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Chloé, 18 ans

Chloé a 18 ans, elle est… québécoise. En voyage pour la première fois en France à Paris, elle a bien voulu s’arrêter quelques minutes pour répondre à nos questions et poser devant notre appareil.

madmoiZelle : Donne-moi ta définition de la mode ?
Chloé :
Selon mon point de vue, la mode est de l’art. Je suis sans doute un peu obsédée, mais je trouve une tenue exceptionnelle aussi agréable à regarder qu’un tableau ou une photographie.

madmoiZelle : Tu peux nous décrire ton look d’aujourd’hui ?
Chloé :
C’est un peu n’importe quoi et beaucoup travaillé à la fois, comme d’habitude, en fait. J’ai un débardeur beige sale en dentelle, un peu boule, qui doit avoir plus de dix ans. Je l’ai piqué dans le tiroir de lingerie de ma mère, il tient en partie grâce à deux épingles. Puis, par-dessus, un boléro cache-cœur en dentelle aussi, trouvé dans une friperie, entre deux rangées de corsets. Puis, je porte des jeans Killah qui commencent à avoir du vécu, ils ne tiennent plus tout à fait sur mes hanches, c’est pourquoi j’ai mis une ceinture blanche en plastique verni et boucle dorée, qui vient, tenez-vous bien, aussi d’une friperie, comme d’ailleurs mon sac coquillage en cuir marin.
Mes boucles d’oreille font partie de la nouvelle collection d’une compagnie québécoise, Esperanza Design, mes bracelets ont été achetés pour trois fois rien en solde dans une boutique de maroquinerie, et mes sandales aussi, chez 123, pendant mes vacances à Pais. Voilà.

madmoiZelle : Raconte-moi ton look en général ?
Chloé :
Un des fils conducteurs de mes tenues est mon goût pour les fripes et le vintage, je crois, ainsi que celui pour le trop-plein d’accessoires. J’ai une tonne de bijoux, des chers, des pas chers, en bois, en plastique, tellement que je ne sais plus où les mettre. J’suis un peu décalée je crois, sans nécessairement contraster avec les autres filles de mon âge dans la rue.
Je suis aussi les tendances qui me plaisent, alors disons pour le fun que je suis bling-bling-fashion-victim-post-80’s, mais nommer la manière dont je m’habille n’est pas dans mes préoccupations premières.

madmoiZelle : Et ton inspiration, tu la trouves où ?
Chloé :
Beaucoup dans la rue. Ce n’est pas rare que j’interroge des filles avec une voix un tantinet hystérique pour savoir où elles ont acheté leurs sacs ou leurs chaussures. Je lis aussi les magazines et regarde les défilés de quelques créateurs, et j’observe les vieux albums photos souvenirs de ma famille pour m’inspirer des tenues de ma grand-mère, qui était il y a trente ans une bien pire fashion victime que moi. C’est de famille, quoi.


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