Cependant, la Chine n’a rien fait de tout ça, et dans le courant de l’année a censuré Youtube, Twitter, Facebook, bref tout les réseaux sociaux
, qui ont même fermé pendant quelques jours. Les chinois possèdent leurs propres réseaux sociaux, leurs propres portails de vidéo, et de moteurs de recherche. En fait, la Chine possède un vrai internet chinois développé à l’intérieur de ce que l’on pourrait appeler l’internet international, alors que la logique d’internet c’est de n’avoir aucune frontière finalement. Tout ça pour en arriver au coup de force de Google, son vrai acte de résistance. En mars, le moteur de recherche a fait rediriger toutes les visites chinoises sur le portail Google Hong Kong, qui est non censuré. Un vrai coup de force, un coup d’éclat que Google paye aujourd’hui.
30 juin, fin de la licence d’exploitation de Google sur le territoire chinois, qu’ils doivent faire renouveler chaque année. Seulement voila, la Chine ne l’a pas encore fait, et on est début Juillet. Alors l’entreprise Américaine a revu ses principes de liberté, et préféré arrêter de rediriger vers Honk Kong et de recommencer à filtrer et censurer ses recherches.
Pourquoi alors Google a finalement changé de position ? Parce que le marché chinois représente 384 millions d’internautes avec une croissance exponentielle, ce qui représente beaucoup, surtout lorsque l’on sait que la licence permet à Google de proposer des services qui sont payants.
L’argent a-t-il toujours raison de la liberté d’expression ? En tout cas, cette affaire est la première d’une telle importance sur le problème d’internet avec une telle tournure politique, et l’Onu a même prévu de réglementer le web. Alors, qu’en penses-tu ? Internet, lieu de liberté réglementé et donc contrôlé, ça t’inspire quoi ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Comme Yana, je trouve ça déjà bien qu'une multinationale se soit dressé contre la Chine, même si c'est pour finalement courber.