Il y a plusieurs choses que j’aime dans la vie.
Par exemple, le féminisme.
Et aussi, rire.
Alors quand des gens décident de réunir ces deux éléments en un seul, je ne suis qu’allégresse.
La chanson du consentement
Je ne veux pas en dire trop, je préfère vous laisser découvrir cette merveille sans contexte : la chanson du consentement.
(Ralala qu’est-ce que j’aimerais pouvoir être spectatrice de vos réactions en découvrant le son de l’année !)
Si tu as lancé la vidéo, tu es sans doutes perdue entre un éclat de rire, un état de perplexité et une envie de sautiller en chantonnant :
« Quand c’est oui c’est oui Quand c’est non c’est non Et quand on ne sait pas On garde ses doigts pour soi »
En tous cas perso c’est l’effet que ça m’a fait.
La chanson du consentement, un rythme qui RESTE EN TÊTE BORDEL
Je trouve ce spot extrêmement malin, parce qu’il interloque, qu’il dit des choses très vraies sur le consentement, et qu’il reste en tête : c’est ce qu’on veut d’un message de sensibilisation.
Réellement, si on analyse les paroles entonnées par la chanteuse Andie et écrites par Sébastien Brochot sur une musique de Vincent Bosc, on trouve ainsi des conseils très à propos au sujet du consentement sexuel.
Exemple avec cet extrait qui compile plusieurs infos importantes :
J’avais toujours les meilleures notes en commentaire de texte.
Une plus large campagne de sensibilisation au consentement
Cette chanson écoutée sans contexte peut être perturbante, mais en réalité c’est le fruit du travail de l’association Une Vie et du CRIAVS Île de France/Hôpitaux de Saint-Maurice.
La première est une association qui milite notamment pour la protection des enfants face aux risques de violences sexuelles dans plusieurs pays.
Le second est le Centre ressources pour intervenants auprès d’auteurs de violences sexuelles qui… porte bien son nom, puisque son but est d’accompagner les personnes intervenant auprès des auteurs de violences sexuelles, « que ce soit en milieu carcéral ou en milieu ouvert, mineurs ou majeurs, vivant en famille, seuls ou en structures sociales, de soins ou judiciaires ».
Mais surtout, cette chanson n’existe pas uniquement comme un élément isolée.
Pour prendre connaissance de l’intégralité de la campagne tu peux te rendre sur le site consentement.info, où tu trouveras d’autres ressources et notamment des vidéos sur ce qu’est le consentement, comment on peut dire « Stop » lorsqu’on ne souhaite pas aller plus loin, si on peut qualifier des actes de viol lorsqu’on n’a « pas vraiment dit non » (spoiler : oui).
Pour parfaire le tout, à la fois dans le kitch et dans la bonne action, tu peux ACHETER le titre, mais surtout des sonneries téléphone et des fonds d’écran pour une ambiance 100% consentement.
Vas-y clique, t’as rien à perdre tout à gagner et la lutte contre les violences sexuelles aussi, les fonds vont aux fomenteurs de cette campagne !
Voilà, je te laisse sur cette dernière note façon nostalgie des années 2000, et j’espère que comme moi tu es tombé·e sous le charme d’Andie.
À lire aussi : La « zone grise » du consentement illustrée (ou : le retour de la tasse de thé)
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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