Le rendez-vous est pris : nous sommes jeudi, et Léa Bordier a mis en ligne une nouvelle vidéo de son projet qui donne toujours un peu plus confiance en soi : Cher corps.
Cette fois-ci, elle accueille devant sa caméra Jawhara, 19 ans.
Jawhara pointe du doigt le poids des diktats dans son Cher corps
L’enfance de Jawhara s’est faite sous le contrôle de sa mère
, qui a projeté sur sa fille ses propres exigences du corps parfait, au point que la petite fille seulement âgée de 9 ans commençait à faire des régimes.
Jawhara a d’abord considéré la féminité comme un ensemble de règles à s’imposer, de contraintes, quand elle n’était pas carrément source d’insultes, et elle a donc commencé par la rejeter – ce qu’elle juge elle-même très contradictoire lorsqu’on la regarde aujourd’hui !
Dans Cher corps, le maquillage comme démarche politique
Malgré le harcèlement de rue, malgré la pression aussi bien sociale que familiale, Jawhara a fini avec le temps par mettre au placard ses vêtements larges et a ressorti ses pinceaux pour reprendre le pouvoir sur son corps et plus particulièrement son visage.
C’est notamment grâce aux vidéos d’Internet et à sa découverte des maquilleuses artistiques qu’elle a réalisé qu’elle pouvait casser les règles de l’apparence. Le maquillage est devenu pour elle une démarche politique et une façon d’envoyer paître les normes et les diktats.
Et si le maquillage était un moyen d’avancer vers une société plus égalitaire ? C’est cette réflexion qui reste en tête au moment où la vidéo se termine, en plus de l’impression qu’une fois encore, Léa Bordier a réussi à frapper au bon endroit pour nous faire réfléchir.
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