Le 26 avril est sortie Chef’s table, la nouvelle série documentaire sur la gastronomie produite par Netflix et réalisée par David Gelb. Le même qui nous avait régalé.e.s de son premier film documentaire « Jiro dreams of sushi » consacré au grand chef Jiro Ono, spécialiste en sushis. Je n’étais pas au courant de cette sortie alors autant vous dire qu’en voyant passer la nouvelle sur Twitter, mon coeur a fait un bond.
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Le principe : six épisodes d’une quarantaine de minutes présentant chacun un.e chef.fe et son univers. Et quand je dis chef.fe, je parle pas des premiers péquins : Chef’s table nous présente six chef.fes extrêmement talentueux.ses. Six parcours plus passionnants les uns que les autres et du food porn comme s’il en pleuvait.
Bon évidemment, j’ai sauté sur les épisodes et me suis tout envoyé en quelques jours. Laissez-moi vous dire que j’ai pas été déçue du voyage. D’ailleurs, ce n’est pas par hasard que je choisis de parler de voyage car chaque chef vient d’un pays ou d’une ville différente : Australie, Argentine, Suède, Italie, Los Angeles et New York.
Le mieux, c’est que vous regardiez le trailer pour vous faire une idée.
Voilà voilà. Dites-vous que ce trailer n’est qu’une mise en bouche de la perfection de la série. Tous les parcours sont plus fascinants et inspirants les uns que les autres, car même si l’intérêt principal du documentaire est la gastronomie, j’ai eu l’impression d’en apprendre un peu plus sur la vie tout court à chaque épisode.
Ce documentaire ne se contente pas de raconter platement le parcours d’un tel ou d’une telle. Chaque chef.fe apporte sa vision des choses et de la cuisine, sa propre expérience et ses propres difficultés. Je dirais que Chef’s Table c’est d’abord des rencontres une série sur la passion, sur l’envie de se dépasser et d’aller jusqu’au bout pour atteindre ses objectifs.
Et boum les pâtes maison qui vont bien
J’ai été particulièrement touchée par l’épisode consacré à Niki Nakayama, une cheffe de Los Angeles d’origine japonaise (la photo d’oursin sur l’affiche est une de ses oeuvres, pour vous situer). Reflet du monde de la cuisine gastronomique : c’est la seule femme de la sélection.
Niki raconte son parcours et soulève au passage le traitement problématique des femmes en cuisine. Sa vision du dépassement de soi et de la gastronomie sont une véritable leçon pour n’importe quelle personne désireuse de poursuivre ses rêves malgré les difficultés susceptibles de se dresser sur son chemin.
Évidemment, les épisodes sont remplis de petits orgasmes visuels à base de plats chacun plus beaux que toutes les merveilles du monde (j’aime les superlatifs). Chaque manière de cuisiner apparaît comme un reflet de l’âme des chef.fes et je crois que c’est ça qui fait la beauté et le brio de Chef’s Table.
Voilà, j’ai enfin hurlé mon amour pour ce nouveau documentaire alors maintenant, foncez mater les épisodes sur Netflix, ils sont tous disponibles !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Sinon bon je ne m'en cache pas : ça m'a donné envie de jeter un coup d'oeil à Jiro Dreams of Sushi...