Partir vivre à Londres c’est souvent devoir habiter en colocation, vu le prix de l’immobilier !
Je n’avais jamais vécu en coloc en France : ça ne m’avait jamais attirée, pour être honnête.
Je m’y suis mise à Londres, pendant 4 mois, pour apprendre l’anglais entre ma licence et mon master, et je n’en suis pas ressortie indemne !
Trouver une colocation à Londres, such a shitshow
Je suis passée par une agence pour trouver mon nid douillet en pensant naïvement que ça me simplifierait la vie… grossière erreur.
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Après quelques visites bien trop rapides, dont je n’ai compris que la moitié des commentaires (bah oui, quand on arrive à Londres pour apprendre l’anglais on ne comprend pas tout), j’ai choisi un appart de 6 personnes.
Il semblait le plus proche de mon idée de la colocation.
Vient ensuite le problème de l’emménagement. Une fille, deux valises et un plan de la ville riquiqui pour retrouver l’appart en question, voilà le topo !
J’ai dû tourner pendant deux bonnes heures en essayant de me rappeler où était l’entrée de mon immeuble. Bien sûr, une fois devant, ma clé ne fonctionnait pas… ça aurait été beaucoup trop facile ! Merci l’agence !
J’avais bien envie de lâcher une larme, je l’avoue, mais je n’étais pas encore au bout de mes surprises.
Bien entendu l’interphone ne fonctionne pas non plus, me voilà donc à attendre dans le noir qu’un voisin débarque. A suivi une longue attente dans un couloir qui sentait très fortement l’urine.
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Une fois à l’intérieur j’ai fait la rencontre de mes premiers colocs, un Allemand et une Française. On a tout de suite accroché, ça a vraiment été le point positif de cette expérience !
Ma colocation à Londre, so tiny
La vie en coloc ce n’est pas toujours facile en soi, mais les conditions de logement à Londres ne font rien pour aider. Je partageais une petite cuisine et une salle de bain (WC inclus) avec 5 autres personnes…
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Un salon ? Quel salon ? Enfin, à la base il y en avait un mais la crise du logement l’a tranché deux avec un mur aussi épais qu’un rideau de douche pour en tirer deux petites chambres, dont la mienne !
Mes colocs londoniens, pas tous lovely
Ce mur n’allait pas jusqu’à la fenêtre et me permettait d’avoir une vue sur la chambre de mon voisin. Qui dit vue, dit bruit et il a fallu que je tombe sur un coloc barman qui adore faire découvrir ses nombreux tatouages aux girls…
Pas que je sois contre l’extase des autres, mais la nana n’avait pas l’air de se rendre compte que j’entendais absolument tout. La GÊNE.
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Une fois que mes charmants voisins étaient endormis, je pouvais enfin plonger dans un sommeil… qui hélas n’a pas duré.
Mon appart était en pleines rénovations. Une bonne chose, me direz-vous… mais Londres et les volets ne sont pas compatibles ; dormir en culotte quand un défilé d’ouvriers passe devant ta fenêtre c’est un peu awkward !
Bien entendu, les travaux c’est aussi du bruit, du bruit et encore du bruit à s’en taper la tête contre la fenêtre (le mur était trop fin, j’aurais eu peur de le casser).
En plus des travaux, il faut aussi se faire au rythme des autres colocs. Tout le monde n’avait pas les mêmes horaires et le coloc barman qui rentre à 3h ou 4h du matin, ça correspondait difficilement aux miennes !
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La propreté dans une coloc, la guerre de Cent Ans revisitée
La Palme d’Or du grand n’importe quoi dans ma coloc revient quand même à la douche.
À l’époque j’avais les cheveux longs et donc un certain besoin de débit et de pression pour parfaire mon lavage. Or, à Londres, c’est pas la fête de la tuyauterie.
Le débit d’eau ressemblait à un petit pipi derrière un buisson, la pression en moins. Ma première douche dans la coloc fut la plus longue de ma vie !
Et puis la coloc, c’est aussi le partage du frigo… qui avait la taille de mon petit frigo d’étudiant•e en France, mais puait comme un grand. En plus, on m’a piqué de la nourriture à plusieurs reprises !
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Il faut dire qu’en moyenne, on changeait de colocataire tous les mois. Ce n’était pas vraiment idéal pour sympathiser ni pour réussir à faire appliquer les règles d’hygiène et de propreté…
Du coup, pas le choix : si je voulais vivre dans un appart propre, je devais nettoyer toute seule.
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J’ai tenu 4 mois avant de rentrer en France pour la poursuite de mes études. Je ne regrette absolument pas cette expérience, mais je ne suis pas sûre d’avoir envie de revivre ça !
Et puis, ne vous méprenez pas… je n’ai pas été traumatisée au point de ne jamais vouloir repartir à Londres. La preuve, aujourd’hui, je m’y installe avec mon compagnon !
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Les Commentaires
Mais j'ai eu pareil à Londres, et pendant toutes mes recherches d'appart c'était les colocs qui faisait visiter, même s'il y avait à payer des frais d'agence.
Ça tout dépend de ton contrat de location, dans mon cas j'ai un mois de préavis à donner si je veux partir, et pareil du côté de mon proprio s'il veut libérer ma chambre.