Les grandes vacances sont souvent synonymes de colo. Des souvenirs, j’en ai plein la tête. Les bandes de copains, les fous-rires, les premiers flirts, les nuits blanches, les randonnées et le kayak… Et cette séparation est bienvenue pour tout le monde après une année scolaire chargée. Les miens ne sont pas encore partis mais je sais, d’avance, que je ressentirais un certain soulagement (et un petit pincement au coeur) une fois que je les aurais laissés sur le quai de la gare. Mais le soulagement sera de courte durée, car à la maison m’attendent les deux petits derniers. Pour autant, les savoir loin de moi me stresse aussi un peu. Comment prévenir les dangers ? Comment les tenir éloignés des prédateurs ? Voici les messages que je leur passe.
Ce billet est extrait de la newsletter hebdomadaire de notre rédactrice en chef Candice Satara « Le Balagan ». Candice est mère de quatre garçons âgés de 2 à 12 ans. Pour la recevoir, vous pouvez vous abonner gratuitement ici.
- « Les secrets ne sont pas amusants »
Les secrets sont déroutants et dangereux pour les enfants. « Tu n’a pas à garder un secret qui te blesse, qui te dégoûte, qui te gêne. Tu as toujours le droit d’en parler à un autre adulte, même si on te fait du chantage. »
- « Fais-le savoir si tu vis mal un conflit »
Dans une colonie rempli d’enfants surexcités, il y a forcément des conflits. Il est préférable de préparer votre enfant à gérer ces situations délicates. Qu’il soit témoin ou victime d’un colons pas sympa, dites lui qu’il peut toujours demander de l’aide et des conseils.
- « Les parties intimes ont des règles particulières »
« Tu le sais, mais je te le répète. Personne ne doit demander à voir ou toucher tes parties intimes, et personne ne devrait te demander de faire de même. Si cela se produit, informe en immédiatement un adulte de confiance. » - « Si une fille dit non, ça ne veut pas dire oui »
Et si elle ne dit rien, ça ne veut pas dire oui non plus. Enseigner le consentement est une des missions fondamentales des parents. Dès le plus jeune âge, il est possible d’éduquer les enfants au consentement. Ça concerne la sexualité, mais aussi la vie quotidienne.
- « Tu peux me parler de tout, tout le temps »
« Chaque jour comporte ses bons et ses mauvais moments. Tu peux me partager les bonnes choses et les mauvaises. Si tu as un coup de blues, appelle-moi. »
Lire aussi : Elle dénonce les violences sexuelles en colonie de vacances : « J’en ai découvert la face cachée »
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