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Culture

Les plus belles chansons sur la relation parent-enfant

Certaines chansons sur la relation parent/enfant sont super belles. En voici cinq, toutes plus touchantes les unes que les autres.

Le monde de la musique regorge de fort belles chansons sur la relation parent/enfant, et la relation enfant/parent. L’univers regorge de belles chansons sur autant de thèmes qu’il y a de germes sur les lunettes de toilettes publiques jamais lavées, de toute façon, mais écoute : il fallait bien que j’en choisisse un pour mon article du jour.

Pourquoi ? Peut-être parce que je repensais au week-end que j’ai fait passer à mes parents en leur imposant ma présence alors que je venais d’arrêter de fumer. Peut-être que du coup, j’ai repensé aux vacances nulles que je leur avais fait subir quand j’étais petite : je ne supportais pas de changer de lit pour deux semaines, donc je les réveillais tout le temps en pleurant parce que je pensais qu’il y avait une bombe cachée dans le sommier.

Super ambiance. Faites des enfants.

Bref. Oui, peut-être que le fait que j’ai été une gosse des plus relous face à des parents vraiment cool a pu m’aiguiller dans mon choix. Quoiqu’il en soit, c’était vraiment pas compliqué de trouver de la matière.

Voici quelques-unes des plus belles chansons sur les relations parent/enfant, à jouer à la guitare à ta famille si, par exemple, t’as quelque chose à te faire pardonner.

Father & Son – Cat Stevens

Commençons avec la plus belle parmi les plus belles, celle qui fait battre mon petit coeur de joie, celle qui joue avec les nerfs de mes larmichettes et humidifie mes yeux comme le nourrisson humidifie sa couche : j’ai nommé Father & Son de Cat Stevens (alias Yusuf Islam). Sortie en 1970, elle a pour narrateur un père qui explique à son fils qu’il est temps pour lui de vivre sa vie… et son fils lui répond.

Il y a les passages du père, très calme et pédagogue, à base de « mon p’tit père j’suis passé par les mêmes choses que toi, tu verras c’est cool, profite et fais pas trop le con », et ceux du fils, plus survoltés, pendant lesquels il chante plus fort et de manière un peu plus vénère. Lui dit qu’il sait qu’il doit partir, et qu’il en a marre qu’on lui dise de fermer sa mouille depuis qu’il sait l’ouvrir.

L’incompréhension parent/enfant avec plein d’amour dedans résumée en une chanson, en somme.

La chanson a d’ailleurs été reprise joliment par Puggy sur l’album Something You Might Like, sorti en 2010 !

Sail to the moon – Radiohead

En 2003 est sortie Sail to the moon, chanson extraite de Hail to the thief, le sixième album du groupe Radiohead. Le morceau a été écrit par Thom Yorke qui tenait à rendre hommage à son petit garçon, Noah, né en 2001.

Il y dit :

« Peut-être que tu seras président, Mais sois capable de différencier le bien du mal Ou dans le déluge, Tu construiras une arche (comme Noah, ou Noé en français, bimbim, p’tite ref’, posay) Et nous emmèneras sur la Lune. »

Autant dire les choses comme elles sont : c’est quand même beaucoup trop pipou, ça sent l’amour et la fierté et la conviction que sa progéniture deviendra quelqu’un de bien.

Tears in Heaven – Eric Clapton

Quand j’étais petite, mon père écoutait souvent Eric Clapton, alors cette chanson, elle m’aurait touchée pour toujours même si je n’avais jamais fait attention aux paroles.

Mais ce morceau, écrit par Clapton et Will Jennings, est issu d’un grand drame de la vie de celui que ses fans surnomment Slow Hand : la mort de son fils, Conor, alors qu’il n’avait que quatre ans. Le petit garçon est en effet décédé des suites d’un tragique accident en 1991, en tombant de la fenêtre d’un appartement situé au 53ème étage.

Eric Clapton y chante sa douleur face au pire truc qui peut arriver à quelqu’un qui est parent, et ça pique les yeux.

https://www.youtube.com/watch?v=VRsJlAJvOSM

LA CHIALANCE AH OUAIS ?

Glory – Jay Z feat. Blue Ivy Carter

En janvier 2012, un enfant naissait. Un enfant béni par les astres aussi nombreux qu’ils soient, et par les fées, aussi réelles ou fictives soient-elles. Cet enfant, cette enfant, se vit appeler célestement Blue Ivy par ses parents adulés : Jay Z et Beyoncé.

Deux stars intergalactiques qui, donc, n’ont pas forcément eu le choix d’être discrets ou non : quitte à avoir sa vie intime déballée devant le monde entier, autant faire les choses à fond. Autant dédier à sa fille une chanson alors qu’elle n’a que quelques jours, et puis y a qu’à la faire chanter dedans.

N’empêche que Glory est une chanson mignonne, sur le bonheur d’un tout nouveau parent :

« Le plus incroyable des sentiments Les mots ne peuvent pas décrire ce sentiment, pour de vrai Bébé, j’ai peint le ciel en bleu Ma plus belle création, c’est toi, toi. Gloire. »

Écoute, je suis pas certaine que mes parents se sont toujours dit que j’étais la plus belle des créations, surtout pendant les longues années pendant lesquelles je me décrottais le nez en suçant mon pouce, tout en faisant rouler mes glaires sur mon sillon labio-nasal pour en faire de jolies boules. (J’avais 17 ans) (NAN J’DÉCONNE, OH)

https://www.youtube.com/watch?v=c_sVkGl5g0Q

Beautiful Boy – John Lennon

Imagine (tu l’as) : un jour, tu réalises que tu es la source d’inspiration d’une des chansons les plus fredonnées du monde… Ça doit faire bizarre. C’est le cas de Julian, le premier fils de John Lennon, qui a inspiré Hey Jude à Paul McCartney. Le musicien mythique voulait le rassurer pendant le divorce de ses parents.

C’est aussi le cas de Sean Lennon, le fils de John et Yoko Ono, dans Beautiful Boy, une sorte de comptine vachement chiadée, où il chante l’amour qu’il a pour son enfant et le bonheur qu’il a à l’élever. Avec, dedans, une belle petite phrase absolument mythique : « La vie, c’est ce qui arrive quand tu es occupé-e à faire d’autres plans ».

Et toi, quelles sont les chansons qui te remuent le plus les tripes et te donnent envie de passer un coup de fil à tes parents pour leur dire qu’ils sont cool ?


Les Commentaires

47
Avatar de Bleu pastel
5 novembre 2016 à 16h11
Bleu pastel
Father and Daughter de Paul Simon
Mistral Gagnant de Renaud
uppyeyes:
0
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