Trouver LA série adaptée à nos envies du moment, ça n’est pas toujours une mince affaire.
Récemment, Game of Thrones s’est achevé dans les larmes du public et probablement des équipes de tournage.
Cette fin abrupte amenait un nouveau défi : trouver au programme phare de HBO un digne successeur. J’ai donc commencé à explorer les différentes plateformes de SVoD en quête du produit parfait mais sans vraiment y croire.
J’ai cherché, cherché, alors que le trésor était juste sous mon nez, sur… HBO.
Chernobyl, de quoi ça parle ?
Alors entendons-nous bien, évidemment Chernobyl n’est pas une série d’heroic fantasy.
Dedans, il n’y a aucun dragon ni même aucune meuf avec des perruques longues de plusieurs kilomètres. Il n’y a pas non plus de beau gosse doué en cunnilingus, ni de zombies.
Donc non, Game of Thrones et Chernobyl ne sont pas comparables en terme de style.
En revanche, les deux séries ont un point commun considérable : elles sont addictives.
Chernobyl explore l’événement dramatique qui est survenu en 1986.
Si tu as loupé tes cours d’Histoire, laisse-moi te faire une petite piqûre de rappel : un accident nucléaire est survenu le 26 avril 1986 dans la centrale Lénine, située à l’époque en République socialiste soviétique d’Ukraine en URSS.
L’accident en lui-même est très compliqué à expliquer puisque scientifique (mes compétences s’arrêtent à l’équation à une inconnue) mais la série lève le voile sur pas mal de détails.
En tout cas, cette catastrophe a été classée au niveau 7, c’est à dire le niveau le plus élevé de l’échelle internationale des événements nucléaires.
Les conséquences ont été humaines, sanitaires, écologiques etc.
Bref, Tchernobyl, c’est la plus grosse catastrophe nucléaire du XXème siècle et c’est terrible à dire mais je ne connaissais d’elle que son nom, quelques-unes de ses conséquences notamment l’irradiation, mais… c’est tout.
La mini-série de 5 épisodes créée par Craig Mazin et réalisée par le Suédois Johan Renck se charge donc de mettre en lumière cette tragédie, trop longtemps entourée d’un épais brouillard.
Chernobyl, une série édifiante
Chernobyl, c’est très dur.
Ma collègue Alix a d’ailleurs passé une nuit quasi-blanche après avoir maté le dernier épisode.
Eh oui, là où Game of Thrones n’effraie pas vraiment puisque tout n’est que pure fiction composée en partie d’éléments surnaturels, Chernobyl mise sur l’Histoire, la vraie, celle qui fait froid dans le dos.
La série étudie non seulement les conséquences humaines et sanitaires de la catastrophe mais aussi tout ce qui a entouré la catastrophe d’un point de vue national.
Les politiques ont par exemple refusé d’admettre ce qu’il se passait, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus faire autrement que d’ouvrir les yeux.
Je te préviens mon bel esturgeon, certaines scènes du show sont franchement difficiles à regarder, notamment celles qui montrent les conséquences de la radioactivité sur les corps humains.
Chernobyl, un joli casting
Pour porter une série d’une telle dimension, il fallait des acteurs chevronnés et talentueux.
Tu retrouveras donc au casting Jarred Harris, que tu as pu déjà voir dans The Terror
, Harry Potter et Mad Men entre autres mais aussi Stellan Skarsgard (Mamma Mia, L’Homme qui tua Don Quichotte), Jessie Buckley (Jersey Affair, Guerre et Paix, et prochainement Wild Rose).
Un beau casting qui a terminé d’assoir l’intérêt pour Chernobyl.
Le public a d’ailleurs été tellement conquis que la mini-série compte aujourd’hui un taux de 96% d’appréciation sur le site de critique Rotten Tomatoes.
Un (très) joli score qui propulse Chernobyl au rang de série vénérée.
Tu l’auras compris douce lectrice, je te conseille vraiment mille fois de céder au phénomène Chernobyl, disponible en France sur OCS.
Elle ne remplacera peut-être pas Game of Thrones dans ton cœur mais comblera sûrement tes quelques lacunes concernant la catastrophe historique tout en te divertissant.
Et puis quand tu auras fini, n’hésite pas à regarder la série Quicksand, disponible sur Netflix, qui fera bientôt l’objet d’un nouvel article !
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