Toi-même tu le sais, Halloween c’est à la fin de la semaine ! Et pour passer un samedi sous le signe de l’horreur, de la frousse et de trouillomètre à zéro, tu as sûrement déjà dû te prévoir une petite soirée…
Si tu as décidé de passer ton 31 octobre devant ton ordinateur ou ta télé pour regarder tes films d’épouvante préférés, laisse moi t’installer bien confortablement en te proposant 5 classique du cinéma d’horreur que tu n’as peut-être pas vus, ou que tu aurais envie de revoir.
Des films de vampires à ceux remplis de zombies, en passant par les affres des tueurs en série, je t’emmène à travers les longs-métrages classiques de l’épouvante pour te souhaiter un super Halloween 2015 !
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Nosferatu
Nosferatu est une oeuvre sortie en 1922, et réalisée par Friedrich Wilhelm Murnau. Considéré comme l’un des premiers films du genre, c’est un long-métrage muet qui relate l’histoire d’un jeune clerc de notaire, Thomas Hutter, qui doit partir en Transylvanie rencontrer le mystérieux comte Orlok afin de lui vendre une maison, car celui-ci veut désormais vivre en ville, plutôt que dans son sinistre château en haut d’une colline… (Tu m’étonnes.)
En discutant avec Thomas, le comte apercevra une miniature représentant la femme du clerc de notaire, et en tombera amoureux.
Il décide donc d’accepter la proposition d’Hutter et d’acquérir la maison à côté de celle du jeune couple, afin de se rapprocher de la belle Ellen (aucun lien avec la glace)…
Ce film est un véritable chef-d’oeuvre de l’expressionnisme allemand, et n’a pas pris une ride (bon après je ne l’avais pas vu en 1922 hein, c’était 70 ans avant ma naissance, je dis ça dans le sens où il est toujours très intéressant à regarder en 2015). L’intérêt de regarder Nosferatu, c’est de découvrir une autre façon de faire peur, que l’on n’a plus vu sur grand écran depuis longtemps, et qui est tellement typique du cinéma de cette époque !
Les changements de lumières pendant l’intrigue, les jeux de clair-obscur, les danses des ombres des personnages sur les décors font rentrer le spectateur dans une ambiance à la fois fascinante et très perturbante, mais qui est surtout effrayante.
Bref, c’est un des classiques du genre à voir au moins une fois, sauf si les films muets ou l’expressionnisme allemand vous gonflent tel un ballon en forme de pirate vendu devant le manège des petites voitures dans le centre-commercial de Compiègne. Oui, c’est très précis.
M le Maudit
M le Maudit n’est pas vraiment un film d’horreur : c’est plutôt un thriller. Mais l’ambiance particulière et le synopsis de ce film (faisant aussi partie du courant expressionniste allemand) en font un bon choix pour le soir du 31 octobre, au même titre que les autres. Comme ça, pas de jaloux !
Sorti en 1931 et réalisé par Fritz Lang, M le Maudit relate l’histoire d’une cité ouvrière qui voit ses enfants tués par un tueur en série. La police recherchera activement le coupable sans arriver à mettre la main dessus, et cette situation poussera les criminels de la ville, qui en ont marre de voir la police fouiner dans leurs affaires, à enquêter et attraper eux-même le fameux « M »…
M le Maudit est un petit bijou de cinéma policier. Son univers teinté de noir et blanc, ses jeux d’ombres et son ambiance sonore (le tueur sifflote toujours la même mélodie en assassinant les enfants, pour que le spectateur ait encore plus les boules, les glandes, les crottes de nez qui pendent) font de lui un long-métrage parfaitement adapté aux soirées d’Halloween.
Il sera idéal pour celles et ceux qui ont envie de se mettre dans l’atmosphère du 31 octobre sans avoir trop peur.
Psychose
Psychose, c’est un des films le plus connus de ce cher Alfred (Hitchcock, pas le majordome de Batman). Sorti en 1960, il raconte l’histoire d’une jeune employée d’une agence immobilière, Marion Crane, qui va voler 40 000$ à son entreprise afin de s’enfuir avec son petit ami, Sam Loomis.
En allant le rejoindre, les sesterces en poche, elle s’arrêtera dans un motel pour y passer la nuit — un établissement tenu par un certain Norman Bates et sa mère, et dans lequel elle semble être la seule cliente…
Je ne sais même pas pourquoi je dois vous écrire des lignes pour voir convaincre de voir ou revoir ce film. Car s’il est entré au panthéon des plus grands classiques du cinéma et qu’il a inspiré autant d’autres réalisateur, c’est pas pour rien, mes enfants !
L’intrigue est prenant, haletante, et on est tenu•e•s en haleine par le personnage de Mme Bates, dont on entend parler tout le long du film, mais que l’on voit très peu. Sa présence, à la fois mystérieuse et pesante, plane sur l’aura déjà effrayante du film, et surtout sur sa relation avec son fils Norman.
Si j’estime que tous les longs-métrages de cette sélection sont vraiment à regarder (heureusement, sinon ce serait bizarre), Psychose est vraiment celui que j’estime être une base dans la culture cinématographique américaine, un film à voir « absolument ».
Frankenstein
Projeté dans les salles de ciné en 1931, Frankenstein nous plonge dans l’univers d’un savant un peu fou du nom de Henry Frankenstein, qui a pour projet de créer une créature vivante à partir de cadavres humains. Ne jugez pas : certain•e•s aiment le tricot, lui la reconstitution macabre. Chacun son hobby et sa façon d’occuper son dimanche.
Bref, tout se déroule plutôt bien jusqu’au moment où l’assistant de ce cher Henry ne lui apporte pas un cerveau humain sain à insérer dans le crâne de sa créature, mais celui d’un assassin…
Frankenstein fait partie de ces œuvres tellement cultes qu’il n’y a pas besoin de les avoir vues pour en visualiser tout de suite l’intrigue et l’ambiance. Qui ne connaît pas ce monstre ou le cri de joie de Henry Frankenstein lorsqu’il se rend compte que son bordel a marché — ce fameux « It’s alive ! It’s aliiiiiive ! » — tant cette histoire a été reprise dans le monde du cinéma, des séries, et dans la pop-culture plus largement ?
Si tu aimes l’esthétique des films en noir et blanc comme moi-même, alors je te conseille de te mater Frankenstein, les jours où tu ne sais pas quoi regarder, parce qu’il vaut le coup, visuellement mais aussi scénaristiquement.
La Nuit des Morts-Vivants
Last but not least comme diraient nos amis anglo-saxons, je vous propose l’incontournable Nuit des Morts-Vivants.
Réalisé par George Romero et sorti en 1968 aux USA et 1970 en France, c’est l’oeuvre que l’on qualifie de pionnière dans les films de zombie — un genre qui fera ensuite, comme tu le sais, beaucoup d’émules, que ce soit à la télévision ou dans les salles de cinéma.
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L’histoire est simple et relate la lutte de trois personnages contre des humains revenus d’entre les morts. Le seul objectif de leur nouvelle « vie » est de trouver et dévorer ceux qui se portent encore bien. Pas hyper sympa, vous en conviendrez.
La Nuit des Morts-Vivant est un film d’horreur parfait pour les fans de saga de zombies, et il aura inspiré d’ailleurs de nombreux autres réalisateurs. En sortant cette oeuvre, Romero a codifié ce nouveau genre d’épouvante dont le public ne semble pas se lasser.
On peut aussi accorder une mention spéciale à ce long-métrage, car il a réussi à devenir cultissime alors que son budget avoisinait le prix d’un slip d’occasion dont l’élastique est pété, vendu à la fin d’un marché un mardi après-midi pluvieux.
Pour les fans du genre « épouvante-zombie », cette oeuvre est à mettre dans la liste des incontournables, histoire de voir d’où tout ce joyeux bordel vient, et quel chemin il a fait !
Et toi, quels sont tes films d’horreur cultes ?
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