Après deux rencontres – une acoustique rien que pour vous et un showcase à la FNAC, il était évident que Charlie Winston ferait un carton en France. Au-delà de la qualité musicale, l’attitude du bonhomme, assez éloignée du flegme british, donnait envie de le kiffer.
Après l’avoir vu sur scène jeudi soir à l’Aéronef de Lille, ce sentiment est multiplié par… beaucoup. Galvanisé par un public en transe, ce mec donne TOUT : vocalement, scéniquement et joie-de-vivrement parlant. En plus, fait apprécié par nous-autres Français génétiquement incapables de causer angliche : il galère à parler français pour annoncer la sortie prochaine d’un cd avant Noël… mais il fait l’effort (et ça permet aux dit Français de se moquer de ses fautes de français en passant hinhin).
Accompagné à la batterie de Medi (de Medi & The Medecine Show, excellent en première partie), d’un bassiste et de son compère à l’harmonica, les quatre musicos ont délivré une géniale prestation. Et ce, malgré – fait rare à Lille – une salle mollassonne au début du concert, puis déchaînée dans le dernier quart d’heure par l’énergie du gars au chapeau.
Faut dire qu’en dehors de ses deux singles – Like a Hobo, dont l’intro est géniale sur scène et In Your Hands, Charlie n’a pas encore un répertoire extrêmement fourni en tubes ayant tourné en radio suffisamment pour faire lever dès la première note les foules… il a donc fallu accoucher le public lillois au forceps sur Life as a Duck et après l’avoir vu à l’oeuvre, pas de doute : Charlie est un fantastique obstétricien.
Une preuve qui ne trompe pas : le public a continué à scander son nom pendant 5 bonnes minutes après le rappel, après que les lumières de la salle se soient rallumées… ce qui l’a obligé à venir sortir sa tête du rideau pour dire « faut y aller, là » :)
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Les Commentaires
Bah oui j'ai vu ça... Si tu vas à d'autres concerts, n'hésite pas (n'hésitez pas, les autres filles !)
(et l'instrument original, c'est une cithare indienne, je pense