clair cendré, c’est-à-dire une sorte de blond sans reflet. Et j’ai les sourcils noirs comme l’ébène, avec des cheveux bien clairs : sache que dans les années 2000, ce n’était pas encore trendy.

Donc à l’adolescence, j’ai commencé à me colorer les cheveux bien foncés pour qu’ils aillent avec mes sourcils.

De plus, j’ai les cheveux très fins et peu nombreux (un peu plus que Fab, mais à peine).

Mais cette année, je me suis dit :

« Allez, c’est terminé tout ça, donne une chance à tes cheveux d’être eux-mêmes, pour l’amour de Dieu ! »

J’ai donc entamé en février une cure de sébum pour rendre à mes cheveux un certain panache, une certaine tenue. Et ça a marché.

Depuis je n’ai pas utilisé un seul produit du commerce. J’ai fait mes shampooings moi-même, à base de poudres de plantes, de citron, ou juste de bicarbonate de soude. Adieu les sulfates, adieu les agressions.

À lire aussi : Tente la cure de sébum, l’astuce beauté compatible avec le confinement !

Mais mes cheveux ainsi ravivés, j’avais quand même envie de changement. J’avais sept bons centimètres de racines, et j’ai voulu récupérer ma couleur naturelle.

Sauf que sept centimètres de mes cheveux étaient blonds cendrés, et tout le reste brun !

J’ai donc fait un décapage (produit qui vise à nettoyer le cheveux de sa coloration), et comme j’ai fini orange, j’ai fait une décoloration pour avoir une sorte de dégradé tie and dye plus naturel.

Première décoloration, première coupe du processus. Parce que oui, mes cheveux étaient devenus élastiques aux pointes, et que ça ne pouvait que leur faire du bien.

Je partais sur le bonnes bases : j’allais laisser mes cheveux tranquilles, les laisser repousser et couper les pointes régulièrement, pour avoir enfin une belle chevelure de sirène.

la petite sirène ariel

Mais est alors venue la phase de changement, celle que j’appelle :

« Installe-toi dans une belle maison et commence à envier l’appartement du voisin. »

Moi qui pensais avoir enfin pris de bonnes décisions définitives pour mes cheveux, voilà que j’avais encore envie de changement. Et pour ça, damn you Pinterest !

C’est en parcourant mon réseau social favori que je suis tombée sur des photos de magnifiques chevelures grises, pastel, et argentées. « Mais non, Marion, enfin tu vois bien que c’est de la folie » m’a dit mon scalp…

J’y ai ensuite pensé, sans trop y penser. Puis j’en ai parlé à ma copine Marjo, cette belle personne coiffeuse coloriste et maquilleuse. Et elle m’a dit :

« Ça t’irait si bien, allez viens, tu le fais. En plus t’as les pointes assez blondes, et les racines assez cendrées donc ça ne peut qu’être un dégradé parfait ! ».

Damn you, esprit corruptible !

Ce qu’il faut savoir sur la coloration grise

L’intégralité des opérations effectuées sur mes cheveux, comme la pose de la coloration grise, ont été faites par Marjo qui m’a accompagnée avec panache et délicatesse dans cette douloureuse aventure.

D’abord, je me suis donc enfilé l’intégralité des vidéos YouTube sur le sujet pour savoir quel produit acheter et quel serait le procédé. J’en ai bouffé, de la vidéo de vingt minutes, pleine de blabla et de résultats bluffants.

Je m’en suis farci, des énoncés de produits divers et variés et des mises en garde !

Et c’est grâce à ceci que je peux vous dire que se faire une coloration grise est un processus long et qui abîme largement la chevelure.

En effet, le gris ne prend que sur une base extrêmement claire — pas juste blonde, mais presque blanche. Et qui dit base presque blanche… dit décoloration.

Et qui dit décoloration dit dommages !

Si tu pars d’un brun ou d’un châtain foncé, il vaut mieux que la transition se fasse sur plusieurs mois.

Commence à faire une décoloration, puis attends quelques mois pour que tes cheveux se reposent, puis une autre décoloration, et sûrement même une troisième pour la route : c’est plus sûr.

Moi je partais d’un blond légèrement jaune : il ne me fallait qu’une seule décoloration pour arriver à un blond très clair. Et là, j’ai fait ce qu’on appelle un shampooing américain.

J’ai découvert ça sur la chaîne de Pastel, une YouTubeuse beauté qui fait des vidéos très courtes et très cool. (Je l’aime, mais c’est une autre histoire.)

Le shampooing américain, c’est une décoloration douce (une déco, c’est jamais doux, mais celle-ci l’est plus qu’une déco classique) où tu mélanges ton oxydant et ta poudre décolorante avec du shampooing, et tu laisses poser bien moins longtemps.

Voici le dosage (moi j’ai utilisé le bouchon d’une bombe de chantilly pour doser) :

  • Une dose de shampooing
  • Une dose de poudre décolorante
  • Deux doses d’oxydant 20 volumes

Tu peux utiliser ton shampooing habituel. Pour l’oxydant et la poudre décolorante, tu peux en acheter sur le net et en boutique professionnelle : ce n’est pas très cher et tu en as pour pas mal d’utilisations.

Tu étales ton mélange sur cheveux mouillés, et tu laisses poser entre dix et vingt minutes.

Moi j’ai utilisé un shampooing bleu (trouvable en grandes surfaces, genre chez Dessange ou Provost, pour pas trop cher), dont les pigments sont censés atténuer les teintes jaunes.

Je n’en ai mis que sur mes pointes blondes et je n’ai pas touché à mes racines. J’ai laissé poser vingt minutes, j’ai fait mousser et j’ai rincé abondamment.

Ensuite j’ai fait un soin hydratant, et j’ai encore rincé. J’étais blonde très très claire : victoire !

À lire aussi : J’ai testé pour vous… la coloration végétale

La coloration grise : ce que ça donne en vrai

J’ai fait des études comparatives, et comme je n’avais pas envie d’acheter sur Internet et de devoir attendre de recevoir les produits parce que je suis impatiente, j’ai pris un tube de Crazy Color Platinium.

Je n’en ai pas entendu que du bien, les vidéos sur YouTube montrant souvent que la couleur ne prend pas, mais c’était un des seul produits disponibles (en magasin professionnel et sur Internet).

J’ai aussi pris un Blush Satine Gris Acier Léger de chez Eugène Perma (dispo en magasin professionnel et sur Internet), mais c’est tout ce que j’ai trouvé.

coloration grise eugène parma blush satine crazy color platinium

Mais il existe aussi Manic Panic, une coloration semi-permanente venue des États-Unis, en deux teintes grises : le Virgin Snow plus gris clair et le Blue Steel, un gris sidéral fort sympa.

Nous avons aussi La Richée, marque anglaise qui propose un Silver fort alléchant. Wella a sorti depuis peu les Instamatic, des toner (colorations semi permanentes) pastel, avec des couleurs à craquer par tous les orifices — ils ont aussi un Smokey Amethyst à tomber. Enfin, il y a la marque Stargazer en Gris argenté.

J’ai pu voir quelques revues de ces produits sur Internet, et toutes s’accordent à dire que ça ne marche que sur cheveux très très décolorés.

Sauf qu’aucune coloration grise n’est permanente : ça n’existe pas.

En effet, toutes ces teintes grises sont ce qu’on appelle des fugaces. Elles disparaissent avec les shampooings, la pollution, et la vie. Il faut donc les refaire toutes les six à huit semaines environ.

J’avais les cheveux assez clairs, donc j’ai foncé. J’ai commencé par laisser poser vingt minutes ma coloration grise Eugène Perma. Je suis ressortie le cheveu gris très clair avec des reflets verts. Mais des reflets verts style blond qui a mal tourné, pas beau.

J’ai ensuite testé le Crazy Color sur une petite mèche, et j’ai laissé poser une demi-heure. Après rinçage et séchage ça avait l’air argenté. J’ai donc fait toute ma tête, j’ai emballé le tout dans du cellophane et laissé poser une heure.

J’ai rincé, et j’ai encore été déçue. C’était moins vert mais quand même toujours un peu, et en plus c’était plus beige argenté chelou qu’un vrai gris.

Si je fais appel à ma mémoire sans faille, en CM1 on a appris les couleurs primaires et secondaires.

Donc si je me retrouve avec un beige vert alors que ma coloration était bleutée, ça veut dire que j’avais encore les cheveux trop jaunes (le bleu et le jaune donnant du vert).

Donc même après un décapage et deux décolorations, mes cheveux n’étaient pas assez clairs pour oser la coloration grise.

Ma couleur était… marrante. Marrante parce qu’elle n’était pas jolie : ce n’était pas gris, c’était une teinte qui n’existait pas. Mais ce n’était pas complètement moche, et c’était amusant, comme un enfant qui tombe d’une balançoire.

À lire aussi : Les cheveux verts… et moi

Prendre soin de sa coloration grise ?

Le lendemain je me suis réveillée comme une fleur fraîchement défraîchie (poésie), et à la lumière du jour mes cheveux brillaient d’un voile argenté délicat.

Au grand jour mes cheveux avaient l’air gris, mais on y voyait quand même des reflets verdâtres peu flatteurs.

J’ai donc appelé une boutique professionnelle pour leur demander s’ils vendaient les Instamatic de Wella. Et j’ai foncé.

J’ai pris le Smokey Amethyst et un révélateur, parce que cette coloration, qu’on appelle Touch et qui donne des teintes qui s’estompent au fil des lavages, ne se mélange pas avec de l’oxydant comme ses copains.

Au moment de payer, la vendeuse m’a dit : « Vous avez tourné bien vert ! ». Ah bon ? Mais quelle surprise et quelle délicatesse de votre part…

Elle m’a conseillé de me décolorer une nouvelle fois, en me tripotant les pointes. Mais ne sentait-elle pas la finesse de mes cheveux ?

J’ai eu beau lui dire que j’avais déjà pas mal abîmé ma crinière, elle a insisté en me disant que sinon cela ne prendrait jamais. Du coup, j’ai hésité à me refaire un léger shampooing américain.

Avant de me lancer, j’ai fait le compte. J’avais payé :

  • Un litre de vingt volumes d’oxydant à 9€. Il m’en restait au bas mot pour encore un millier d’utilisations.
  • Un pot de 120 grammes de poudre décolorante à 7€. Il m’en restait pour encore cinq à sept décolorations vu ma longueur.
  • Un tube de 100 ml de Blush Satine Gris acier léger Eugène Perma à 17 €. Il me restait plus de la moitié du tube.
  • Une bouteille de 100 ml de Crazy Color Palitinum à 6€. Il m’en restait une petite moitié.
  • Un tube de 60 ml d’Instamatic by Color Touch de Wella Smokey Amethyst à 14€.
  • Une bouteille de 500 ml de Révélateur universel Kerasoin à 5€. Il m’en resterait probablement pas mal après.

Cela faisait un total de 58€. Ça piquait un peu pour un résultat si instable…

Je ne peux que te conseiller d’aller voir un coiffeur, mais un en qui tu as confiance. Parce que moi par exemple, si j’ai tout fait moi-même, ce n’était à l’évidence pas pour faire des économies.

C’est parce que tous les coloristes de salon que j’ai rencontrés dans ma vie étaient des charlatans.

À chaque fois que j’ai eu affaire à un coloriste, il m’a fait payer très cher pour très peu de produit et très peu de main-d’œuvre, et le résultat était souvent très moyen.

De plus les conseils diffèrent tellement d’un coiffeur à l’autre qu’il est difficile de s’y retrouver !

Une fois, une coiffeuse est allée jusqu’à me dire que les produits naturels sont mauvais pour le cheveux, et qu’il fallait à tous prix utiliser les produit du commerce.

Une autre fois, on m’a dit que le sébum était mauvais pour les cheveux. J’ai entendu les plus grandes aberrations de la bouche de coiffeurs et coloristes, donc en général je me méfie d’eux comme d’une chlamydiae !

Bref, je suis rentrée chez moi et j’ai pris les décisions qui s’imposaient.

J’ai refait un shampooing américain, et comme j’avais encore les cheveux jaunes, j’ai fait une vraie décoloration. J’ai laissé poser trente minutes, me disant que foutu pour foutu et ne touchant pas mes racines, autant y aller franchement.

Je voulais vraiment une couleur grise !

Mes cheveux sont ressortis sec comme des pâtes pas cuites, et plutôt blonds très clair. Donc c’était parti, j’ai mis ma coloration Smokey Amethyst, et j’ai laissé poser vingt minutes.

En attendant, pour protéger ma peau et mes vêtements de la décoloration, j’ai fait trois trous dans un sac poubelle pour me faire un débardeur en plastique. Ça collait à la peau, mais au moins je ne risquais rien et les coûts étaient moindres.

J’ai fini par rincer, et là j’ai vu une couleur orangeasse émaner de ma chevelure. L’eau n’était pas bleutée comme je l’avais imaginé, mais plutôt pâle et teintée de cuivre.

J’ai commencé à flipper, j’ai essoré et fait un shampooing après le rinçage comme la boîte le conseillait.

En regardant mes cheveux encore imbibés d’eau devant la glace de ma salle de bain (illuminée par de la lumière électrique, pas naturelle), je n’ai pas compris cette couleur.

C’était mauve orangé.

Je me suis séché les cheveux, et je suis allée me regarder à la lumière de mon salon. Là, c’était gris ! Pas gris souris, mais un gris argenté très légèrement mauve, et surtout, il n’y avait plus aucun reflet verdâtre dans mes cheveux . C’était donc une victoire !

coloration grise marion séclin

#SacPoubelleSwag

Pour finir, j’aimerais juste te donner un dernier conseil auquel je n’avais pas pensé : ne te colore JAMAIS les cheveux en soirée, parce que du coup tu ne vois jamais vraiment le résultat avant le lendemain à la lumière du jour.

Tu te feras peur pour rien !

Coloration grise : le bilan de mes essais

J’en ai vu des vertes et des pas mûres en l’espace de deux jours. J’ai cassé la moitié de mes cheveux en les brossant, vécu en tout trois décolorations et deux shampooings américains, et trois types de colorations grises différentes.

Tout ça pour ne pas obtenir la couleur grise à la hauteur de ce que j’attendais…

J’ai perdu un bon centimètre de longueur à cause de la casse, mes cheveux sont bien secs, et j’ai failli perdre mon sang-froid.

J’ai failli pleurer de colère et de frustration, je n’ai pas compris pourquoi ce n’était pas plus facile, j’ai ruiné les mains de Marjo à cause des produits décapant et agressifs, et j’ai passé deux jours de souffrances, d’impatience et de peur.

Encore une fois, la morale de cette histoire est que c’est dangereux de jouer avec la vie de tes cheveux, surtout quand ça implique plusieurs décolorations.

Sur ce coup j’ai eu de la chance : comme je n’avais pas à décolorer mes racines je n’ai pas infligé de souffrance à mon cuir chevelu, mais mes pointes ont vu leur vie défiler devant leurs yeux.

La coloration grise c’est magnifique, mais il vaut mieux partir d’une base déjà claire, sinon le passage du foncé au gris peut s’avérer une catastrophe et l’entretien un enfer.

La coloration grise : passage chez le coiffeur

Après quelques semaines, le résultat de mon expérience était plutôt mitigé. Ce n’était de toute évidence pas très clair. On me disait « Ça fait plus blond très clair que blanc ou gris », « T’as éclairci tes pointes, non ? » ou encore « Menu normal ou maxi ? » (quand les gens s’en tamponnaient).

J’avoue qu’avec le choix cornélien de la coloration grise et les heures de labeur que ça m’avait demandé, je m’attendais à avoir des standing ovations, des gens qui me demanderaient de bénir leur bébé, et des évanouissements impressionnés.

Mais la seule personne qui a tout compris, c’est Yacine Belhousse, qui au One Mad Show m’a appelée Daenerys ou Mother of Dragons toute la soirée — je te raconte pas les mini-orgasmes que ça me procurait.

Lassée de ce blanc argenté tiède, j’ai décidé d’aller voir des vrais pro. J’en avais une peur bleue, mais j’ai profité d’accompagner un ami chez le coiffeur pour analyser leur démarche.

On est donc allés chez Azzedine & Laurent dans le quatrième arrondissement de Paris.

Ils n’utilisent que des produits naturels de la marque Aveda : on était sur la même longueur d’onde quant à la consommation de produits agressifs. Et même les colorations qu’ils utilisent sont moins agressives que les autres.

Pendant qu’Azzedine s’occupait de tailler la haie de mon ami, il m’a expliqué ce que je devais faire, sans jamais être insistant ou agressif, ou même dévaloriser ce que j’avais fait toute seule.

Les coiffeurs que j’ai rencontrés m’ont souvent réprimandée à base de « Ah, mais il ne faut jamais faire ça tout seule, regardez votre tête maintenant ». Lui, tout comme son comparse Laurent, était très gentil.

J’ai donc pris rendez-vous pour le dimanche — car oui, en plus, ils sont ouverts le dimanche. Les prix ne sont pas donnés, mais pour faire une couleur folle une fois de temps en temps, je trouve que ça passe.

Surtout que le gros du travail était prévu pour le premier rendez-vous : comme je ne voulais pas toucher aux racines, la suite ne serait que de la retouche, donc moins chère.

Laurent a d’abord atténué les reflets jaunes aux endroits où la décoloration avait débordé. Il a ensuite foncé d’un demi-ton mes racines et recoloré en entier les cheveux dans ma nuque pour créer de la profondeur.

Ça donne l’impression que j’ai plus de cheveux qu’en vrai ! Puis il m’a fait une patine en gris. Il a donc utilisé trois techniques différentes : un nettoyage, un balayage et un coulage.

Je suis ressortie gris acier, absolument ce que je voulais ! Laurent ne m’a pas forcé la main pour revenir, il m’a dit que je pouvais entretenir la couleur chez moi et revenir le voir si j’avais une quelconque déconvenue.

coloration grise marion séclin résultat

Ça y est, je suis enfin grise, vraiment ! Mes cheveux peuvent repousser en paix — je toucherai à mes pointes quand la couleur aura trop dégorgé, mais là je suis comblée !

À lire aussi : Comment entretenir ses cheveux colorés ?


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

33
Avatar de helvira
9 février 2018 à 22h02
helvira
C'est quand même génial de vivre à une époque où on peut avoir ABSOLUMENT TOUTES les teintes de cheveux qu'on veut <3 <3 <3
1
Voir les 33 commentaires

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