L’autre jour, une pote m’a dit un truc qui m’a décroché la mâchoire.
« On nous fout partout la pression avec le réchauffement climatique, mais franchement, plus ça va, moins j’y crois. »
Pourquoi être climatosceptique ?
Attends, attends. Comment cette meuf que je connais depuis plusieurs années et qui binge des docu Netflix à longueur de temps peut me tenir dignes du compte Twitter de Donald Trump ?
Je me suis mise à sa place deux minutes pour trouver les sources de son scepticisme. Et j’ai compris.
Depuis plusieurs années, la pression monte. Je n’ai jamais vu autant de militants écolo, de jeunes engagés et de Youtubeurs (#OnEstPrêt) tirer la sonnette d’alarme sur l’état de notre planète.
J’ai même l’impression d’avoir grandi avec cette idée que mes faits et gestes — en tant qu’humaine qui consomme — niquent nos ressources et qu’à mon échelle, je me DOIS d’agir pour le futur
.
Et en même temps, à quoi bon, si les décisions politiques globales ne suivent pas ?
Quelle pression, pour la poussière d’étoiles, pour la goutte d’eau dans l’océan que je suis…
Mes actions n’auront peut-être aucune portée. Alors ça me renvoie juste à un immense sentiment d’impuissance.
Si ma pote commence à se dire que finalement, tout ce qu’on nous rabâche sur la destruction de l’environnement n’est pas vrai, c’est peut-être pour se rassurer.
Quand on n’a pas d’emprise sur une situation, souvent soit on lâche prise, soit on la nie.
Selon moi, c’est de là que proviennent de nombreux discours complotistes sur les changements climatiques.
Et malheureusement, depuis quelques temps et en partie à cause des algos qui nous entretiennent dans des bulles d’informations similaires, ils pullulent sur le Net.
Tu as donc sans doute autour de toi des gens qui pensent que le réchauffement climatique n’est qu’une invention. Et leur certitude est parfois désarmante.
Une vidéo d’HugoDécrypte pour répondre aux climatosceptiques
Mais bonne nouvelle !
Dans sa dernière vidéo dans laquelle il expérimente un nouveau format, #Supprime, HugoDécrypte te vient en aide pour répondre efficacement aux climato-sceptiques.
Dans cette vidéo, tu trouves des arguments pour répondre aux idées reçues suivantes :
- La météo ne change pas
- Le réchauffement s’est arrêté
- Le soleil est responsable, pas les humains
- Tous les scientifiques ne sont pas d’accord
Allez, je te laisse, je vais maintenant envoyer cette vidéo à ma pote pour en parler autour d’un jus de fraise.
Et toi, t’es-tu déjà retrouvée confrontée à une personne qui ne croit pas au réchauffement climatique ? Comment lui as-tu répondu ?
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Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Ce site fait essentiellement des observations, actuelles et sur ce qui s’est produit dans le passé, ce qui est une démarche scientifique normale.
Or ces observations montrent la fausseté des prévisions qu’on nous sert depuis plus de 35 ans à partir d’une théorie par ailleurs fortement contestable et contestée.
Théorie à laquelle ses auteurs, les politiques du GIEC tentent sans succès de faire coller la réalité. Cette démarche est l’inverse d’une démarche scientifique.
Moi c’est cela qui me fait rigoler … ou pleurer selon les moments.
Quant à l’évolution de la masse glacière au Groenland :
Oui, il y a eu un décrochage en 2011-2012.
Et alors ? vous êtes ce ceux qui croient que tout doit être figé d’une année sur l’autre ? qui croient qu’il y a quelque part une régulation automatique comme le thermostat chez nous qui peut régler la température de la maison ? Bien sur que non ! ça n’existe pas ! la météo, le climat ont toujours varié au cours des siècles, un peu comme actuellement, mais souvent bien plus. Le Groenland (non qui signifie terre verte) a été jadis bien moins couvert de glace qu’actuellement, il y a eu des cultures, abandonnées quand le froid est revenu. Il y a des cycles naturels, l’activité humaine n’y est pour rien.
Allez donc sur le site officiel danois.
Surface Conditions: Polar Portal
Vous retrouvez sous la carte du Groenland la courbe rouge de 2011-2012 qui est l’année record de perte de masse de glace et la courbe bleu actuelle.
On peut visualiser les anciennes courbes, par exemple :
Descendez un peu et dans le champ Date, rentrez 31/08/2017. Validez (deux fois) et attendez quelques secondes.
Vous obtenez toujours la même courbe rouge, mais aussi la bleue de 2016-2017, qui est au dessus de zone grise qui représente toutes les variations entre 1981 et 2010, la courbe grise étant la moyenne.
Eh oui, la masse de glace fluctue en fonction des conditions de chaque année, mais visiblement, aucune accélération, aucune perte irrémédiable, voilà des années qu’on reste dans le même champ de valeurs. A noter qu’à chaque fois que la courbe est un peu basse on en parle dans les médias. Jamais quand elle est au plus haut.
Résultat les gens entendent toujours la même musique : le Groenland perd sa glace qui fond, avec en plus le petit couplet sur le réchauffement climatique. Cette méthode n’est ni plus ni moins que de la manipulation, voire carrément du lavage de cerveau.
Il y a toujours eu par le passé des périodes chaudes, froides, sèches, humides, des phénomènes météo extrêmes … c’est normal ! Mais une information sélective veut nous faire croire que ce n’est pas normal.
@MissMachine.
Oui, ce qu’on appelle en français le vêlage, c’est à dire la partie du glacier qui vient se jeter dans la mer n’est pas prise en compte, et c’est tout à fait logique vu que c’est la vie normale du glacier. Le glacier s’avance sur la mer, donc augmente son volume. C’est ce même volume qui se détache, donc bilan nul.
C’est pour cela que les courbes ne représentent que la balance entre le volume acquis par les précipitations et le volume qui fond à cause de la hausse des températures qui sont positives en été sur une partie du Groenland, ce qui est tout à fait normal.
Vous pouvez voir les températures au Groenland ici :
earth :: a global map of wind, weather, and ocean conditions
Ocean and Ice Services | Danmarks Meteorologiske Institut