Fini le ventre mou de la semaine passée. Ce 22 octobre, l’ambiance était électrique sur le plateau de Danse avec les Stars, où les candidats se sont livrés une guerre sans merci — dans le respect toutefois de leurs amitiés réciproques, qui se nouent vite dans un tel programme, comme le démontre le second morceau de l’émission, en partie dédié aux coulisses du prime.
Et cette semaine, force est de constater que je n’ai même pas réellement matière à râler, car pour une fois, les membres du jury de DALS ont eu le compas dans l’œil et ont su pointer du doigt se qui allait et n’allait pas.
Il est tout de même de mon devoir d’ajouter mes notes à celles du jury « officiel ».
Aurélie Pons, après la gloire, l’échec
Aïe aïe aïe ! S’il y en a bien une à qui j’aurais aimé offrir une belle note cette semaine c’est Aurélie Pons, dont je trouve qu’elle est jugée avec une trop grande sévérité depuis le début de son parcours alors qu’elle met beaucoup de cœur à l’ouvrage.
Mais désormais, l’application ne suffit plus, car ne sont en lice que les meilleurs des meilleurs.
Ainsi, même si son partenaire est parvenu à garder sa chemise pendant toute la valse — ce qui relève pour lui de l’exploit — et bien qu’Aurélie Ponse a fait preuve de la grâce indispensable pour cette danse, force est de constater que je ne peux plus la juger seulement individuellement mais dois la comparer désormais à ses adversaires.
Et la candidate a été un peu en deçà des autres, la faute sans doute à la valse qui lui a été attribuée et qui demeure la danse la plus boring ever avec l’American smooth.
Si la jeune femme avait été remarquable la semaine dernière, effectuant un paso doble digne des plus grands matadors, ses pas délicats n’ont pas suffi, ce 22 octobre, à la mettre au niveau des autres candidats.
Pour ses petits progrès mais son manque de niveau global, je me dois de n’attribuer qu’un timide 5 à Aurélie.
Wejdene : Madame, on ne va pas répéter la même chose toutes les semaines
Rappelez-vous : dans le premier numéro de ce récap, je décrivais Wejdene comme l’une de mes grandes favorites. Une énergie à revendre, pas mal d’humour, une candeur agréable en comparaison à la fausse humilité de Tayc… elle était le visage de l’espoir.
Mais j’ai très vite déchanté car son manque de fusion avec son binôme l’empêchait malheureusement d’enflammer le parquet.
Cette semaine, c’est sur une rumba que la jeune femme a dû faire ses preuves, et bien que la chorégraphie ait été très jolie, cela n’a pas pu compenser l’absence de synergie avec Samuel Texier.
Résultat ? Un moment ennuyeux à souhait et dépourvu de la moindre sensualité. Un comble pour la danse du love, qui devrait même pouvoir rendre un rideau amoureux d’une poignée de porte !
La déception dans le cœur, j’attribue à Wejdene un minuscule 5, comme Chris Marques et François Alu. Ce qui ne compte plus vraiment désormais car après avoir été sur la sellette face à Lucie Lucas, la chanteuse de seulement 17 ans a été éliminée.
Gérémy Crédeville, une ascension pas dégueulasse
J’ai souvent été dure avec ce bon Gérémy Crédeville, taclant tantôt sa coupe de cheveux, tantôt son air meurtri sitôt qu’il doit danser avec émotion.
Mais il est de mon devoir d’incarner la justice, alors il est temps de l’admettre : Gérémy Crédeville est quand même surprenant.
Même s’il n’a ni le niveau de Dita von Teese ni celui de Bilal Hassani, il convient de reconnaître que pour un parfait débutant en danse, il se démerde vachement bien. Sans doute un peu grâce à son talent naturel pour la scène et aussi sans doute grâce à sa formidable partenaire Candice Pascal qui fait de lui une véritable colombe.
Si son niveau n’est toujours pas suffisant pour que je lui attribue des notes qui tutoieraient les étoiles, je lui donne un beau 7, c’est à dire la même note que cet adorable Jean-Paul Gaultier, qui est toujours le plus clément des juges officiels.
Oh et puis finalement je me ravise ! Pour ses blagues de tonton qu’il balance toutes les 14 secondes sans égard pour le bon goût humoristique, je descends sa note à 6 et me range du côté de la majorité des juges.
Déso Gérémy.
Bilal Hassani, toujours au top ?
Il n’y a pas à dire, Bilal est positivement ébouriffant; et ce prime après prime. Sa régularité force l’admiration, et il est tellement doué que j’irais même jusqu’à dire qu’il passe facilement pour un danseur pro : le chanteur maîtrise chaque danse qu’il apprend et plus fou encore, il parvient à se l’approprier jusqu’à la transcender.
Cette semaine, il a prouvé qu’il était le plus fort de l’émission grâce à une performance survoltée, qui n’a connu quasiment aucune fausse note.
Chorégraphie millimétrée par son partenaire Jordan Mouillerac, pieds précis et visage souriant, il n’y a pas grand chose à redire si ce n’est sur sa tenue, censée rendre hommage à La La Land, et qui ressemble davantage à un déguisement signé Tati qu’à un costume scénique digne du programme !
Finalement, c’est plus à la styliste que j’en veux. Ça n’altèrera donc pas mon jugement : j’attribue un généreux 9 à Bilal, qui fait le show comme à Broadway prime après prime.
Dita von Teese, un poil de lassitude
Mon seul désaccord majeur avec le jury officiel de DALS cette semaine réside dans la performance de Dita von Teese.
Certes, l’effeuilleuse américaine est toujours aussi bonne danseuse, ça, ça ne peut être remis en question.
Seulement, est-ce qu’on se foutrait pas un peu de notre truffe chez TF1 ?
Là où tous les candidats donnent VRAIMENT dans la diversité des danses, Dita von Teese ne semble jamais s’essayer à un autre registre que le sien.
Je m’explique : on a compris qu’elle savait être grâcieuse, lassive et technique, mais quid de rapide, énergique et drôle ?
Là où tous les autres ont dû s’essayer, une ou plusieurs fois, à des danses comme le quickstep, l’artiste ne se voit quasiment attribuer que des tango, des paso doble et autres jazz Broadway qui collent à son image d’idole sulfureuse et sexy en diable.
Certes ce paso doble sur Boys, de Lizzo, la challengeait un peu plus que d’habitude en l’obligeant à de la rapidité, mais on reste globalement dans son registre de prédilection.
C’est à se demander si elle est logée à la même enseigne que ses concurrents.
Mais les règles valent pour tout le monde ! J’attends donc que Dita s’y plie, et qu’elle ose s’agiter l’escalope.
Pour nous pondre globalement toujours la même chose, je lui attribue un 6. C’est sévère, mais mérité.
Sinon j’attribue mon éternel 10/10 à Camille Combal qui, lui, ne déçoit jamais, surtout pas sur son compte Instagram.
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