Petit à petit, interview par interview, il va bien falloir se rendre à l’évidence : Chris Pratt n’est probablement pas humain. Ou alors, c’est un humain deluxe, du genre à être fourni avec tout le package. Il est en tout cas devenu la célébrité dont je prends le plus de plaisir à lire ou écouter les interventions publiques. Parce qu’il est rigolo, parce qu’il est enthousiaste, parce qu’il a l’air simple et tout content de sa vie… Un labrador, quoi. Un labrador, mais humain.
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Il y a peu, il était l’invité d’Ellen Degeneres, qui lui a parlé de son fils, Jack, qu’il a eu avec Anna Faris. Et Chris a prouvé qu’en plus d’être bon acteur et rigolo et enthousiaste et simple et content de sa vie, il a également l’air d’être le super papa d’un super petit garçon de 2 ans et demi.
C’est avec tellement de fierté qu’il parle de sa marmaille qu’il en a les yeux humides. Ça commence quand Ellen lui a demandé s’il était patient avec lui : « C’est vraiment facile d’être patient avec cet enfant, il est incroyable ». Il explique également ce qui fait la différence entre les enfants de deux ans (un âge réputé pour être assez terrible en terme de conneries en tout genre) et le sien :
— De ce que je sais, l’âge terrible des deux ans (le Terrible Two) vient de l’incapacité des enfants à exprimer ce qu’ils veulent. Ils savent ce qu’ils veulent mais ils ne peuvent pas le dire parce qu’ils ne connaissent pas assez de mots. Lui sait vraiment se faire entendre. — Il sait parler ? — Oui ! Et c’est super frustrant, parce que parfois on lui dirait « Allez Jack, il est l’heure d’aller se coucher » et il dirait « Mmh, j’y ai réfléchi et non merci Papa », alors je suis genre « Il est tellement poli ! Qu’est-ce que je suis censé faire ? ». Il répondrait « Mmh, je ne crois pas, je préfèrerais pas maintenant », et je suis en mode « je t’ai appris à être aussi poli, ok, tu peux rester debout ! ». Il est vraiment manipulateur, je crois que c’est de la manipulation.
Mieux encore, il a raconté une anecdote qui s’est passée pendant les fêtes : Anna, Chris et Jack dormaient dans la même pièce, Jack dans un petit « nid » à côté de leur lit, et Chris en a profité pour s’excuser : « Tu sais Jack, il y a beaucoup de gens ici, c’est très bruyant, les gens vont s’amuser et il y aura peut-être même des tensions ». Et le petit Jack, de deux ans et demi, a simplement répondu « C’est la famille ». Réaction de Chris : « Je me suis presque mis à pleurer. Et j’ai dit « Merci, fiston, c’est vrai ». Il est un peu comme mon psy. ».
Ce sont des mots tout simples d’un père qui aime son fils et qui en est extrêmement fier. C’est plein d’humanité et d’amour filial.
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