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Culture

Canneseries : chroniques d’un festival pop et branché, jour 3

Kalindi continue son périple d’un bout à l’autre de la Croisette à l’occasion du festival CanneSeries. Elle te débriefe son troisième jour, entre l’achat d’un costume difficile à porter, des projections prestigieuses et un accident culinaire.

Hier, j’ai failli me noyer dans mon propre corps. Si, si, c’est possible.

Des trombes de flotte, entrecoupées de quelques bourrasques, ont nettoyé Cannes… qui s’en serait très bien passée.

Armée d’un parapluie miniature, dont je me sers en général pour aller au Franprix à 10 secondes de chez moi, j’ai du arpenter des kilomètres pour assister à tous les événements.

J’ai chopé la crève mais bon, j’aurais profité du festival !

CanneSeries, une conférence passionnante

Hier, après la projection d’une série, j’ai foncé à la gare maritime où se tenait la conférence sur CanneSeries Instituteune résidence d’écriture dédiée aux séries qui a accueilli 8 résidents français et internationaux, du 5 mars 2018 à aujourd’hui.

À l’issue de cette formation, l’un d’entre eux se verra offrir l’opportunité de signer une convention de développement avec Canal+.

En gros, il s’agit d’un programme TRÈS intense d’écriture de 5 semaines.

Pendant 30 minutes, les intervenants se sont succédés, parlant de leur rapport à leur travail et de l’importance des writings rooms en Europe.

J’ai été transportée par leur passion.

Résultat : une énorme envie de me sortir les doigts, et d’écrire ailleurs que sur madmoiZelle.

Me lancer non pas dans la rédaction d’un script de série télé mais dans l’élaboration d’un squelette travaillé, pour un futur roman.

Bref, CanneSeries Institute m’a donné une belle impulsion, un élan dont j’avais besoin.

CanneSeries, un look peu assumé

costumes-zara

Ça a l’air facile, sur le mannequin Zara.

Quelques minutes avant de quitter ma chambre d’hôtel, j’enfilais mon costume rose bonbon fraichement dégoté au Zara du coin.

Problème : c’était quand même… sacrément rose.

Rouge, ça ne m’aurait posé aucun problème, vert, bleu, jaune non plus. Mais c’était ma toute première rencontre avec le layette.

Et clairement, on a mis 2h bonnes heures à s’apprivoiser lui et moi.

Dans la rue, la moindre boutique était prétexte à un arrêt, pour regarder mon corps se faire engloutir par toute cette couleur.

Honnêtement, j’ai failli me changer 50 fois. J’avais hésité entre ce tailleur pantalon ou un costume en satin vert épinard et bleu nuit à motifs japonais. Rien de bien plus discret, en somme.

Et puis les heures ont passé et j’ai fini par aimer le frottement de cette toile de coton sur mon corps. J’étais bien, dans ce tailleur.

Allez hop, ni une ni deux, il faisait un bond dans mon estime et se hissait dans le top 5 de mes fringues préférées, qui change à peu près tous les 2 jours.

Flash forward : le soir, j’ai mangé dans un resto un peu chicos avec un bavoir improvisé autour du cou pour ne pas salir mon obsession mode du moment.

J’en suis sortie toute propre, et surtout fière de moi. Mais bon, plus tard dans la soirée j’ai trempé un marshmallow dans du chocolat et l’ai fait tomber sur ma veste.

Il a ensuite roulé, répandant son liquide marron et épais tout le long de mon pantalon, jusque sur mes chaussures.

C’était donc UN ÉCHEC. Comme d’hab.

CanneSeries, de superbes projections

miguel-serie

Après m’être reluquée 652 fois dans les miroirs des boutiques qui bordent la Croisette, je suis allée récupérer mon amie Sandra, venue assister aux deux dernières projections avec moi.

Elle avait délaissé son habituel jogging de yogi pour un superbe pantalon échancré, qui laissait entrevoir ses mollets sportifs. J’étais contente de la retrouver.

Ensemble, on a monté les marches et j’ai enfin osé prendre une photo de moi en train de crâner. Nouvelle découverte : se la péter, c’est cool.

Une fois installées dans la salle, on a découvert les équipes des deux séries du soir.

L’équipe de Miguel.

La première était israélienne, la seconde belge.

Les deux ont été de très gros coups de coeur. Pointues, percutantes, elles abordaient des sujets différents mais avec la même maitrise de l’intrigue et de l’image.

Bluffant.

Et là, prise de conscience : j’ai aimé TOUTES les séries de la compétition.

À part The Typist et Acqui en la Tierra, que j’ai trouvé un peu en deçà, ce festival ne m’aura fait découvrir que des pépites.

J’ai été hyper fière de t’en parler, très fière d’être partenaire média et heureuse d’avoir fait partie de l’aventure.

Ce soir, je vivrai mes derniers instants ici. La cérémonie de clôture présentée Kyan Khojandi viendra mettre un point final à mon séjour.

Mais bon, l’aventure se poursuivra encore quelques heures. J’irai d’abord boire un coup avec de charmantes lectrices, puis me rendrai à la toute dernière soirée organisée par le CanneSeries.

Demain, je rentrerai chez moi la tête pleine d’histoires, avec l’envie de voyager dans le temps, pour être l’année prochaine et vivre de nouveaux instants dans la ville lumière.

À lire aussi : CanneSeries, chroniques d’un festival pop et branché, jour 2


Les Commentaires

1
Avatar de Leona B.
11 avril 2018 à 18h04
Leona B.
Article parfait
1
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